Bujumbura, le 10 novembre 2016 (Net Press). Agathon Rwasa, qui se définit comme premier vice-président de l’assemblée nationale, comme leader de l’opposition politique et comme président des Fnl indépendants, a adressé ses félicitations hier à Donald Trump, le président élu des Etats-Unis.
Dans sa correspondance, il écrit : « J’ai l’honneur de vous adresser, en ma qualité de leader de l’opposition au Burundi, mes sincères félicitations à l’occasion de votre élection pour présider aux destinées des Etats-Unis d’Amérique. Puisse votre leadership influer sur l’alternance politique et le développement en Afrique ainsi que sur la recherche de solutions durables à la crise burundaise… ».
Donald Trump devient un enjeu important pour la classe politique burundaise car tout le monde tient à lui adresser des messages de félicitations, à commencer par le président Pierre Nkurunziza. Rappelons que le secrétaire général du Cndd-Fdd, le général Evariste Ndayishimiye, a tenu également à féliciter vivement le président élu, à vouloir renforcer les relations entre les Etats-Unis du parti des Républicains et le Burundi du Cndd-Fdd.
Comme la rédaction avait déjà eu l’occasion de le mentionner, le pouvoir et ses satellites ont très satisfaits de la victoire du républicain Trump, mais ils n’ont jamais pris en considération le fait qu’en matière de politique africaine, les démocrates et les Républicains ne présentent pratiquement aucune différence. En outre, quand les Etats-Unis ou d’autres pays anglo-saxons veulent des informations sur le Burundi, ils posent des questions à la Belgique et non au secrétaire général du Cndd-Fdd comme il l’a laissé entendre.
La classe politique avait donc intérêt à observer à la loupe l’administration Trump car, comme il a surpris les Américains en se faisant passer président contre toute attente, il peut également surprendre la classe politique de notre pays car, comme il l’a prouvé à maintes reprises, il est imprévisible.
Burundi – Justice
La justice burundaise tente de chercher des justiciables pour comparution
Bujumbura, le 10 novembre 2016 (Net Press). Le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi a émis un mandat d’arrêt international à l’’necontre de Bob Rugurika, directeur de la radio publique africaine. Il a demandé à son ministre de tutelle de s’adresser à son collègue des relations extérieures pour qu’il délivre ce mandat à l’Afrique du Sud où ce journaliste pourrait être. La justice burundaise demandé au pays de Mandela d’extrader le directeur de la radio détruite en date du 14 mai 2015.
La même autorité judiciaire a également émis des assignations à domicile inconnu à plusieurs personnes dont Me Lambert Nigarura, Me Armel Niyongere et Me Vital Nshimirimana. Signalons que la justice burundaise fait savoir que les enquêtes se poursuivent pour identifier les assassins de Hafsa Mossi, tuée dans la matinée du 13 juillet 2016 non moins de son domicile basé à Gihosha.
Selon des informations qui viennent de nous parvenir, la major Désiré Uwamahoro, ancien commandant de la brigade anti-émeute, a atterri en début d’après-midi dans les enceintes de Mpimba
Burundi-Sécurité
Encore une fois le scenario de Mpanda refait surface
Ruyigi, le 10 novembre 2016 (Net Press). Après que le cimetière de Mpanda fut victime d’un phénomène bizarre perpétré par des sujets qui déterrent les morts pour vendre les tôles, ce scenario refait surface dans le cimetière de Sanzu, commune et province Ruyigi où 6 malfaiteurs ont été appréhendés par la police.
Selon le commissaire provincial de la police à Ruyigi, Edouard Makoko, ces malfaiteurs ont été surpris en train de détruire les tombes de cette localité pour aller vendre les tôles qui les recouvrent. La même source indique que les dossiers de ces malfaiteurs se trouvent déjà au parquet de la République de Ruyigi pour l’inculpation et promet que ces réseaux vont être démantelés.
Vers le sud du pays, 4 hommes ont été arrêtés ce lundi le 7 novembre 2016 à Ruteme de la commune Bugarama par la police. Ils sont accusés de complicité de meurtre en date du 10 octobre 2016 où un membre local du parti Cndd-Fdd et directeur de lycée municipal de Ruteme a été tué. Il est demandé à la police de présente des témoins à charges, et à défaut, les relâcher. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que la police n’a pas emmené lesdits témoins, ce qui fait dire aux détenus qu’ils sont poursuivis pour des mobiles politiques.
Burundi - Education
« Pour avoir des dirigeants bien éduqués et visionnaires il faut éduquer les jeunes », dixit Barankitse
Bruxelles, le 10 novembre 2016 (Net Press ). La fondatrice de la Maison Shalom, Marguerite Barankitse, dite Maggy, a déclaré que « le pouvoir de Bujumbura a voulu nous enterrer, mais il a oublié que nous sommes des graines, par notre courage, nous allons l’étonner, le surprendre, nous allons construire un pays paisible avec des jeunes bien formés dans les meilleures universités », dans un entretien avec le journal Iwacu.
Marguerite Barankitse dit qu’elle est en train de décrocher des bourses d’études pour les détenteurs des diplômes de licence ou Bac +3 aujourd’hui en exil au Rwanda ou ailleurs, dans les meilleures universités du monde, en l’occurrence en Inde où elle vient d’obtenir 15 bourses avant de négocier les bourses en Italie, aux Etats Unis d’Amérique.
A la question de savoir si Bujumbura la considère comme opposante politique, Barankitse dit que ses œuvres comme les micro finances, l’hôpital Rema de Ruyigi ont profité à toutes les couches de la population, avant d’ajouter qu’elle reste l’amie de la nation.
Burundi - Usa – Politique
Aurait –il refusé le troisième mandat ou quatre pattes dans le même lit conjugal ?
Washington, le 10 novembre 2016 (Net Press). Des humours ne cessent de parvenir à la rédaction où l’élection surprise du 45ème président américain, Donald Trump, a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En effet, l’on dit que le peuple a bien compris la démocratie, comme Dieux règne sur la terre et l’univers et qu’il a refusé le troisième mandat des démocrates et aussi refuser que quatre pattes, les unes de l’ancien président démocrate Bill Clinton et celles de la présidente Hillary Clinton et l’ancienne première dame puissent partager la même chambre et le lit conjugal à la maison Blanche.
Poursuit la même source, comme du temps des élections de 1993 où les frodebistes, pour enterrer le pouvoir monopartite et monocolore qui avait régné sur le Burundi depuis 30 ans sans partage, une large partie des fidèles de Ndadaye disait par humour « nous pouvions même élire le corbeau en costume vert blanc au lieu que Buyoya gagne les élections de 1993 ». Le peuple américain n’a pas voté par amour Donald Trump et que c’était pour empêcher que le pouvoir d’un Etat à la démocratie très avancée ne puisse être transmis de la femme au mari ou que les démocrates ne puissent par faire le troisième mandat (Bill Clinton, Barack Obama et Hillary Clinton).