Bujumbura, le 19 septembre 2016 (Net Press). Nombreuses des populations qui font des activités génératrices de revenus à la Chaussée du Prince Louis Rwagasore se lamentent du tapage émanant d’un magasin des téléphones mobiles situé dans l’immeuble « Le Cayor ». En effet, lors de sa promotion des téléphones mobiles de type Itel, il installe des baffles juste à l’entrée de ce magasin et émet de la musique allant jusqu’à casser le tympan, au point même que les diplomates de l’institut français au Burundi ainsi que l’entourage de ce magasin sortent de leur silence pour aller se disputer avec les agents commerciaux de ce magasin afin de demander d’arrêter ce tapage mais en vain.
La responsable de ce magasin, une femme très arrogante, contactée par la rédaction ce matin le 19 septembre 2016, a indiqué gaillardement qu’elle a l’autorisation spéciale émanant de la mairie de taper les oreilles jusqu’à en casser le tympan et que les mécontents de ce tapage n’ont qu’à se moucher ou alors saisir dans ce cas à la mairie de Bujumbura.
La rédaction a contacté les services habilités de la mairie de Bujumbura qui ont indiqué que la mairie est au courant de ce manquement, mais qu’il faut attendre la fin de cette promotion jusqu’en date du 7 octobre 2016 pour que cesse ce bruit, une réponse qui n’a pas satisfait la rédaction qui s’est retournée du côté du porte-parole de la police Pierre Nkurikiye, estimant qu’il s’agit d’une sécurité menacée quelque part.
Ce dernier, qui estimait lui aussi qu’il s’agit d’une pollution par voie de bruit comme on le dit dans le domaine de l’environnement, et par voie de conséquence de scandale, a jugé bon de contacter le commissaire de la mairie de Bujumbura qui a aussitôt dépêché des policiers pour empêcher ce tapage, une réaction énergique et prompte du porte-parole de la police ainsi que du commissaire qui lui ont valu un coup de chapeau de la part des voisins de ce magasin. Ces derniers, qui ont indiqué que leurs clients leur avaient abandonné suite à ces bruits, se félicitent du fait que la situation redevienne normale.
Burundi – Sécurité
Makamba, une situation sociopolitique et sécuritaire vue par le site Bonesha Fm
Makamba, le 19 septembre 2016 (Net Press). Selon notre confrère Bonehsa Fm, du fait que le parti présidentiel se préparait la semaine passée à un anniversaire de la victoire du Cndd-Fdd, les jeunes Imbonerakure de toute la province ont été mobilisés pour collecter des fonds auprès de la population à cette fin.
Selon ce site, un certain Elie Karenzo de la commune Vugizo qui a tenté de résister à cette collecte s’est vu arrêter par le chef de colline et a passé la nuit du 10 septembre 2016 au cachot du poste de Vugizo. Dans plusieurs communes, les chefs de zone ont tenu des réunions où ils ont intimé l’ordre aux populations et de contribuer financièrement, et à participer à la fête de la victoire. Mieux, le président du conseil communal de Vugizo a sommé le conseiller socioéconomique de l’administrateur d’adhérer au parti présidentiel sous peine d’être limogé de ses fonctions.
Selon toujours notre confrère, dans la commune Nyanza-lac, un certain Thomas Manirakiza du parti Cndd de Léonard Nyangoma, a été arrêté après des bagarres avec le président du Cndd-Fdd dans cette commune. Il ne sera libéré qu’après avoir payé une amende de 200.000 francs burundais. Selon toujours ce site, les relations entre l’administration, la justice et la police sont caractérisées par l’ingérence du gouverneur de province dans les affaires de ces corps.
Burundi – Environnement
Une pluie diluvienne détruit des biens dans le pays
Gitega, le 19 septembre 2016 (Net Press). De nos jours, les Burundais commencent à sentir les effets du réchauffement climatique car, depuis bien des années, c’est la première fois dans notre pays que les premières gouttes de pluies ne sont pas disponibles au mois de septembre de l’année en cours. C’est la toute première fois que des soupçons de pluie se projettent au mois de décembre, ce qui fait croire à une disette en ce qui concerne la production, si jamais l’information venait à être avérée.
