Bururi, le 12 septembre 2016 (Net Press). Ce matin, vers 8 heures, des crépitements d’armes ont été entendus dans le secteur de Muhabo de la commune Mugamba, province de Bururi. Les populations de la contrée ont été prises de panique mais ont appris quelques temps après qu’il s’agissait des tirs des éléments de la police qui tentaient de mettre la main sur une personne soupçonnée de travailler de mèche avec les rebelles dans cette région. Mais cette personne n’a pas été appréhendée.
Dans la matinée de ce dimanche à Nyamabere de la commune Mpanda, province de Bubanza, trois personnes, dont deux policiers et un civil, ont arrêtées pour des raisons d’enquêtes. En effet, à la 9ème transversale, deux personnes qui étaient à moto ont été arrêtées car elles étaient soupçonnées de possessions de faux billets d’une valeur de plus de 3 millions de francs burundais.
Effectivement, en plus de ces faux billets, les deux hommes avaient également une somme de 60.000 Fbu de vrais billets et lors de leurs arrestations, la gestion de la situation n’était pas des plus aisées. Les populations de la place, qui ont encore en mémoire l’assassinat de deux personnes à cet endroit la semaine passée, Amédée Niyorugira (caissier communal) et Innocent Busoni (commerçant), ont voulu se faire justice même si elles ne connaissaient pas mes raisons de cette arrestation.
Un agent de la Pafe qui était sur les lieux a dû tirer en l’air pour disperser les foules qui étaient présentes. Dans la foulée, une des personnes qui étaient à moto a pris fuite et malgré la poursuite des policiers, il a pu s’enfuir. L’autre civil et deux policiers ont donc été appréhendés et les informations en provenance de Mpanda indiquent que des enquêtes ont commencé.
Burundi - Commerce
Des sacs de petits poissons saisis et distribués aux nécessiteux
Cibitoke, le 12 septembre 2016 (Net Press). Apres que le gouvernement burundais eut interdit à la population frontalière avec le Rwanda, sous prétexte que le pouvoir de Bujumbura ne peut pas nourrir le pays de Paul Kagame qui est la source d’instabilité du Burundi, celle de ces localités a accueilli cette mesure avec froideur car une large opinion dit que après la vente des produits vivriers au Rwanda, ils peuvent nourrir leur familles, payer les frais de scolarité pour leur enfants.
Pour cela, certains d’entre eux sont trompés de tromper la vigilance des Imbonerakure à la frontière de la Ruhwa pour la franchir afin d’aller vendre des aubergines et de tomates de l’autre côté de la frontière, dans la localité de Bugarama au sud du Rwanda, peu importe les conséquences que ce risque peut entraîner.
Selon des sources concordantes, les commerçants de Rugombo ont trouvé un autre moyen de vendre clandestinement au Rwanda en passant par la rivière Rusizi à destination de la république démocratique du Congo avant de regagner le Rwanda via Kamembe. Une large opinion dit que même les Imbonerakure facilitent cette vente, en témoigne que ce samedi le 10 septembre 2016, l’administration de la commune de Rugombo a saisi 500 kilogrammes de petits poissons (Ndagala) qui ont été distribués aux personnes vulnérables des secteurs Mparambo et Rubuye de la commune Rugombo, en province de Cibitoke.
Parallèlement, de l’autre rive de l’Akanyaru, lors de la clôture des travaux communautaires pour jeunes élèves et étudiants, le président Paul Kagame, au cour de son allocution, s’en est pris contre les Imbonerakure qui lancent des propos injurieux contre sa personnalité, avant de souligner que la moindre agression en provenance du Burundi va être réprimée durement par l’armée patriotique rwandaise.
Burundi – Sécurité
Publication du n° 39 du rapport de la campagne Sos-Torture
Bujumbura, le 12 septembre 2016 (Net Press). Le rapport couvre la période du 3 au 10 septembre 2016 et évoque les arrestations arbitraires qui se sont poursuivies. C’est le cas des rafles menées par la police de manière régulière se poursuivent et au moins 21 une personnes ont été arrêtées et ce, sans mandat présenté et encore moins, le motif d’interpellation. Mais l’on y trouve quatre détenus à caractère politique du parti Fnl proche d’Agathon Rwasa.
Par ailleurs, au moins quatre personnes ont été tuées la semaine dernière couverte par ce rapport, dont deux victimes jetées dans une rivière après leur exécution. La campagne Sos-Torture s’inquiète en outre de ce transfert nocturne d’une vingtaine de détenus qui ont quitté la prison centrale de Mpimba à Bujumbura vers deux prisons situées en provinces sans leurs familles ou avocats en soient informés.
Burundi – Rwanda - Politique
Un autre Jean Bertrand Aristide quelque part
Kigali, le 12 septembre 2016 (Net Pres). Le président rwandais Paul Kagame ne sera pas seul au rendez-vous de 2017, un prêtre défroqué à la tête d’une coalition d’opposition rwandaise, le révérend père Thomas Nahimana, résident en France, va tenter d’en découdre avec le pouvoir qu’il qualifie de tyrannique de Paul Kagame.
Pour rappel, le révérend père Thomas Nahimana, avant d’être chassé par le Vatican, - qui l’accuse de mener des propos diffamatoires à l’endroit des hommes d’église catholique -, était le curé de la paroisse Cyangugu.
Sur la question de nos confrères de la Bbc de savoir si les hommes d’églises peuvent s’entremêler dans des politiques, Thomas Nahimana a répondu que même le Haïti a connu un président prêtre, Jean Bertrand Aristide, Monseigneur Desmond Toutou de l’église anglicane en Afrique du sud n’est pas loin des politiques et que même le pape François I est un président de la cité de Vatican, avant de s’interroger comment le Rwanda ne peut pas être gouverné par un homme d’église catholique.
Aux yeux des observateurs, le prêtre défroqué en 2017 veut être admis dans l’une des célèbres universités du délit rwandais afin de cohabiter avec l’opposante rwandaise, Victoire Ingabire, ainsi que l’ancien président rwandais, Pasteur Bizimungu, qui ne sont pas loin de cette université.