Bujumbura, le 26 décembre 2016 Net Press) . En date du 24 décembre 2016, alors qu’elle venait d’assister à la messe du soir, une jeune fille de 20 ans a trouvé subitement la mort, tombée dans un trou de la Regideso non encore couvert. Le curé de la paroisse Kinindo l’a déploré hier lors de la grand messe de 10h30" parce que, a-t-il dit aux fidèles, cela faisait longtemps qu’il a dit aux agents de la Regideso de boucher ce trou de peur qu’il ne cause de dégâts, et sa crainte est devenue malheureusement une réalité.
Lors de la messe du 25 décembre 2016, à 8 heures, toujours dans la paroisse de Kinindo, une maman qui portait un bébé a demandé à une fille qui était assise à côté d’elle de garder ce bébé, faisant semblant d’aller aux toilettes. Jusqu’à à la fin de la messe, cette dame n’est pas revenue et le curé a été obligé de chercher un site d’accueil de l’enfant, ce qui a fait que la grand messe commence avec retard. Presqu’au même moment, une femme, certainement poussée par la pauvreté, s’est confiée au même curé, lui demandant 3.000 Fbu pour pouvoir acheter et vendre des oignons.
Quant à la province de Bubanza, un bus de transport rémunéré de marque Hiace, qui se rendait à Bujumbura, a dérapé et cogné une maison à Gahongore, tout près de la province. Deux personnes ont directement trouvé la mort dans cet accident et 12 autres ont été blessées. Selon des témoignages sur place, l’excès de vitesse serait à l’origine de l’accident mortel.
Burundi - Justice
Des présumés assassins de l’honorable Afsa Mosi de nouveau à la barre
Muramvya, le 26 décembre 2016 (Net Press). Quatre personnes accusées d’assassinat de Mme Hafsa Mossi, ancienne député de l’Eala, doivent encore une fois comparaître dans la province de Muramvya où elles sont détenues. Selon des informations concordantes, trois des quatre personnes ont été arrêtées en date du 21 juillet 2016, huit jours seulement après l’assassinat de l’honorable Mossi.
Alors que la police indique que ces personnes confirment elles-mêmes leur acte ignoble d’assassinat, ces dernières affirment par contre qu’elles ne se connaissent même pas. Cependant, au niveau de la police, l’on confirme que ces personnes avaient la mission de tuer un haut responsable du cabinet présidentiel, probablement Willy Nyamitwe, d’après la déclaration du porte-parole de la police à l’époque.
La même police avait indiqué par ailleurs que ces personnes ont déclaré avoir des instructions et des moyens de tuer certaines personnalités du pays en provenance des personnes qui se trouvent au Rwanda voisin. Ces personnes sont Ernest Sinzinkayo, Jean-Baptiste Ntirandekura, sous-lieutenant Eric Ndayishimiye et Claude Chandelle Mfuranzima. Ils dénoncent les déclarations qui indiquent qu’ils ont été arrêtés dans un seul endroit et lors de leur première audience publique, ils avaient déclaré aux juges qu’ils ne se connaissent pas.
Rappelons que la députée Hafsa Mosi a été tuée tout près de chez elle à Mutanga Nord en date du 13 juillet 2016. Son assassinat avait été suivi par beaucoup de rumeurs tendant à pointer du doigt les assassins de cette dame qui, malgré tout, faisait l’unanimité aussi bien à la majorité présidentielle qu’à l’opposition.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport hebdomadaire n° 54
Bujumbura, le 26 décembre 2016 (Net Press). Ce rapport couvre la période du 17 au 24 décembre 2016 et concerne essentiellement la violation des droits de l’homme dans le pays. D’après lui, au moins 48 personnes ont été arrêtées au cours de la semaine écoulée dans plusieurs localités et parmi elles, 20 se trouvaient dans les environs du marché de Bururi, au sud du pays et la présence de groupes armés, explication officielle, fut à l’origine de l’arrestation de ces jeunes gens.
Ce rapport relève également des rafles intempestives dans la zone de Musaga où chaque semaine, au moins deux opérations du genre sont menées et des personnes incarcérées sont relâchées après versement des pots de vin. Il est aussi préoccupé par l’expulsion dans des conditions dégradantes de cinq cent familles de la colline de Kagaragara à Bubanza. Pour la campagne Sos-Torture, malgré les motifs de sécurité avancés, aucun excuse ne peut justifier de mettre à la rue des familles composées en grande partie d’enfants. Le rapport évoque enfin le procès visant la radiation de quatre avocats burundais, un procès qui a eu lieu le jeudi 22 décembre 2016.
Burundi - Société
Fin des poursuites judiciaires contre certaines organisations
Bujumbura, le 26 décembre 2016 (Net Press) . Le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, à travers un communiqué rendu public ce 22 décembre 2016, a mis fin à des poursuites judiciaires contres certaines organisations de la société civile, accusées de commanditer les manifestations anti 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, en l’occurrence Oag, Atu, Fontaine Isoko, Sppf, Ajm, Acopec, Choufe , Arema, Ruhukubana, Mm, Spaddf.
Sylvestre Nyandwi dit que la reprise de leurs activités devraient être conditionnée par le strict respect des réglementations en vigueur ainsi que les objectifs qu’elles se sont fixées dans leurs statuts, auquel cas contraire elles seront sanctionnées conformément à la loi. Des observateurs indiquent que a fait semblant d’ouvrir l’espace public mais qu’en réalité, rien n’a été fait car les organisations de la société civile qui avaient pointé du doigt la crise politico-sécuritaire que connaît le pays sont restés fermées. A la question de savoir si elles étaient autorisées à faire de la politique, certaines d’entre elles ont répondu qu’elles ne sont pas intéressées par des postes politiques mais qu’en tant que citoyens burundais, elles ont le droit mais aussi l’obligation d’intervenir dans n’importe quel domaine intéressant la vie du pays.
Sur un autre chapitre, des fouilles-perquisition surprises ont été opérées par une imposant dispositif militaire ce vendredi le 24 décembre 2016 à Gatumba, en commune Mutimbuzi, Bujumbura rural, pour pouvoir traquer des présumés rebelles. Selon des sources locales, aucun rebelle n’a pu été appréhendé.
Soulignons qu’une opération similaire a été perpétrée en commune de Nyanza-lac dans la province de Makamba (sud du pays) où deux cartouches et un chargeur ont été saisis. Le prénommé Savin Nsavyimana a été arrêté pour des raisons d’enquêtes.
Burundi - Syrie – Sécurité
Une aviation russe qui fait taire Alep
Damas, le 26 décembre 2016 (Net Press) . Après le mouvement insurrectionnel pour faire chasser le président syrien Bachar al Assad, commencé depuis le printemps arabe, l’aviation russe, le principal allié de Bashar al Assad par des bombardements intenses, a fait fuir les rebelles d’Alep, la deuxième ville de la Syrie, le gouvernement syrien parle d’une grande victoire.
Selon nos confrères de la radio du monde, Syrie et ses alliés visent à reprendre la ville de Palmyre, fief de l’organisation islamique ainsi que la ville d’Idleb, emboitée le pas par la Turquie et Moscou. Ces derniers veulent empêcher la constitution d’un territoire Kurde au nord de la Syrie. Affaiblie, isolée et démoralisée, la rébellion syrienne risque de rendre les armées.
La Rédaction, le Personnel et la Direction de l’agence de presse en ligne Net Press souhaite à tous ses lecteurs une joyeuse fête de Noël et une bonne année 2017. Que l’année qui s’annonce soit une année de bonheur, de prospérité et de succès à tous et à chacun, dans leurs entreprises tant professionnelles que privées.