New York, le 29 décembre 2016 (Net Press) . Juste après son élection à la tête de l’organisation des Nations Unies, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a écrit une correspondance au nouveau secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, afin de le féliciter pour les nouvelles fonctions qu’il va occuper officiellement à partir du 1er janvier 2017.
Ce dernier n’a pas tardé à réagir puisqu’il lui a demandé de s’engager personnellement et coopérer afin de trouver une solution à l’impasse politique au Burundi. "Je suis persuadé que le Burundi relèvera les défis multiformes auxquels il est confronté à condition que les Nations Unies et le Burundi renforcent leur partenariat en vue de la consolidation de la paix et la stabilité pour le peuple burundais".
Dans cette même correspondance, il s’est dit honoré de la confiance qui lui a été accordée afin de relever les défis mondiaux, y compris la stabilité politique et économique. Il a réitéré le ferme engagement de son organisation en faveur de la paix, la stabilité et le développement au Burundi ainsi que dans la région des grands lacs africains.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le Rwanda accuse Willy Nyamitwe de tenir deux langages sur un même fait
Kigali, le 29 décembre 2016 (Net Press) . Selon le site bwiza.com, Willy Nyamitwe, conseiller principal en matière de communication à la présidence de la République, a deux langages à propos de la tentative de son assassinat. En effet, hier, à l’occasion d’un mois qui vient de s’écouler après son attaque, le 28 novembre 2016, il a écrit sur son compte Twitter que les enquêtes ont révélé que ceux qui ont tenté de l’assassiner ont été payés par le Rwanda.
Selon toujours ce site, il n’a pas manqué de rendre hommage à son agent de transmission chargé de sa sécurité depuis 2007, une personne connue sous le pseudonyme de Gasongo, qui a trouvé la mort dans cette attaque. On rappellera qu’en date du 29 novembre 2016, au lendemain de cette agression, le porte-parole de l’armée, Pierre Nkurikiye, avait indiqué à la radio Bbc que c’est bel et bien le Rwanda qui est derrière cette attaque.
Cette information avait été démentie par le porte-parole de l’armée rwandaise, lieutenant-colonel René Ngendahimana, tout en mentionnant que cette déclaration de la partie burundaise n’est pas du tout étonnante car le Burundi a toujours voulu associer le Rwanda dans la musique amère de sa crise politico-sécuritaire, mais que le Rwanda n’est pas concerné ni de près ni de loin.
Cependant, le Rwanda fait savoir que quelques jours après cette attaque, Willy Nyamitwe avait déclaré lui-même que le Rwanda n’était pas impliqué dans cette tentative, mais que ceux qui ont tenté de le tuer se trouvaient dans le pays de Paul Kagame. A la limite, il avait déploré le fait qu’un ami à Pacifique Nininahazwe eut déformé ses propos, que le Rwanda n’a pas voulu l’assassiner, mais bien des Burundais vivant dans ce pays.
Burundi - Administration
Le conseil d’administration de la Bancobu, aux mains d’un journaliste ?
Bujumbura, le 29 décembre 2016 (Net Press) . Depuis quelques jours, une information circule comme quoi le conseil d’administration de la banque Bancobu sera présidé par l’ancien président de la République, Sylvestre Ntibantunganya. Certains ont indiqué qu’il s’agit d’une récompense qu’il a eue de la part du régime de Bujumbura pour avoir choisi de rentrer dans le pays au moment où les autres trouvaient plutôt que le sénateur à vie ne peut pas voler aussi bas.
La rédaction a tenté de le contacter à ce sujet mais en vain. Elle a contacté une source proche de cette banque qui est généralement très informée qui a indiqué que l’information n’est pas jusqu’ici avérée. "Nous n’avons pas encore vu de décret relatif à cette nomination", a répondu notre source, tout en précisant qu’il ne voit pas ce qu’un journaliste irait faire dans une banque commerciale.
Burundi - Justice - Sécurité
Un fidèle d’Agathon Rwasa sous les verrous à Rumonge
Rumonge, le 29 décembre 2016 (Net Press) . Il s’appelle Omar Ntambara, il est écroué au cachot de la police dans cette province depuis le 21 décembre 2016. Il est accusé de vol à main armée dans le lac Tanganyika, de détention illégale d’arme et d’avoir participé aux manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza depuis avril 2015.
Se sentant menacé, il avait quitté Kanyosha où il vivait avant les manifestations, avait même fui le pays vers le camp des réfugiés de Mutenderi en Tanzanie et de retour, il s’est installé dans sa zone natale de Gatete de la commune Rumonge d’où il a été appréhendé. Selon des informations concordantes, des enquêtes sont en cours sur lui, ce que dénonce une certaine opinion proche d’Agathon Rwanda qui voudrait que devrait être emprisonné celui ou celle dont les preuves de culpabilité sont déjà confirmées et non l’inverse.