Bujumbura, le 14 septembre 2016 Leflambeau de la paix vient de sillonner toute l’étendue de la république du Burundi. Ce matin du 14 septembre 2016, la rédaction assistait à l’atterrissage de ce flambeau en zone Kinama, dans la localité de Carama où elle a remarqué avec horreur des polémiques autour de ce flambeau.
Des pleurs mêlés d’angoisse autour du flambeau
Au moment de l’atterrissage de ce flambeau à Carama, une large opinion de cette localité était toujours en pleurs car le bistrot situé au domicile de l’activiste des droits de l’homme aujourd’hui en exil au royaume de Belgique, Pierre-Claver Mbonimpa, a été attaqué ce mardi soir le 13septembre 2016 à la grenade par des éléments non encore identifiés faisant un blessé, la femme du colonel Jean Luc Habarugira, tandis que le fils de Pierre-Claver Mbonimpa, le major Lilly Mbonimpa, qui s’apprêtait à venir partager un verre avec ses amis sur le lieu du drame, a échappé de justesse à cette barbarie.
Pour rappel, le président de l’Apdrodh a failli être tué dans cette localité en date du 3 août 2015 avant de s’enfuir pour la Belgique. Quelques mois plus tard, son gendre et son fils avaient trouvé la mort dans des attaques armées. Des motards et des taxis vélos traqués par force pour venir accueillir le flambeau de la paix sous un soleil de plomb ont déclaré avec amertume vivre une journée chômée et non payée.
Quand la paix qui passe, le peuple regarde et les agressions s’en suivent
Toujours dans le périple de ce flambeau de la paix, le peuple de Kinama et de Cibitoke massés autour de la route regardaient indifféremment la paix qui passe, des murmures sous couvert d’anonymat que la rédaction a pu retenir parlent de la paix qui passe avec l’épée car des Imbonerakure semaient la terreur et des menaces en brandissant la photo de feu lieutenant général Adolphe Nshimirimana, tué au mois d’aout 2015 comme s’il aurait été tué dans ces localités et que les insurgés seraient toujours pourchassés.
Parallèlement au moment nous mettons ce point sous presse, nous apprenons que ce mardi le 13 septembre 2016 en commune Mutaho, province Gitega, les Imbonerakure ainsi que les membres de l’opposition radicale, en l’occurrence les membres du Frodebu et du Fnl d’Agathon Rwasa, se sont rentrés dedans et une liste des membres de l’opposition ont été arrêtés sur les collines Rurengera et Kinyinya. Pris par la panique, d’autres ont opté de s’enfuir dans les localités environnantes.
Enfin, dans la province de Cibitoke, à Mparambo plus exactement, un certain Antoine Nyabenda, alors qu’il rentrait des champs, a été attaqué dans l’après-midi d’hier par des gens armés de machettes. Ces derniers, qui n’ont pas encore été identifiés jusqu’à présent, l’accusaient de vols de haricot, ce que dément catégoriquement son entourage.
Burundi - Economie
Vers la simplification et la rationalisation des formalités administratives
Bujumbura, le 14 septembre 2016 (Net Press). Le ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi, de concert avec le programme des Nations Unies pour le développement, a organisé en date du 6 septembre 2016, un atelier de validation du rapport d’étude sur la rationalisation et la simplification des formalités administratives dans le cadre de la mise en œuvre du guichet unique au Burundi.
Au cour de son allocution, le ministre de la fonction publique, Felix Mpozenzi, a souligné qu’à travers le programme national de réforme de l’administration publique, Pnra, mis en place par le gouvernement du Burundi le 25 avril 2016 et qui prévoit de mettre à la performance de l’administration publique au service de cette étude de validation une fois mise en place, permettra à la population de tous les coins du pays d’acquérir les documents administratifs comme le passeport, les permis de conduire, les casiers judiciaires dans leurs provinces respectives, épargnant ainsi des déplacements couteux sur Bujumbura et assurer bien sûr le désengorgement de l’administration centrale de Bujumbura.
Burundi – Ouganda – Sécurité
Le Burundi et l’Ouganda se consultent sur le dossier des réfugiés
Bujumbura, le 14 septembre 2016 (Net Press). Le ministre ougandais en charge des réfugiés, Musa Ecweru, est attendu à Bujumbura du 14 au 17 septembre 2016 où il entend discuter avec son homologue burundais, Pascal Barandagiye, ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, sur la situation des réfugiés burundais dans ce pays suite à la crise politico-sécuritaire qui date de plus d’une année et demi.
Du côté de la version officielle, les deux hommes devraient d’abord faire l’état des lieux des réfugiés avant que l’on passe ensuite à un rapatriement volontaire des réfugiés. Selon toujours des informations officielles, autour de 90.000 réfugiés se sont déjà rapatriés suite aux progrès « tangibles » relatifs au processus du recouvrement de la paix et de la sécurité à travers tout le pays.
Cette affirmation n’est pas perçue de cette manière par l’opposition qui estime que Bujumbura est plutôt entre le marteau et l’enclume. En effet, les opposants du régime indiquent qu’il y a au moins 250.000 réfugiés burundais dans les pays voisins comme le Rwanda, l’Ouganda, la Rd Congo et la Tanzanie et que les fuites du pays se poursuivent. De surcroît, il n’y a pas de sécurité dans ces pays d’accueil, surtout en Ouganda, du fait que les Imbonerakure y sont en mission presqu’officielle pour traquer les réfugiés, ce qui avait poussé d’ailleurs les chefs d’Etat de la sous-région à déclarer clairement que la crise politique au Burundi ne concerne plus uniquement ce pays.
Les mêmes politiciens de l’opposition trouvent d’ailleurs que le régime de Bujumbura ne sait plus à quel saint se vouer d’autant plus qu’à l’occasion de la fête musulmane du mouton, le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, n’avait pas eu de complexe de déclarer que l’économie burundaise va mal suite à la fermeture des robinets par les bailleurs traditionnels, tout en demandant aux musulmans de faire un plaidoyer auprès des pays musulmans afin de voler au secours des Burundais. Quelques mois auparavant, les autorités de Bujumbura avaient indiqué qu’elles n’avaient pas besoin des aides de l’Occident et que le Burundi vivra malgré tout.
Burundi – Education
Passation d’un concours vers les écoles d’excellence
Bujumbura, le 14 septembre 2016 (Net Press). C’est aujourd’hui que les élèves qui ont été les plus méritants dans les classes de 6ème année ont passé un concours qui leur permettra de fréquenter les six écoles d’excellences désignées par le gouvernement pour cette année scolaire.
Ceux qui réussiront à ce test seront orientés dans ces écoles d’excellence qui sont légèrement différentes des écoles fondamentales. Pour les écoles d’excellence, l’on va recruter les enseignants les plus méritants, contrairement aux premières écoles. En outre, pour celles privilégiées par l’Etat, les élèves seront internes au moment où l’internat est progressivement abandonné par le gouvernement. Le seul dénominateur commun entre les écoles fondamentales et d’excellence est que le programme sera le même.
Signalons que dans la mairie de Bujumbura, deux centres ont accueilli ces examens faits de mathématiques et de français. Il s’agit du lycée Ngagara pour la mairie de Bujumbura et du lycée Saint Marc pour les élèves de Bujumbura rural. Le premier centre a accueilli 252 élèves au moment où le deuxième en a accueilli 267.