Paris, le 3 janvier 2017 (Net Press) . A l’occasion de l’assassinat du ministre Emmanuel Niyonkuru le jour du réveillon, la France a condamné cet assassinat d’une personnalité qui était pleinement engagée dans la protection de l’environnement. Le pays de François Hollande a présenté ses sincères condoléances à la famille de M. Niyonkuru, à ses proches et aux autorités burundaises.
L’opinion avait été étonnée d’une condamnation tardive de la part des membres du gouvernement burundais face à ce crime d’un des leurs. La même opinion pense qu’il s’agit même d’un conseil des particuliers qui a été suggéré à ce même gouvernement pour sauver la face.
Burundi - Administration - Sécurité
Des officiers de l’armée burundaise mis en retraite statutaire
Bujumbura, le 3 janvier 2017 (Net Press) . Ils sont au nombre de 22 et la liste commence par le lieutenant général Germain Niyoyankana, ancien chef d’Etat major de l’armée et ancien ministre de la défense nationale et des anciens combattants. Le décret présidentiel a été signé en date du 31 décembre dernier et concerne la mise en retraite des ex-Fab.
Les autres militaires mis en retraite statutaire sont le général major Charles Nkusi, le général de brigade Déogratias Ndayegamiye, le colonel Rémy Sinkazi, le colonel Jean Bosco Njiyobiri, le colonel Térence Cishahayo, le colonel Nestor Ndarusanze, le colonel Athanase Nijenahagera, le colonel Hermes Bokasa, le colonel Déo Tutuza, le colonel Gérard Bigirimana, le colonel Gervais Bashirahishize, le colonel Léonidas Nahayo, le colonel Abed Gibson Kinyuku, le colonel Gérard Sabiyumva, le colonel Egide Njejimana, le colonel Egide Nzibavuga, le colonel Clément Ngendakuriyo, le colonel Nathan Ndayinginge, le colonel Georges Birantagaye, le colonel Japhet Sabiyumva et le capitaine Casimir Gahungu.
Tous ces généraux sont nés en 1955 tandis que ces colonels sont nés pour la plupart en 1960. Il n’y a que le capitaine Casimir Gahungu qui est le plus jeune puisqu’il a vu le jour en 1960. Selon le décret, la présente décision devait entrer en vigueur le jour de sa signature par le ministre de la défense.
Burundi - Economie
Le prix du sucre augmente officiellement
Bujumbura, le 3 janvier 2017 (Net Press) . C’est officiel, dans la journée de ce 2 janvier 2017, la ministre du commerce, de l’industrie et du tourisme, Pélate Niyonkuru, a décidé ce l’augmentation du prix du sucre de la société sucrière Sosumo. Désormais, le prix de ce produit passe de 1900 Fbu à 2200 Fbu par kilo car la majoration est de 300 Fbu, une annonce intervenue 24 heures après celle de la Brarudi de revoir à la hausse les prix de ses produits.
Selon des informations en provenance de ce ministère, les raisons de cette augmentation sont notamment le coût de la production, d’après la ministre Pélate Niyonkuru. Les grossistes et détaillants sont priés de respecter les prix fixés sous peine de s’exposer aux sanctions prévues par la loi et l’administration locale.
Mais d’après des réactions déjà enregistrées par la rédaction, il est fort à parier que ces prix seront respectés, les premiers commerçants de ce produit étant en train de penser à créer une pénurie artificielle, ce qui leur donne droit à toutes sortes de spéculation. En effet, nous sommes dans un contexte où tous les produits de première nécessité connaissent une hausse vertigineuse des prix, ce qui laisse croire à un désordre économique généralisé qui sera difficilement maîtrisé.
D’autres commerçants qui n’ont pas voulu le déclarer publiquement estiment que la hausse des prix en francs burundais est une perte de temps car cette monnaie s’est effritée à plus de 60% d’où la recherche des voies et moyens, légaux ou pas, d’exporter ce produit afin de se procurer de ces devises, un exercice qu’ils estiment tout de même difficile dans le contexte actuel.
Des milieux humoristes conseillent le grand argentier du gouvernement, le Dr. Domitien Ndihokubwayo, dans l’optique de gonfler les recettes de l’Etat, de taxer les propriétaires des animaux domestiques en l’occurrence les vaches, les chèvres, les porcs … de taxer les herbes qu’ils consomment, l’air qu’ils respirent car ce sont des patrimoines burundais et que la montée des prix de la Regideso devrait inspirer le gouvernement à pouvoir taxer la lune et ou le soleil, source d’énergie que le peuple burundais consomme gratuitement depuis la naissance de Jésus Christ jusqu’à l’époque moderne à la burundaise sans oublier d’envoyer des agents de l’Obr dans les rues pour taxer les passants qui piétinent toujours le sol burundais et pourquoi pas ne pas fréquenter la cathédrale Regina Mundi afin de taxer les morts de plus en plus nombreux qu’avant qui viennent dire adieu au Seigneur Jésus Christ.
Burundi - Sécurité
Du paradoxe autour de l’assassinat d’un membre du gouvernement
Bujumbura, le 3 janvier 2017 (Net Press) . Floride Gatore, une employée de l’Anss, a démenti avoir commandité l’assassinat du ministre de l’eau, de l’environnement et de l’aménagement du territoire, Emmanuel Niyonkuru, assassiné à son domicile dans la nuit du 31 décembre 2016.
Floride Gatore indique qu’elle a perdu son porte-monnaie et sa carte nationale d’identité vendredi le 30 décembre 2016 alors qu’elle s’apprêtait à regagner sa famille à Kamenge. Le même jour, elle a entrepris les démarches pour décrocher une attestation de perte de sa carte nationale d’identité mais en vain car les bureaux de la police judiciaire étaient fermés vendredi dans l’après midi. Elle n’a eu qu’un bordereau de versement de l’Obr attestant qu’elle a payé pour décrocher l’attestation de perte.
