Bubanza, le 7 novembre 2016 (Net Press). La scène macabre s’est passée hier dans une pâtisserie basée à Muzinda de la commune Rugazi, en province de Bubanza. En effet, une personne a été tuée et 22 autres hospitalisées suite à de la consommation du lait de soja empoisonné. Parmi les 22 qui ont été victimes de cet aliment, 11 personnes sont de la famille du pâtissier, y compris celui qui a trouvé la mort.
Selon des informations recueillies sur place, un malfaiteur aurait mis du poison dans le lait et il est demandé à tous les vendeurs de bien surveiller ce qu’ils servent à leurs clients. Quant au lait, il a été envoyé à Bujumbura, à l’institut national de santé publique pour diagnostic. De son côté, la police aurait entamé des enquêtes pour identifier celui qui aurait commis ce crime.
Burundi - Sécurité
Quand Ndikuriyo appelle le peuple Burundais a gardé le sang froid
Makamba, le 7 novembre 2016 (Net Press). Encore des rebondissements des propos haineux anti Occident de la part du président de la chambre haute du parlement Reverien Ndikuriyo, lors des travaux communautaires de ce samedi le 5 novembre 2016 sur la colline Kanzege de la commune et province Makamba.
Il a affirmé haut et fort que les Européens veulent chasser du pouvoir le président Nkurunziza afin de piller les gisements de nickel localiser à Musongati et il en a profité pour lancer un appel vibrant au peuple burundais, l’invitant à garder le sang froid pour résister contre cette éventuelle invasion.
Reverien Ndikuriyo affirme en outre dans ces propos : « Certains Occidentaux veulent déstabiliser le Burundi uniquement pour la richesse qu’il détient dans son sous sol ». Devant la foule ressemblée, il a ajouté : « Ces pays nous trompent en nous interdisant de nous intéresser à notre sous sol et comme prétexte, ils nous racontent que ce qui est en dessous appartient à Satan et qu’il faut regarder au dessus de nous, vers le ciel, où se trouve le bon Dieu.
Parallèlement, 7 personnes ont été arrêtées ce dimanche le 6 novembre 2016 dans la réserve naturelle de la Rukoko mais il n’y a pas unanimité sur le lieu de cette arrestation. Les uns disent qu’ils ont été arrêtés en train de pêcher dans les eaux de la rivière Rusizi au moment ou d’autres affirment que les traqués cherchaient du bois de chauffage. De leur côté, les sources policières de Bubanza indiquent qu’elles ont été traquées pour des raisons d’enquête, car elles sont suspectées de collaborer avec les groupes armés.
Burundi – Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport ordinaire
Bujumbura, le 7 novembre 2016 (Net Press). Ce rapport n° 47 couvre la période du 20 octobre au 5 novembre 2016 et évoque des arrestations arbitraires durant la semaine sous observation ainsi que des assassinats et autres violations des droits de l’homme. Selon la campagne Sos-Torture, les auteurs de ces crimes répertoriés sont des jeunes Imbonerakure affiliés au Cndd-Fdd au pouvoir, également accusés d’être à l’origine d’une disparition forcée signalée dans la zone de Musaga en mairie de Bujumbura.
Selon toujours ce rapport, plus ou moins 60 personnes ont été arrêtées, dont une rafle opérée à Burambi ainsi que 22 personnes autres qui se trouvaient dans un bus à Nyakararo. Deux autres personnes ont également disparu, deux fidèles d’une église à Buringa dans la commune de Gihanga, province. Par ailleurs, trois civils ont été tués et d’autres blessés durant la période du 29 au 5 novembre 2016, dont un militant du parti d’opposition Fnl lynché à coups de gourdins par des miliciens dans la commune Matongo de la province Kayanza, sous le regard complice des responsables locaux de la police et de l’administration, selon toujours Sos-Torture.
Burundi – Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin mensuel n°7
Bujumbura, le 7 novembre 2016 (Net Press). Il s’agit d’un condensé des informations des bulletins hebdomadaires du mois d’octobre 2016. D’après cette ligue, ce rythme lui permet de dégager mensuellement les grandes tendances qui se dessinent par rapport aux violations des droits de l’homme, de mettre en exergue les violations majeures, d’alerter à temps sur les graves violations des droits humais et sur la dégradation de l’état sécuritaire dans le pays.
Il revient sur les grandes tendances observées car ce rapport affirme qu’il y a eu au moins 30 cas d’allégations de violations et de violations du droit à la vie, au moins 14 cas de tortures, traitements cruels, inhumains ou dégradants, au moins 3 cas de violences basées sur le genre et au moins 272 personnes qui ont été victimes d’arrestations et détentions arbitraires.
La ligue Iteka trouve également que des militaires et des policiers des anciennes Fab continuent de faire l’objet de séquestration, d’arrestations arbitraires, de tortures et d’assassinats. Pour cette ligue, au moins 3 militaires ont été tués, 2 arrêtés et 1 torturé et le phénomène inquiétant des cadavres dans des rivières ou jetés dans différents endroits refait surface.
Comme d’habitude, les bulletins ou les rapports de la ligue Iteka terminent par des recommandations à l’endroit du gouvernement, de la communauté est-africaine, de l’Union africaine, de la communauté internationale, des Nations unies, de la cour pénale internationale et à l’endroit de la population burundaise.
