Gitega, le 7 octobre 2016 (Net Press). Selon des sources officielles, le président de la République se trouve dans la commune de Bugendana, province de Gitega, où il rencontre les responsables de la police dans tout le pays. Dans ces travaux, il est entouré par le ministre de la sécurité, celui de la défense et celle de la justice, respectivement Alain Guillaume Bunyoni, Emmanuel Ntahomvukiye et Aimée Laurentine Kanyana.
Même dans détails, il est à deviner que le compte rendu du rapport nous présentera une situation sécuritaire globalement bonne sur toute l’étendue du territoire, d’autant plus que le chef de l’Etat le dit tous les jours sur les ondes de la radio nationale, attribuant même cette sécurité à un don de Dieu.
Mais dans la capitale Bujumbura, dans la zone de Musaga, deux personnes ont été blessées se dans la soirée d’hier vers 20 heures. En effet, un policier qui travaille à la prison centrale de Mpimba se désaltérait quelque part à la 3ème avenue. Comme il avait déposé par terre son arme, un enfant d’une huitaine d’années s’est mis à la tripoter et des balles sont sorties, blessant deux personnes.
Quelques heures plus tard, vers minuit, dans la zone de Buyenzi, des bandits armés qui se sont fait passer pour des agents du service national des renseignements ont fait irruption à la 2ème avenue, n° 39 où ils ont volé des téléphones portables, entraînant 4 blessés qui ont été admis à l’hôpital, tout comme ceux de Musaga. Ils se sont dirigés vers la rivière Ntahangwa, ce qui fait qu’ils n’ont pas été identifiés.
Burundi – Justice
Le gouvernement menace de retirer le pays de la cour pénale internationale
Gitega, le 7 octobre 2016 (Net Press). Un conseil des ministres s’est tenu ce jeudi dans la province de Gitega, sous la direction du président de la République Pierre Nkurunziza. Le conseil a manifesté son intention de voir le Burundi retiré de la cour pénale internationale. Le projet de loi du conseil des ministres doit être acheminé au parlement burundaise - les deux chambres doivent être consultées – pour analyse. Dans le cas de l’affirmative, le Burundi se retirera du statut de Rome qui est à l’origine de la création de la cour pénale internationale.
Nous apprenons par le biais du premier vice-président que le projet de loi est déjà sur la table de l’assemblée nationale. Pour Gaston Sindimwo, le Burundi doit se retirer de la cour pénale internationale car elle est injuste envers les Noirs, ce qui devrait pousser les autres pays africains à emboîter le pas au Burundi, pour plus d’indépendance.
Mais du côté de l’opposition, c’est une façon pour le gouvernement de protéger les officiels qui ont commis des crimes envers les populations. Et quand bien même un pays peut se retirer de la cour pénale internationale, cela prend effet une année après la demande effective. Dans ce contexte, le Burundi qui entend se retirer de la Cpi risque d’être surpris car des enquêtes indépendantes auront terminé dans cette période. En outre, selon des experts du droit, le rtrait n’a pas d’effet de rétroactivité, d’où les criminels peuvent être poursuivis même après le retrait du pays.
Burundi – Droits de l’Homme
Une formatrice de l’Ong Trial international expulsée
Bujumbura, le 7 octobre 2016 (Net Press). Elle s’appelle Pamela Cipizzi, elle a vu dans l’après-midi d’hier son visa de séjour annulé par la police de l’air, des frontières et des étrangers, Pafe. Elle a été ordonnée de quitter immédiatement le Burundi, dans moins de 4 heures dans tous les cas. Son organisation dispensait des cours à l’endroit des juristes sur la saisine du comité contre la torture et la commission africaine des droits de l’homme.
La veille, cette activiste des droits de l’homme exposait sur le fonctionnement de la cour pénale et un ordre lui a été intimé d’arrêter ses activités. Elle a été informée qu’elle doit quitter le Burundi, sans plus de détails, d’autant plus qu’on lui disait que la décision est venue d’en haut.
