New York, le 14 octobre 2016 (Net Press). Il s’appelle Jamal Benomar, il est l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, il doit se rendre de nouveau à Bujumbura pour discuter avec les autorités burundaises. Cette décision fait suite au rejet du gouvernement en ce qui concerne le déploiement des forces de protection de la population, à travers la résolution 2303.
Selon ses propres informations, il est mandaté pour mieux comprendre les problèmes du gouvernement burundais et d’expliquer encore au même gouvernement la mission de l’Onu. Jamal Benomar indique qu’il doit discuter et aller de l’avant.
Pour l’envoyé spécial de Ban Ki-Moon, la solution à la crise burundaise viendra d’un dialogue inclusif de tous les politiciens burundais, arguant que les dix dernières années, lors de la guerre civile qui a fait plusieurs morts, les Burundais se sont mis ensembles et ont trouvé des solutions, avec l’assistance de la région et de la communauté internationale. Sinon, a-t-il conclu, l’avenir de ce pays est entre les fils et les filles burundais et il est convaincu que les Burundais sont en mesure de résoudre leurs problèmes.
Burundi – Onu – Sécurité
La société civile burundaise demande à l’Onu la mise en place rapide de ses résolutions
Bujumbura, le 14 octobre 2016 (Net Press). Des associations de la société civile ont saisi, en date du 12 octobre 2016, le secrétaire général de l’Onu pour lui demander la mise en place rapide des résolutions 2303 du conseil de sécurité des Nations Unies et A/Hrc/33/L.31 du conseil des Nations des droits de l’homme en vue de la protection de la population burundaise et l’investigation des crimes commis au Burundi.
En effet, ces organisations de la société civile indiquent que malgré la bonne volonté de la communauté internationale, le Burundi continue de bloquer toute voie de solution et n’oppose que refus et déni aux propositions et aux faits pourtant avérés. Pour la société civile, cela est une façon de protéger les officiels qui ont commis des crimes dans ce pays. Elle indique que sans être exhaustive, elle a donné des exemples de décisions que le Burundi a prises ces derniers temps et elle en a donné 13 au total.
Pour cela, la société civile a demandé au conseil de sécurité des Nations Unies de mettre en application sans délais, sa résolution 2303 du conseil de sécurité des Nations unies et celle A/Hrc/33/L.31 du conseil des Nations des droits de l’homme en vue d’établir les faits et les responsabilités. Elle demande également d’envoyer une force de protection de la population agissant sous le chapitre le chapitre VII de la charte des Nations unies afin de prévenir un autre génocide dans la sous région. Elle demande enfin de rapatrier les troupes burundaises en mission de paix à l’étranger.
A la cour pénale internationale, la société civile demande d’entamer sans tarder des enquêtes en vue d’établir les faits et les responsabilités et poursuivre les auteurs des crimes graves commis au Burundi depuis le déclenchement de la crise en cours.
Les organisations signataires sont l’Acat Burundi, l’association des mamans célibataires (Amc), l’association burundaise pour la protection des droits humains et des détenus (Aprodh), la Cosome, la coalition burundaise pour la Cpi, le collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi (Cavib), le Focode, le Forsc, la ligue Iteka, le réseau des citoyens probes (Rcp), Sos-Torture/Burundi et l’Union burundaise des journalistes.
La ligue des droits de l’homme Sonera et l’association de lutte contre le génocide, Ac-Génocide Cirimoso indiquent qu’elles prennent faits et causes des autres membres de la société civile. Les personnalités suivantes ont eu copie de cette correspondance, Mme la présidente de la commission de l’Union africaine, le président en exercice du sommet des chefs d’Etat de la communauté d’Afrique de l’Est et le président ougandais en tant que médiateur dans le conflit burundais.
Burundi – Economie
Le poste d’Akanyaru-bas fermé temporairement
Ngozi, le 14 octobre 2016 (Net Press). Le commissaire général de l’office burundais des recettes (Obr), Léonard Sentore, a sorti un communiqué ce mardi le 11 octobre 2016 qui interdit le trafic des marchandises traversant le poste frontalier de Kanyaru-bas entre le Burundi et la République rwandaise, situé en commune Busiga, province Ngozi, au nord du Burundi.
