Bujumbura, le 10 décembre 2016 (Net Press) . Très tôt le matin, les membres et sympathisants du Cndd-Fdd sont encore une fois descendus dans la rue. Taxis vélos, motos, tricycles, piétons, ils étaient des milliers dans la rue pour dire merci au facilitateur Mkapa qui a été on peut plus clair sur la crise politique au Burundi.
Ils étaient rassemblés au rond point du centre-ville, tout près de l’ancien hôtel Novotel, d’où ils ont pris le chemin de la chaussée du prince Lois Rwagasore. Selon des informations recueillies sur place, le ciel n’a pas été tendre car une forte pluie est intervenue, empêchant les manifestants de s’exhiber.
Les mêmes informations indiquent que les organisateurs de la journée ont reporté cette journée à samedi prochain. Mais jusqu’à midi, certaines des routes de la capitale étaient encore fermées au public car les plus hautes autorités de ce pays devaient les emprunter.
Burundi - Politique
Une délégation de Mkapa assiste au dialogue inter burundais
Gitega, le 10 décembre 2016 (Net Press) . Après la récente visite du facilitateur dans le conflit burundais et ancien président tanzanien, William Benjamin Mkapa, une partie de sa délégation a assisté au dialogue inter burundais tenu à Gitega ce vendredi le 9 décembre 2016, accompagnée du premier vice-président de la chambre basse du parlement.
Dans son mot d’ouverture, le gouverneur de la province de Gitega a indiqué qu’il remercie la commission nationale chargée du dialogue inter burundais d’avoir tendu le micro au peuple burundais et qui a vu une large participation de toutes les couches de la population autour d’une démocratie idéale. Il s’est insurgé contre certains politiciens qui sont uniquement dans l’option de se construire de belles maisons et dans le partage du pouvoir et qui prônent la tenue des dialogues à l’extérieur du pays. Cet administratif indique que la constitution devrait être révisée ainsi que le rapatriement des dialogues burundais sur Bujumbura, là où règnent la paix et la tranquillité.
Prenant la parole, l’ambassadeur du Kenya au Burundi, mandaté par le chef de l’Etat kenyan, a affirmé que le dialogue inter burundais est bénéfique pour un citoyen localisé à l’intérieur du pays qui peut s’exprimer librement sur l’avenir du pays, que le facilitateur Benjamin Mkapa tiendra compte de leurs idées. L’ambassadeur de l’Ouganda au Burundi dit que des conflits existent dans tous les coins de la planète et que le pays de Museveni n’est pas épargné. Il a invité la salle à prôner pour la tolérance, à assoir l’esprit de dialogue pour sauvegarder la paix et la tranquillité au Burundi et dans les pays des grands lacs.
L’ancien ambassadeur du Burundi en Tanzanie n’y est pas allé par quatre chemins en indiquant que la question du troisième mandat n’est plus un problème qui hante le facilitateur Mkapa et a invité la classe politique burundaise de préparer le rendez-vous de 2020.
Après ces interventions, la secrétaire général de la Cndi, Imelda Sabushimike, a passé à la lecture du thème que les participants devraient discuter qui était intitulé « Que devrait faire la classe politique burundaise pour sauvegarder la paix et la tranquillité du Burundi ? » Pour le président du Raddebu, Jean de Dieu Mutabazi, l’opinion burundaise devrait observer la diversité d’opinion, la mise en place d’un Etat de droit, la révision de la constitution, la révision de la loi électorale pour le bon déroulement des élections de 2020, la rupture diplomatique avec les pays qui sont derrière la crise burundaise, en l’occurrence le Rwanda et le royaume de Belgique.
Pasteur Habimana a affirmé que la foule est venue pour remercier le président Nkurunziza qui a sauvé le pays des griffes de différentes intempéries et s’attaque à ceux qui prétendent être nés avec des semences dans les mains, que la démocratie s’installe dans le pays et que nul ne peut contester la volonté du peuple.
Le président du parti Uprona reconnu par le pouvoir de Bujumbura, Abel Gashatsi, indique que l’opinion burundaise devrait se converger vers l’esprit de dialogue, le respect des accords d’Arusha et la constitution, la lutte contre l’impunité, le rapatriement du dialogue burundais sur Bujumbura et la sécurité des opposants qui y prendront part.
