Bubanza, le 11 novembre 2016 (Net Press). C’était hier soir vers 20 heures que des tirs nourris ont été entendus dans la localité de Kagwema de la commune Gihanga dans la province Bubanza. Selon des sources policières, il s’agissait des bandits armés qui étaient en train de voler dans des ménages.
Au cours de ces tirs, un policier a été blessé mais les objets volés ont été tous saisis, selon toujours les sources policières. Les activités sur cette route menant vers la province de Cibitoke ont repris vers 21 heures.
Burundi – Etats-Unis – Sécurité
Les Etats-Unis renouvellent leurs sanctions d’une année
Washington, le 11 novembre 2016 (Net Press). Le président sortant des Etats-Unis, Barack Obama a pris l’une de ses dernières décisions de président, de prolonger les sanctions à l’encontre de 4 policiers et militaires influents dans ce pays. Il s’agit du commissaire de police Alain Guillaume Bunyoni, ministre de la sécurité, du général Cyrille Ndayirukiye, putschiste en prison, du général Godefroid Niyombare, putschiste en exil et de Godefroid Bizimana, directeur général adjoint de la police nationale du Burundi (Pnb).
Dans une correspondance du 9 novembre 2016, le président a souhaité que ces sanctions soient prolongées d’une année. Les personnes ci-haut mentionnées sont soupçonnées d’avoir pris une part active dans la violation massive des droits de l’homme lors des manifestations qui ont suivi la déclaration de Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à la tête du pays.
Burundi – Médias
Arrestation d’un journaliste cet après-midi
Bujumbura, le 11 novembre 2016 (Net Press) . Alors que nous mettions sous presse, nous apprenons que notre confrère Léon Masengo, directeur a.i. de la radio Bonesha brûlée le 14 mai 2015, a été arrêté cet après-midi. Les premières informations indiquent qu’il a été arrêté au parquet dans la commune de Mukaza où il tentait de suivre la comparution du major Désiré Uwamahoro.
Pour le moment, l’on n’a pas encore d’information sur le lieu de détention de ce journaliste mais son arrestation prouve à suffisance que le régime veut un black out total sur cette affaire qui certainement pourrait impliquer des autorités influentes de ce pays.
Burundi – Sécurité
Une libération en milieu de procédure
Muramvya, le 11 novembre 2016 (Net Press). Les trois individus accusés de commanditer une attaque à la grenade sur la colline Ruhinga, zone Shombo, commune et province Muramvya le 31 octobre dernier et qui avait couté la vie à un marchand de bétail et blessé trois autres dont un enfant qui les accompagnaient, ont été libérés en pleine discrétion par l’un des responsable de la police de Muramvya.
Selon des sources locales, les officiers de la police judiciaire dans cette entité administrative poursuivraient leurs investigations et ils étaient sur le point de dénicher les assassins et les présenter aux instances judiciaires. Les familles des victimes crient au scandale et lancent un appel vibrant aux autorités administratives et policières de traquer de nouveau ces criminels aujourd’hui libres afin de les inculper devant la justice.
Quand l’Etat inquiète l’Etat
Sur un autre chapitre, l’administrateur de la commun de Ngozi, Songambere Radjabu, accompagné d’un imposant effectif de policiers lourdement armés, ont fait irruption ce jeudi le 10 novembre 2016 dans les enceintes des bureaux régionaux de la Mutuelle de la fonction publique et bureau régional de l’Ombudsman de Ngozi pour procéder à la fermeture de ces bureaux, selon des sources locales.
Songambere Radjabu dit que la Mutuelle de la fonction publique doit à la commune des arriérées oscillant autour d’un millions cinq cent mille de nos francs. La réouverture a été faite sous la médiation du bureau régional de l’Ombudsman de Ngozi.
Burundi – Usa – Politique
Pourra –il rassurer la confiance aux Burundais ?