Elle a indiqué qu’elle avait eu visa pour un travail très bien connu qu’elle devait faire dans ce pays, raison pour laquelle elle ne comprend pas pourquoi elle doit être chassée sans connaître le motif de cette décision.
Burundi – Onu – Sécurité
Le sénat produit un contre rapport à envoyer dans le monde entier
Bujumbura, le 7 octobre 2016 (Net Press). Un débat a été organisé toute la journée d’hier par les sénateurs burundais qui échangeaient sur le rapport des experts internationaux. Tous les termes étaient autorisés car pour certains sénateurs, ces experts sont tout simplement des escrocs ou des soi-disant experts. Pour d’autres, le rapport ne reflète pas la réalité car il contient des mensonges propagés par des ivrognes qui se sont entretenus avec les experts.
D’autres ont demandé que les auteurs du rapport soient traduits en justice, auprès d’un tribunal à contacter. Pour ces élus donc, ce rapport a l’objectif de déstabiliser le Burundi à l’instar de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.
A la fin des discussions, les sénateurs ont été priés de rester sur place et d’attendre que le secrétariat transcrive les propos des sénateurs. Le communiqué final a été lu dans l’après-midi d’hier et le sénat a décidé d’envoyer ce document dans toutes les ambassades du monde entier pour manifester son mécontentement.
Burundi - Société
La Croix Rouge burundaise au chevet de la population de Bubanza
Bubanza, le 7 octobre 2016 (Net Press). La Croix Rouge burundaise, appuyée par la Croix Rouge de Belgique (communauté flamande), a procédé au lancement officiel des travaux d’adduction d’eau potable de 21.42 km avec un débit de 2.5 litres par seconde. Les bénéficiaires de cette adduction d’eau sont au nombre de 10. 603 ménages, 6 écoles fondamentales, 2 lycées communaux, 3 établissements de santé, un centre de négoce et un camp militaire situé dans la localité de Kagwema, commune Gihanga, province Bubanza.
Selon un communiqué rendu publique le 6 octobre 2016, la commune de Gihanga a financé les travaux d’études qui ont été techniquement appuyés par l’agence d’hydraulique et assainissement en milieux rural (Ahamr). La Croix Rouge du Burundi va alors financer et mettre en œuvre l’exécution des travaux dont le coût est estimé a plus de 400 millions de francs burundais et la durée d’exécution et de 3 mois.
Selon le secrétaire général de la Croix Rouge du Burundi, Anselme Katiyunguruza, les statistiques montrent que sur 2.913 collines que compte le Burundi, la province de Bubanza est parmi les 3 provinces, en plus de Kirundo et de Muyinga qui sont victimes d’un manque criant d’eau, au point que les habitants de la colline Kagwema, commune Gihanga, province Bubanza, risquent leur vie en allant s’approvisionner dans la rivière Rusizi. Cette circonscription reste victime des maladies endémiques comme le cholera et que l’adduction d’eau potable s’inscrive dans la logique de prévention contre ces maladies .
Burundi - Colombie – Politique
Le président colombien primé prix Nobel de la paix
Bogota, le 7 octobre 2016 (Net Press). Le président colombien, Juan Manuel Santos, pour avoir négocié avec la guérilla Force armée pour la libération de la Colombie, un accord de paix signé avec le chef du mouvement armé Rodrigo Londono, plus connu sous le nom de « Timochenko », le 26 septembre 2016 dernier à Carthagène en Colombie. Cet accord de paix a été signé après quatre années de négociations à la Havane et est destiné à mettre fin à 52 ans de conflit armé.
Mais les Colombiens interrogés par referendum le 2 octobre 2016 ont dit « non » à l’accord avec une courte majorité (50,21 pourcent) contre (49,78 pourcent) pour oui, un referendum marqué par une forte abstention.