Le commissaire Sentore affirme que depuis le mois de juillet 2016, il s’observe l’absence du trafic des marchandises traversant le poste frontalier de Kanyaru et que c’est dans le but de mieux gérer les ressources humaines y affectées ainsi que les moyens matériels y alloués qu’il a pris la décision d’informer les opérateurs économiques, des agences en douanes, des usagers du commissariat ainsi que l’administration locale que le poste Akanyaru-bas est temporairement fermé et qu’en cas de besoin, des services des communautés des affaires, de l’administration locale et de la population, sont demandés de se rendre au bureaux et postes des douanes les plus proches, et que tout passage des marchandises par ce poste après la signature de ce communiqué sera qualifié de manœuvre frauduleuse
Burundi – Tchad - Politique
« Un, puis deux, Trois, non finalement c’est deux », dixit Deby
N’djamena, le 14 octobre 2016 (Net Press). Des exclamations mêlées des indignations proviennent d’un peu partout du fait que l’éternel président tchadien, Idriss Deby Ithno, au pouvoir depuis le 28 février 1991, vainqueur de toutes les élections (1996, 2001, 2006, 2011 et enfin 2016) et président en exercice de l’Union africaine, né à Berdoba (sud –Est Fada), musulman, fils d’un berger de la grande ethnie zaghwa, proche de famille Toubou, pilote de formation en France qui n’est pas loin des mathématiques, un simple calcul un, deux et trois lui casse la méninge. Finalement, après une année d’hésitation, il trouve que c’est deux en annonçant à travers la radio allemande Deutsche Welle que le président burundais Pierre Nkurunziza a bel et bien purgé son 1er mandant légal, pour entamer son 2ème mandat qui prendra fin en 2020.
La même opinion n’arrive pas à comprendre comment le président tchadien Idriss Deby Ithno, au mois de janvier dernier, a mandaté une importante délégation de haut niveau de l’Union africaine pour tenter de convaincre le président Nkurunziza d’abandonner son troisième mandat au risque de plonger son pays dans le chaos. Un pilote de formation à l’institut aéronautique Arnaury la Grange en France, un simple calcul peut –il lui casser le méninge ? S’exclame cette opinion. Elle va même très loin en lisant entre les lignes que le président Nkurunziza serait en bonne grâce avec l’Union Africaine après avoir coupé le cordon ombilicale avec la cour pénale internationale, une réussite pour les présidents africains qui indexent cette haute juridiction pénale internationale comme menant une politique de deux poids deux mesures pour traquer seulement les Africains.
Quand l’Union africaine part, qui sera au chevet du Burundi ? S’interroge une large opinion
Après une longue et dure année que traverse le Burundi depuis la crise politico –sécuritaire, humanitaire et diplomatique, le peuple burundais avait placé son unique espoir à l’Union africaine pour tenter de convaincre Nkurunziza d’organiser un dialogue inclusif pour tenter de résoudre pacifiquement les conflits burundais et l’espoir s’est éteint quand le président tchadien et président en exercice de l’Union africaine Idriss Deby Ithno vient de légitimer le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, conclut cette opinion.
Burundi – Société
Le banditisme augmente d’un cran à Bujumbura
Bujumbura, le 14 octobre 2016 (Net Press). Le phénomène se passe dans les deux Mutanga, Nord et Sud, où des personnes en tenue civile font payer à des commerçants des taxes sur la cigarette dite Intore, fabriquée au Rwanda, arguant que ce type de tabac n’est pas du tout autorisé sur le sol burundais.
Après vérification de l’information, il s’est avéré que ces personnes sont des escrocs et que ce type de cigarette entre légalement dans le pays. La police indique qu’elle est au courant de ce banditisme et qu’elle mène ses enquêtes pour les traquer.
Burundi – Nécrologie
Départ pour l’Eternité de Vincent Nkeshimana
Bruxelles, le 14 octobre 2016 (Net Press). La rédaction vient d’apprendre que notre confrère, le journaliste Vincent Nkeshimana, s’est éteint ce matin à Bruxelles, des suites d’une maladie. Il avait quitté Bujumbura il y a quelques semaines et l’on apprend que la mort a frappé à la porte de son hôpital.
Vincent Nkeshimana a fait ses études universitaires à l’Université du Burundi, faculté des lettres et sciences humaines, département d’Histoire qu’il a suivi avec brio. Il a terminé ses études supérieures par une soutenance de son mémoire le 1er mars 1993 et a commencé son travail de fonctionnaire la même année au ministère de la jeunesse, des sports et de la culture. Quelques temps après, il changea de ministère et embrassa la carrière journalistique à ma radio et télévision nationales comme reporter à la télévision.
Il goûta aussi au secteur privé car quelques années après la télévision, Vincent Nkeshimana est devenu le deuxième directeur de la Maison de la Presse après le départ de Cyprien Ndikumana, une tâche qu’il occupa jusqu’à son départ pour la direction de la radio Isanganiro. Après son mandat, il s’est fait enrôler à l’Institut Panos Grands Lacs où il prestait jusqu’à présent.
Ce talentueux journaliste, qui a laissé satisfaction partout où il a été, vient de rendre l’âme à l’âge de 50 ans, laissant derrière lui une femme, Louise Bariyuntura et cinq beaux enfants qui sont encore dans la minorité.