Cependant, dans certaines régions du pays, une ‘overdose’ de pluies a été remarquée, comme à Mwaro, dans la commune de Kayokwe, où la pluie mêlée de grêle s’est abattue sur une partie de cette commune, abîmant ainsi des champs. Juste à côté, dans la province de Gitega, des maisons ont été détruites dans les localités de Nyamugari, de Karera et Nyabisindu suite à une pluie diluvienne de ce weekend.
Dans la capitale Bujumbura, sans que l’on puisse établir un lien quelconque avec les intempéries, l’on a constaté que depuis ce dimanche, l’électricité fait défaut dans les quartiers de Mugoboka et de Mutanga-sud. Les populations se lamentent car elles se confrontent au problème de conservation des produits comestibles au moment où d’autres voient leurs activités commerciales bloquées. C’est notamment les gens qui possèdent des salons de coiffure, des vendeurs de lait ou des soudeurs.
Burundi – Education
Plus les jours avancent, plus les parents s’inquiètent
Bujumbura, le 19 septembre 2016 (Net Press). Depuis que la mesure de ne faire redoubler que des enfants ayant échoué aussi bien en classe qu’au test de 9ème et de 10ème année, l’on s’est rendu compte que plus ou moins 80.000 écoliers se trouvent dans une situation alambiquée d’autant plus qu’ils devront garder leurs maisons quitte à se présenter vers la fin de l’année scolaire prochaine pour passer de nouveau un concours.
Déjà la fédération qui s’occupe du bien être des enfants, Fenadeb, trouve que l’avenir de ces enfants est dans l’impasse. Les parents se posent la question de savoir comment ils vont gérer 80.000 adolescents dans la rue, sans parler de la prostitution, des grossesses précoces et non désirées pour les filles ainsi que du banditisme et de la drogue pour les garçons.
Ils souhaiteraient que d’autres mesures soient conçues par le gouvernement pour mieux protéger ces jeunes dont la chance de réussir à la fin de l’année scolaire prochaine est voisine de zéro, en plus d’autres écoliers, de même effectif si pas plus, qui subiront le même sort après le concours de l’année scolaire en cours 2016 - 2017.
Burundi – Education – Justice
Deux des élèves encore sous les verrous dans la province de Muramvya
Muramvya, le 19 septembre 2016 (Net Press). Deux élèves du collège communal de Muramvya sont encore en prison depuis le mois de juin dernier, dans le cadre du gribouillage de la photo du président de la République se trouvant dans les manuels scolaires. Ces deux élèves sont Alexis Mugerowimana, ancien doyen du collège communal de Muramvya et Parfait Irankunda.
Selon des informations livrées par la Fenadeb, ces élèves ne seraient pas poursuivis pour gribouillage de la photo du président de la République. Le juge au premier degré a maintenu leur détention préventive et en collaboration avec leurs avocats-conseils, ils ont interjeté appel à la cour d’appel de Bujumbura, mais ils n’ont pas encore été assignés jusqu’à présent. Une large opinion demande que ces élèves soient relâchés pour qu’ils ne ratent pas encore une année scolaire.
Burundi – Onu – Paix
Les Nations Unies appellent à observer la journée internationale de la paix
New York, le 19 septembre 2016 (Net Press). L’Onu indique que chaque 21 septembre de l’année, c’est une journée internationale de la paix célébrée à travers le monde. L’assemblée générale a déclaré que cette journée soit dédiée au renforcement de l’idéal de la paix, tant au sein des pays et des peuples qu’entre eux.
Le thème de cette journée sera « Les objectifs de développement durable, composantes de la paix ». Selon l’Onu, chacun d’entre nous est invité à observer cette journée, qui est une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle les hostilités doivent cesser.