A sa grande surprise, elle a appris dimanche le 1er janvier 2017 par le biais des réseaux sociaux que la femme arrêtée dans l’affaire de l’assassinat du ministre est détenait ces derniers et qu’à l’exception de ses documents, elle n’a pas été inquiétée par la justice avant d’affirmer qu’elle ne connaissait pas le défunt ministre.
Floride Gatore indique qu’elle et sa famille ont été choquées par ce montage grotesque et se demandent pourquoi ses documents sont associés à l’assassinat du ministre Emmanuel Niyonkuru .
Burundi - Eac - Economie
La campagne contre la vie chère saisit le facilitateur dans le conflit burundais
Bujumbura, le 3 janvier 2017 (Net Press) . Il s’agit de la campagne contre la vie chère qui vient de saisir officiellement le Co-facilitateur dans le conflit burundais afin d’attirer son attention sur l’urgence d’un dialogue inclusif et à l’étranger. D’ores et déjà, cette campagne trouve que la crise politique de 2015 est devenue une menace sur l’économie du Burundi.
Cette campagne, en collaboration avec d’autres observatoires, indique que le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète avec un taux de croissance économique négatif, -4,1 % en 2015 contre 4,7 % en 2014. Ainsi, selon le fonds monétaire international et la banque mondiale, le produit intérieur brut est passé de 315,2 en 2015 à 260 dollars américains aujourd’hui.
Le gouvernement ne cesse de chercher d’autres taxes pour compenser, ce qui met la population dans une pauvreté extrême. Ainsi, la campagne contre la vie chère demande au facilitateur de considérer la pauvreté dans laquelle vit le citoyen burundais et d’organiser de façon urgente les pourparlers inter burundais inclusifs et à l’étranger. Elle propose également que des questions économiques et de gouvernance occupent une place de choix pour augmenter la richesse nationale et sa répartition équitable.
Avant de terminer, la campagne contre la vie chère a adressé à la facilitation toute une série de points sur lesquels les Burundais en pourparlers devraient s’entendre.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 39
Bujumbura, le 3 janvier 2017 (Net Press) . La ligue Iteka vient de sortir son bulletin hebdomadaire qui couvre la période du 26 décembre au 1er janvier 2017. Des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées et trouve qu’au moins 10 personnes ont été tuées, 4 torturées, une personne portée disparue et 36 personnes arrêtées arbitrairement par la police en collaboration avec les jeunes Imbonerakure.
Il évoque aussi un état d’intolérance politique aux conséquences graves car il s’agit des cas d’arrestations et de tortures dont sont victimes des présumés opposants politiques, des membres du parti Fnl d’obédience Rwasa et des citoyens des communes contestataires du 3ème mandat.
La liberté d’association est également menacée, selon ce bulletin, le trafic des êtres humains et les violences basées sur le genre sont le lot quotidien des Burundais, avec un contexte sécuritaire qui se caractérise par des explosions de grenades, des actes de terrorisme organisés par les jeunes Imbonerakure, etc. Avant de terminer, ce bulletin émet des recommandations à l’endroit de différents partenaires susceptibles d’influer sur le changement de la situation des droits de l’homme.
Nous apprenons que le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, à travers une ordonnance ministérielle 225 du 21 décembre 2016, a radié définitivement la ligue burundaise des droits de l’homme Iteka des associations de la société civile œuvrant au Burundi.
Terence Ntahiraja, porte-parole de ce ministère, affirme que la ligue Iteka s’est écartée de sa mission assignée, et de concert avec d’autres organisations internationales de défense des droits de la personne humaine, ont confectionné des rapports erronés sur la situation humanitaire au Burundi, ce qui contribue à ternir largement l’image du Burundi.
Soulignons que cette suspension définitive intervient après celles de l’association pour la promotion des droits de l’homme et des prisonniers, Aprodh de Pierre Claver Mbonimpa, de l’action chrétien pour l’abolition de la torture, Acat Burundi de Me Armel Niyongere, du forum pour le renforcement de la société civile, Forsc, de Me Vital Nshimirimana et le forum pour la conscience et le développement, Focode de Pacifique Nininahazwe. Toutes ces personnes vivent en exil à l’étranger pour avoir animé la campagne Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Burundi - Gambie - Politique
"Il faut respecter Yahya Jammeh et lui parler", dixit Macky Sall
Dakar, le 3 janvier 2017 (Net Press) . Sur le plateau du France 24, le président sénégalais Macky Sall, a indiqué ce lundi qu’il faut respecter le président gambien Yahya Jammeh et lui parler. Macky Sall souligne que le recours à la force pour chasser le président Yahya Jammeh pourrait aboutir à une situation dramatique et qu’il faudra privilégier la voie du dialogue pour faire comprendre qu’il doit partir tranquillement au risque de plonger son pays dans le bain de sang.
Le président Nigérien Muhamadou Buhari ne l’entend pas de cette oreille et n’exclut pas de faire subir au président gambien Yahya Jammeh le sort qu’a subi le président Gbagbo.
Sur l’autre rive de l’Atlantique, Donald Trump rassure au peuple américain que jamais un missile nord coréen n’attendra le sol américain et cette annonce intervient au moment où le dictateur nord coréen, Kim Jong-Un, a affirmé dimanche dernier que son pays est aux dernières étapes avant le lancement d’un missile balistique intercontinental, avant d’affirmer que la Corée du nord a une puissance militaire avancée que même le plus puissant des ennemis ne pourront pas toucher.