Bujumbura, le 16 août 2016 (Net Press). Une personne du nom d’Omer Mbonihankuye est porté disparu depuis une semaine. Il était basé au sud de la capitale mais selon des informations concordantes, il est pour le moment incarcéré dans la commune de Gitanga, dans la province de Rutana. Selon les mêmes informations, il aurait été arrêté sur ordre de son patron qui nie les faits.
De son côté, la région de Kabezi est victime de la maladie de choléra qui frappe sans état d’âme cette contrée. En effet, depuis la fin du mois de juillet de cette année, plus de 90 personnes ont attrapé cette maladie dite des mains sales. Les malades ne sont pas uniquement originaires de cette zone car d’autres proviennent de la zone Kanyosha, plus précisément à Kajiji et dans Ruziba. Malgré cette situation, il n’y a pas encore de morts enregistrés.
Comme si ces malheurs ne suffisaient pas, nous apprenons que dans certaines provinces du pays, il y a un manque criant de carburant. Et si par hasard l’on parvient à trouver une goutte d’essence sur le marché noir, un litre revient à 10.000 Fbu alors qu’officiellement, il est à 2.000 Fbu. Ceci est une triste réalité de la province Gitega.
Burundi – Culture – Sécurité
Un artiste intimidé refuse de céder à la panique
Bujumbura, le 16 août 2016 (Net Press). Il s’appelle Jean Pierre Nimbona connu sous trois sobriquets, Kidumu, Kibido, Kibuganizo, qui veulent en réalité dire la même chose, soit « un gros bidon ». C’est un Burundais qui est basé à Nairobi au Kenya. Il a l’intention d’animer un concert à Bujumbura sur invitation de l’ambassade du Kenya au Burundi qui entend organiser une foire à Bujumbura. Il a reçu des messages qui lui disent que s’il revient dans ce pays, il sera tué.
La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre car sur sa page Facebook, il a vite réagi en indiquant que toute personne qui s’apprête à tuer Kibido et qui lui tend pièges sur Facebook et qui prétend être membre de l’opposition burundaise doit savoir que l’artiste n’est pas un poltron qui pourrait arrêter de rentrer chez lui.
Il a poursuivi en précisant même la date de la venue à Bujumbura, le 1er septembre 2016, en demandant à l’initiateur de son projet de se préparer en conséquence. Par ailleurs, poursuit Kidumu, ce sera une aide extraordinaire qui lui aura été faite car il aura trouvé la mort dans le pays de ses ancêtres.
Il précise que ceux qui lui écrivent se donnent des noms des politiciens de l’opposition mais affirme qu’il n’a pas peur d’autant plus qu’il vit de la musique et non de la politique. Signalons que la dernière fois qu’il est venu au Burundi était en 2013.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Quand l’opposition et le Rwanda vivent sous menace
Bugarama, le 16 août 2016 (Net Press). Actuellement, les leaders des formations politiques de l’opposition ainsi que nos voisins du nord sont victimes des différentes agressions, en témoigne la chasse à la sorcière perpétrée à l’endroit du président du Frodebu en province de Karuzi, Severin Ntirugayumwe, enlevé puis incarcéré à Karuzi. Il est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
De son côté, Abel Ahishakiye, un des responsables du Mouvement pour la solidarité et le développement Msd à Muramvya, a été enlevé ce jeudi le 11 août 2016 et monté par force à bord d’un pick up aux vitrines teintées et dont le chef d’accusation reste encore à chercher.
De telles agressions ont franchi les frontières car des Rwandais se font attaquer. De source en provenance du Rwanda, un groupe armé en uniforme militaire burundais et parlant le Kirundi a tiré presqu’à bout portant sur un jeune homme nommé Jean Kwizera ce dimanche le 14 août 2016 qui gardait le champ de manioc dans la localité de Bugarama à 1 km de la frontière Ruhwa. Le secrétaire exécutif de cette localité, Gilbert Rukazambuga, dans une conférence de presse animée à cet effet, a indiqué que la victime a été grièvement blessée et qu’elle a été transférée à l’hôpital de Bushenge.
Burundi – Rdc - Securité
Les tueries de Beni préoccupent la Cirgl
Goma, le 16 août 2016 (Net Press). Après les massacres à grande échelle planifiés et exécutés par Allied Democratic Congres dans la localité de Beni, au nord Kivu, en République Démocratique du Congo et qui ont fait 50 morts, le secrétaire exécutif de la conférence internationale sur la région des grands lacs, l’ambassadeur Zacharie Muburi Muita, vient de sortir une déclaration condamnant cette barbarie sans nom qui a emporté des civils innocents et transmet ses vives condoléances aux familles éprouvées ainsi qu’au gouvernement congolais.
Il lance un appel vibrant au gouvernement congolais d’œuvrer, de concert avec la Monusco, en vue d’éradiquer ces forces négatives qui emportent les fils et les filles congolais. De son coté, le gouvernement Congolais, à travers son porte parole, Lambert Mende, a travers un communiqué rendu public ce mardi le 16 août 2016, a indiqué que le gouvernement va observer 3 jours de deuil national où les couleurs nationales congolaises seront hissés en berne.