A cette occasion, le Pnud-Burundi invite tous les Burundais(es), à œuvrer ensemble pour construire un avenir à l’abri des conflits. Pour Mme Natalie Boucly, directrice pays du PNUD-Burundi, « le thème retenu pour cette année, à travers les objectifs de développement durable, vient souligner comment l’élimination de la pauvreté, la protection de la planète et la prospérité contribuent à l’harmonie dans le monde, comme l’a souligné M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, le 16 septembre écoulé ».
Burundi – Sécurité
Sos-Torture publie son nouveau rapport hebdomadaire
Bujumbura, le 19 septembre 2016 (Net Press). Il s’agit du rapport n° 40 de la campagne Sos-Torture qui couvre la période du 10 au 17 septembre 2016. Comme d’habitude, il évoque des arrestations arbitraires dans plusieurs localités. Pour le rapport, au moins 27 personnes ont été arrêtées au cours d’opérations menées par des agents de la police et du service national des renseignements et ce, sans mandat présenté, encore moins le motif de l’interpellation.
Parmi ces victimes d’arrestations arbitraires, la campagne Sos-Torture dénombre 14 personnes arrêtées dans la zone Rwisabe, en commune Mutaho, province Gitega. Toutes ces personnes sont des militants de l’opposition arrêtés sur ordre des jeunes de la milice Imbonerakure, après des affrontements entre les deux groupes.
Le rapport évoqué aussi l’arrestation arbitraire d’une autre militante de l’opposition, Glorisose Kwizera. Membre du parti Msd, elle est aussi chef de quartier de Kinindo dans la ville de Bujumbura. En ce qui concerne les cas d’assassinats, SOS-Torture a pu répertorier six personnes tuées, dont trois membres d’une même famille à Mugamba dans la province Bururi. Les trois autres victimes ont été égorgées dans différentes communes à l’aide de machettes.
La campagne Sos-Torture s’inquiète fortement du cas d’un sous-officier de l’armée burundaise, l’adjudant Eddy Claude Nyongera, dont la police a annoncé son décès suite à un suicide à la grenade. Selon le rapport, cette déclaration est cependant contredite par des témoins qui rapportent que le sous-officier était en détention et dans un état très critique après une longue séance de torture dans les locaux du service national des renseignements. La campagne Sos-Torture craint qu’il ne s’agisse d’une exécution maquillée en suicide. Dans le même contexte, d’autres sous-officiers (au moins trois) ont été arrêtés au cours de la semaine mais leur lieu de détention n’est pas encore connu.
Burundi –France - Actualité
A vous la parole Mamane
Paris, le 19 septembre 2016 (Net Press). L’élection peut être un mandat cadeau, la très très démocratique est comme un puits sans fond, elle est comme la hutte du Père Noël et notre leader bien aimé, son excellence président fondateur en est le papa, le Papa Noël du Gondwanna …Tous les jours, de sa hutte magique, il sort un cadeau pour les électrices et électeurs gondwanais ….Election surprise, élection à demi tour, élection obligée et j’en passe et de meilleures.
Attends, as-tu un problème de maths ?
Aujourd’hui, les calculs qui me causent des soucis sont les mêmes qui, ces jours–ci, embêtent beaucoup de personnes en très très démocratique république qui, comme moi, regrettent un peu tard de n’avoir pas été très assidues à l’école. Aujourd’hui, j’ai, nous avons quelques problèmes d’addition, de soustraction, voire de multiplication, de pourcentage. Exemple 1+1 égal 2, mais 1et 1 ça donne 11, 5 et 3 ça peut donner 8 mais aussi 53 ou 35.
Et ne partez pas Mamane !
Et oui, j’allais oublier le dictionnaire gondwanais, le seul dictionnaire qui dit la vérité vraie, le seul dictionnaire que tu peux engueuler quand il raconte des bêtises, le petit gondwanais illustré s’est ouvert à la page « R ». R Comme l’air qu’on respire, l’air dont on a besoin en ces périodes de blocage électoral entre le président autoproclamé élu et président autoproclamé restant, vous l’avez compris chers lecteurs de l’agence Net Press, nous ouvrons notre petit gondwanais illustré à la page R, comme recomptage.