Burundi – Politique
Le part Upd-Zigamibanga réintègre le Cnared-Giriteka
Bruxelles, le 7 novembre 2016 (Net Press). Selon un communiqué de cette plate-forme politique de ce matin, le président du parti Upd-Zigamibanga, Chauvineau Mugwengezo, a annoncé en date du 5 novembre 2016 la réintégration de sa formation politique dans le Cnared. Cette plate-forme prend acte de ce retour et salue un geste responsable et patriotique d’autant plus qu’elle est convaincue que la lutte contre le pouvoir de Bujumbura requiert un vaste rassemblement de toutes les forces vives de la Nation burundaise en général et de tous les partis politiques épris des vertus de démocratie et d’un Etat de droit au Burundi.
Le Cnared félicite la nouvelle direction du parti Upd-Zigamibanga et lui souhaite pleins succès dans sa nouvelle dynamique. Il réaffirme son ouverture à toutes les forces vives de la Nation burundaise qui souscrivent aux textes fondateurs de la plate-forme. Il profite enfin de cette occasion pour convier une fois de plus toutes les forces vives de la Nation aux manifestations devant les bureaux de la cour pénale internationale à La Haye le 11 novembre 2016 à 11 heures.
Burundi – Droits de l’Homme
L’Olucome s’exprime la radiation définitive et suspension des activités de dix Osc
Bujumbura, le 7 novembre 2016 (Net Press). D’emblée, cet observatoire trouve que si réellement le gouvernement du Burundi croit à la démocratie, à la bonne gouvernance et à la transparence, il ne devrait pas verrouiller avec des cadenas l’espace des libertés publiques au Burundi. L’Olucome indique avoir appris avec regret la radiation définitive de cinq organisations de la société civile burundaise par une ordonnance du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique du 19 octobre 2016.
Presqu’au même moment, le 24 octobre 2016, le même ministre a sorti une autre ordonnance portant suspension provisoire des activités de cinq associations sans but lucratif. Pour cet observatoire, il s’agit des organisations qui défendent les droits de le personne humaine qui ont été visées par ces sanctions alors que le Burundi a adhéré à la déclaration universelle des droits de l’homme d’une part et connaît actuellement des problèmes sur la violation des droits humains d’autre part.
Il se rend compte que cette décision a été prise par le ministre de l’intérieur sans fonder sa décision sur un jugement coulé en force de chose jugée, ce qui n’a pas été le cas malheureusement. Pour l’Olucome, si cette voie avait été empruntée, la justice aurait écouté toutes les parties pour savoir à qui revient la faute tout en sachant que l’Etat peut aussi se tromper. Il soutient la proposition de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, qui va dans le sens de rapprocher les deux parties, en l’occurrence le gouvernement et les dix organisations.
Il encourage enfin toutes les organisations de la société civile burundaise, malgré les difficultés de terrain, à continuer leur combat inscrit dans leur mission conformément à la loi en vigueur au Burundi sans crainte et avec énergie en vue de promouvoir la cohésion sociale et un développement durable de notre pays.
Burundi – Usa - Politique
Barack Obama en Floride à la campagne pour Hillary Clinton
Floride, le 7 novembre 2016 (Net Press). Deux jours avant les élections américaine, le président américain, Barack Hussein Obama, toujours très populaire, s’est rendu en Floride, au sud des Etats-Unis, pour faire la campagne aux cotés de son ancienne secrétaire d’Etat et candidate démocrate, Hilary Clinton, pour la consultation populaire de ce mardi le 8 novembre 2016.
Devant une foule immense, Barack Obama a lancé un appel aux Hispaniques, aux Noirs et aux Blancs qui constituent plus de 20 millions d’habitants de s’unir comme un seul homme, pour élire Hillary Clinton, au risque de voir la puissance américaine passer par les fenêtres. Signalons que la campagne a été agrémentée par les chansons du célèbre chanteur américain Stevie Wonder, qui a composé une chanson pour Hillary Clinton.
Signalons également qu’une nouvelle donne vient de s’inviter dans cette campagne. Le Fbi a indiqué en date du 5 novembre qu’il ne poursuivra pas Hilary pour ses emails, ce qui a bouclé la bouche de son rival Donald Trump, qui ne revenait que sur ce scandale ces derniers jours. Rappelons que cette affaire avait été soulevée à 10 jours des élections, ce qui avait déstabilisé le camp démocrate. Malgré cela, Hilary Clinton a toujours gardé 5% d’avance sur son rival à 48% contre 43% pour Donald Trump.
Des observateurs des élections aux Etats-Unis indiquent que depuis l’annonce de cette police fédérale à 48 heures des élections, la confiance a augmenté d’un cran chez Hilary Clinton dont tous les sondages donnent pour le moment gagnantes. Lors de cette révélation de la Fbi, Donald Trump n’a pas tardé à réagir et à dénoncer des manœuvres dilatoires de la part du camp démocrate.
Au soir de la campagne des Clinton, un fait de société s’est également invité dans la famille des Clinton. En effet, le nommé Danny Williams, âgé de 30 ans, a effectué une requête de paternité, affirmant qu’il est le fils naturel de l’ancien président américain Bill Clinton. Il a et tenté de convaincre Bill Clinton de faire un test Adn prouvant sa descendance sur Bill Clinton. Sa mère Bobby Ann Williams affirme qu’elle avait couché avec l’ancien président américain plus de 13 fois.
Ce n’est pas la première fois que Bill Clinton a de tels ennuis. Quand il était encore aux affaires, il a été attrapé avec Monica Lewinsky, une stagiaire à la Maison blanche à l’époque. Au moment où tout le monde parlait de scandale, il avait eu un soutien confortable d’une certaine …. Hilary Clinton qui demandait aux détracteurs de son mari s’il y a une fille qui pourrait résister à la beauté de son mari.