Washington, le 11 novembre 2016 (Net Press). L’élection surprise du magnat de l’immobilier américain, Donald Trump, semble inspirer la confiance de toute la belligérance burundaise. La plateforme de l’opposition burundaise estime que Donald Trump, via l’hexagone, va frapper fort sur Bujumbura pour contraindre le pouvoir d’organiser un dialogue inclusif qui déboucherait sur le pouvoir de transition.
La mouvance présidentielle, à travers des félicitations venant de tous les coins, y compris le président du Radebu et le seul membre de son parti, Jean de Dieu Mutabazi, espère que Donald Trump va contribuer à la renormalisation des relations entre le Burundi avec la Maison blanche et le reste du monde occidental.
Trump qui veut recoloniser l’Afrique, rassure-t-il Bujumbura ?
Bon nombre d’opinions qui disent que les républicains, dans leur politique étrangère, n’utilisent pas les démarches diplomatiques aux résolutions de conflits planétaires, et l’ex président irakien Saddam Hussein, s’il serait encore en vie, aurait une leçon à apprendre aux pays africains qui ne cessent de faire des messages de félicitations à Trump dans l’espoir qu’il va légitimer la mauvaise gouvernance qui y sévit.
Des questions se posent sur ces félicitations pour celui qui veut recoloniser l’Afrique pour la retirer des griffes des barbares. Donald Trump, sera-t-il un grand chéri de la mauvaise gouvernance et des corruptions qui gangrènent une bonne partie de l’Afrique ? Sera-t-il aux côtés de Bujumbura qui semble ne pas accepter à participer aux négociations inclusives ? Emboitera-t-il le pas à l’administration démocrate de Barack Obama qui privilégiait la voix diplomatique à la résolution des conflits burundais ? Nombreux observateurs disent que Bujumbura aura du pain sur la planche sous l’administration républicaine qui sera dirigée par Trump car chez les républicains, les conflits planétaires se résolvent par des frappes.
Burundi - Usa – Politique
Des scénarios de Mutakura, Musaga, Nyakabiga, Kanyosha refont surface aux Etats Unis
New York, le 11 novembre 2016 (Net Press). Après l’élection surprise du magnat de l’immobilier, le républicain Donald Trump, ce mardi le 8 novembre 2016, des scénarios poches des communes urbaines de Bujumbura, en l’occurrence Musaga, Nyakabiga, Cibitoke, Ngagara, Kanyosha et Kamesa où, après l’annonce de Nkurunziza de briquer son troisième mandat ainsi que son élection, les habitants de ces localités ont embrassé les rue pour contester le 3ème mandat de Nkurunziza.
Les villes de la démocratie très avancée (Les Etats-Unis d’Amérique) ont été le théâtre d’une série de contestations contre l’élection du républicain Donald Trump, selon nos confrères de Washington post, des manifestations ont eu lieu à San Francisco (Californie ) où plus de 1000 étudiants ont fait l’école buissonnière dans le quartier financier de la ville, scandant des drapeaux arc en ciel représentant les communautés lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, mais aussi des drapeaux mexicains et des pancartes hostiles au président élu.
A Los Angeles (sud ouest), des centaines d’étudiants ont défilé sur le campus de l’université Ucla en brandissant des pancartes où on lisait « Dump trump » (lachez Trump) et l’amour écrase la haine. Le maire de Los Angeles, Eric Garcelli, a salué ces rassemblements tout en appelant les manifestants à ne rien vandaliser et ne pas s’aventurer sur les autoroutes.
Dans la soirée d’hier, un nouveau défilé a parcouru le centre-ville, tout comme à San Francisco où une autoroute a été bloquée, à Oakland en Californie et à Portland dans l’Oregon, tout comme la police burundaise avait maté douloureusement les manifestions anti 3ème mandat, la police de ces circonscriptions a averti aux manifestations anti Trump qu’elle les considère comme des insurgés en raison de la généralisation d’un comportement criminel et dangereux et promet de réprimer ces manifestations par force.