Gitega, le 3 septembre 2016 (Net Press). L’accident s’est passé hier dans la commune de Gihera, de la province de Gitega. En effet, une voiture de type Probox qui roulait à une vive allure a tenté de dépasser une autre voiture dans un tournant et est rentré dans les pneus d’un camion de la société Sogea Satom qui descendait sur Bujumbura.
L’accident a fait sept morts sur le champ, cinq hommes et deux enfants qui étaient à bord de la voiture. Selon les témoins oculaires de l’accident, la Probox, qui a été directement coincé dans les pneus du camion, a été complètement endommagé. Les chauffeurs indiquent que ce virage est très dangereux même s’ils ne font pas souvent attention quand ils y arrivent.
Burundi – Eac – Sécurité
Vers la réunion des chefs d’Etat de l’Eac ?
Arusha, le 3 septembre 2016 (Net Press). Depuis un certain temps, ce sommet des chefs d’Etat de l’Eac est sur toutes les lèvres des Burundais et il était prévu il y a peu, mais avait été reporté à une date ultérieure qui n’avait pas été précisée. L’opposition du Cnared avait d’ailleurs salué ce report car elle estimait que le médiateur tanzanien dans la crise burundaise, Benjamin William Mkapa, aurait l’occasion de mieux expliquer aux chefs d’Etat de la région la véritable situation qui prévaut au Burundi.
Pour le moment, certains avaient parlé de la date du 5 septembre 2016 comme nouveau rendez-vous du sommet mais jusqu’à présent, rien ne filtre. D’autres parlent du 8 septembre de la même année mais personne n’est sûre de la date qu’elle avance pour ce sommet des chefs d’Etat tant attendu par l’opposition burundaise qui estime que le pouvoir de Bujumbura est en trin d’enterrer l’accord d’Arusha signé en août 2000.
Même sans connaissance de la date fixe pour ce sommet, plusieurs sources d’information indiquent qu’à l’agenda de ce sommet, l’on voudrait que le chef d’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, se déplace en personne pour y participer et non déléguer une autre personne. Mais l’opinion pense que le président Nkurunziza ne peut pas participer car il n’a pas encore oublié sa mésaventure de Dar-Es-Salaam du 13 mai 2015.
Rappelons que depuis la tentative de putsch manqué de l’année dernière, le président burundais n’a plus participé aux différents sommets qui se déroulent dans la sous-région, allant jusqu’à une politique de chaise vide quand la rencontre, quelle que soit sa nature, se tient au Rwanda voisin
Burundi – Manifestations
Des femmes contre le déploiement des policiers de l’Onu
Bujumbura, le 3 septembre 2016 (Net Press). Il s’agit des femmes regroupées en coalition dénommée « Femmes en action pour le développement », une coalition proche du pouvoir du Cndd-Fdd mais qui se déclare de la société civile. Ces femmes qui étaient venues de plusieurs coins du pays ont organisé ce samedi 3 septembre 2016 une marche-manifestation pour dénoncer le déploiement des policiers de l’Onu au Burundi et d’exiger le respect de la souveraineté de ce pays.
Ces femmes avaient des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire que les policiers de l’Onu ne sont pas nécessaires car il y a la paix, que les femmes burundaises nient le génocide présumé au Burundi, halte à la distribution des armes aux réfugiés burundais de Mahama, que les femmes burundaises refusent le mépris à l’endroit du Burundi.
Cette marche-manifestation fait suite à une série d’autres manifestations organisées par le pouvoir en place et qui ne ménage en aucune manière la communauté internationale et bien sûr notre voisin du nord, le Rwanda. Cette série de manifestations étaient souvent accompagnées de discours de plus en plus radicaux, allant jusqu’à nier le génocide de 1994 au Rwanda. L’Onu, via son chargé de lutte contre le génocide, Adama Dieng, avait fortement réagi contre ce discours en citant à plusieurs reprises le nom de Pascal Nyabenda, alors président du parti Cndd-Fdd au pouvoir.
Celui-ci, probablement par crainte d’âtre rattrapé par ses propres faits un jour, avait poussé le porte-parole de l’assemblée nationale à faire comprendre à l’opinion que son président avait été mal interprété et que par ailleurs, il l’avait dit au nom d’une institution. Cette explication n’avait pas beaucoup convaincu l’opinion qui estimait que de toutes les façons, cette institution avait un président qui doit être comptable sur des dérapages quelconques de cette
Institution.
Burundi – Politique – Justice
Le président du parti Sahwanya Frodebu Nyakuri entendu par la police
Kirundo, le 3 septembre 2016 (Net Press). Il s’appelle Faustin Kubwayo, il est président du parti Frodebu Nyakuri dans la province de Kirundo et il est emprisonné depuis quelques jours, accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. En effet, depuis que cette formation politique s’est scindée en deux, une partie des fidèles est restée chez Jean Minani au moment où d’autres, proches du pouvoir, se sont regroupés autour de Keffa Nibizi.
Faustin Kubwayo est parmi ceux parmi ceux qui sont restés collés à Jean Minani, qui est aujourd’hui un opposant radical et président de la plateforme de la coalition des partis politiques de l’opposition dont la majorité se trouve en exil. Cette personne de Kirundo avait même refusé de collaborer avec le parti au pouvoir, selon des sources proches de sa famille.
Il a donc été entendu hier par la police judiciaire de cette province mais une grande opinion de Kirundo est convaincue qu’il s’agit d’un procès politique car il est poursuivi pour la simple raison qu’il est fidèle à un opposant du pouvoir en place. Même le docteur Jean Minani dénonce le mauvais traitement des personnes qui lui sont restées fidèles.