Bujumbura, le 22 décembre 2016 (Net Press) . Selon des informations en provenance d’un endroit dénommé Cadillac, sur le bord du lac Tanganyika, plusieurs maisonnettes ont été brûlées et détruites ce matin par la police. Des témoins sur place indiquent que les éléments de la police ont fait irruption à cet endroit vers 5 heures du matin.
Des hommes et des femmes qui y pratiquaient diverses activités étaient sidérés de voir leur commerce subitement arrêté par la police. Pire encore, ni ladite police, ni l’administration, personne n’a prévenu ces populations dont certaines parmi elles viennent d’y passer une bonne vingtaine d’années.
A cet endroit, l’on y vendait des boissons, des articles divers comme des cigarettes, des pains, des bonbons, bref, des produits divers qui étaient achetés par des passants ou alors des gens qui fréquentent le Beach. Les populations de la place ont été priées de quitter les lieux sans conditions et elles se lamentent du fait que la police n’indique pas où aller en guise de compensation.
Burundi - Sécurité - Justice
Jean Bigirimana, toujours introuvable cinq mois après !
Bujumbura, le 22 décembre 2016 (Net Press) . Enlevé le 22 juillet 2016 à Bugarama dans la commune de Muramvya, le journaliste du groupe de presse Iwacu ne fait toujours pas signe de vie. Ses confrères ont tout tenté, ont tout fait pour retrouver le leur, vivant ou mort, ils n’y sont pas parvenus et jusqu’à présent, c’est toujours la désolation aussi bien dans sa famille que dans sa rédaction qui a jugé bon de porter plainte contre X
La Cindh a tenté elle aussi de retrouver le journaliste, a mené ses propres enquêtes dans la province de Muramvya, mais en vain. Du côté du ministère chargé de la sécurité, l’on fait comprendre au public que le dossier Jean Biugirimana est déjà ouvert au niveau du parquet avant de demander à quiconque aurait une information supplémentaire de la livrer à ce même ministère pour complément d’enquête en cours dans la justice.
Pour rappel, Jean Bigirimana était auparavant journaliste à la radio et télévision Rema proche du parti au pouvoir avant de la quitter et d’être engagé par le groupe de presse Iwacu que les tenants du pouvoir de Bujumbura rangeaient dans le camp de l’opposition. Il avait alors quitté son domicile dans l’après-midi du 22 juillet 2016 en direction de Bugarama où il répondait à un appel. Les témoins de l’affaire indiquent que c’était un agent du service national des renseignements de la province Muramvya, qui l’appelait de Bukeye.
Cette information avait été fortement démentie par la police qui niait toute implication dans la disparition du journaliste, mais l’affaire est devenue très compliquée car, d’après des informations concordantes, même celui qui l’avait appelé au téléphone a lui aussi disparu.
Burundi - Sécurité - Justice
Le colonel Tite Serudugo transféré à la prison centrale de Gitega
Gitega, le 22 décembre 2016 (Net Press) . Huit jours après son arrestation au service national des renseignements, le colonel Tite Serudugo a passé sa première nuit de détenu à Gitega. Son transfert est intervenu dans l’après-midi d’hier. Il avait été arrêté en date du 14 décembre chez lui à Kinanira III, dans la zone de Kinindo, après une fouille-perquisition à son domicile.
Jusqu’à présent, sa famille dit ne pas savoir les raisons de son emprisonnement. Signalons que Tite Serudugo est un officier supérieur du grade de colonel issu de l’ancienne force armée burundaise Fab et qui, après la fusion de l’ancienne armée et de l’ancienne rébellion, avait intégré la police nationale du Burundi, Pnb. Il vient de passer une année à la retraite.
Burundi - Justice
La justice burundaise se penche sur le sort de 4 avocats burundais en exil
Bujumbura, le 22 décembre 2016 (Net Press) . Selon des informations concordantes, la justice burundaise se penche aujourd’hui sur le sort de 4 avocats en exil, à savoir Lambert Nigarura, Vital Nshimirimana, Armel Niyongere et Dieudonné Bashirahishize qui sont accusés d’avoir pris les devants dans la lutte contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Bujumbura avait alors demandé qu’ils soient rayés de la liste des avocats du barreau de Bujumbura et une première séance avait déjà eu lieu dans une séance qui avait été qualifiée de flagrance. Pour le moment, une opinion très répandue à Bujumbura, surtout dans les milieux de leurs soutiens, pense qu’ils seront chassés dans les rangs des avocats du Burundi mais qu’ils vont continuer à plaider pour les victimes de la crise politico-sécuritaire de ce pays malgré cette sanction.