Burundi - Politique
Le Cnared : réponse du berger à la bergère
Bruxelles, le 10 décembre 2016 (Net Press) . Après les déclaration du facilitateur dans le conflit burundais, Benjamin William Mkapa hier, le Cnared, qui se sent exclu de toute discussion avec le régime de Bujumbura, n’a pas tardé à réagir et ce, dans des termes assez durs qu’il n’avait jamais utilisé jusqu’à présent.
Pour cette plateforme politique, Mkapa a réconforté la position du pouvoir de facto de M. Pierre Nkurunziza, en reconnaissant sa légitimité contestée. Elle constate également que le facilitateur vient d’exclure les autres parties prenantes à la crise, en l’occurrence une partie de l’opposition en exil pour laquelle il demande qu’elle soit traduite devant les juridictions burundaises sans jamais dialoguer avec elle.
le Cnared trouve que la déclaration du facilitateur est claire dans ce sens qu’il vient de mettre fin à ce processus, ce qui constitue une démission de fait et un aveu d’échec. Pour lui, le facilitateur Mkapa vient de se disqualifier lui-même par cette prise de position qui prend fait et cause pour le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Face à cette situation, le Cnared demande aux Nations Unies de prendre la relève du processus des pourparlers au Burundi car la démission du facilitateur Mkapa ouvre un boulevard d’exactions au pouvoir de facto de Bujumbura. Il invite toutes les forces vives de la nation burundaise opposées au troisième mandat illégal, illégitime et criminel à resserrer les rangs.
Burundi - Malverrsations Economiques
l’Olucome s’exprime à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption
Bujumbura, le 10 décembre 2016 (Net Press) . A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, le 9 décembre de chaque année, l’Olucome, observatoire de lutte contre ma corruption et les malversations économiques, a sorti une déclaration à travers laquelle il décrit la situation dans laquelle le Burundi est plongé au moment de cette journée.
Selon cet observatoire, le Burundi est classé parmi les pays les plus corrompus au monde, parmi les pays les plus pauvres également et dont l’économie s’effrite au jour le jour suite à la corruption et à l’impunité qui fait que même ceux qui ont détourné des deniers publics ne sont pas inquiétés dans ce pays.
Gabriel Rufyiri, qui a répondu aux questions de la rédaction, a indiqué que cette journée est inoubliable dans l’esprit de l’observatoire. Non seulement elle rappelle la journée de la lutte contre la corruption, mais également le décès de son ancien vice-président, Ernest Manirumva, en date du 9 décembre 2009.
Burundi - Sport
La course automobile refait surface dans notre pays
Bujumbura, le 10 décembre 2016 (Net Press). Les gens qui répondaient à différentes fêtes n’ont pas eu la vie facile à Ijenda cet avant-midi et en cause, une course automobile qui s’y déroulait depuis le matin et qui devait prendre fin vers 17 heures dans l’après-midi. Ainsi, ceux qui avaient des véhicules étaient obligés des les aligner sur la route nationale n° 7, Bujumbura - Ijenda - Matana pour accéder à pieds dans les différentes salles de réception.
Pour revenir sur cette course, le reporter de Net Press qui était dans les environs n’a pas pu bien suivre la course proprement dite mais a appris qu’une des voitures en compétition est tombée dans une rivière et que les occupants étaient sains et saufs.
Des gens étaient nombreux sur les routes et les intellectuels de la place se demandaient si ce n’est pas une façon de fêter la journée internationale de la déclaration universelle des droits de l’homme, une interrogation à laquelle d’autres ont répondu que c’est une simple coïncidence.
Burundi - Gambie - Politique
Yahya Jammeh rejette les résultats de l’élection présidentielle
Banjul, le 10 décembre 2016 (Net Press) . Après avoir reconnu sa défaite face à l’opposant Adama Barrow, dans une déclaration télévisée ce vendredi le 9 décembre 2016 le président gambien déchu, Yahya Jammeh, rejette en bloc les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre 2016, qu’il considère comme truquée par la commission électorale indépendante et appelle la tenue de nouvelles élections qui seront présidées par les gens qui aiment Dieu.