Bujumbura, le 5 janvier 2017 (Net Press) . Vers 4 heures du matin, une imposante équipe de policiers et militaires ont encerclé le quartier Gitaramuka situé dans la zone de Musaga, à partir de la 3ème avenue jusqu’au bureau de la zone Musaga et la population s’est inquiètée au point que certains ont planifié de prendre le large. A l’heure ùu nous mettons sous presse, des sources locales indiquent qu’aucune arme n’a été saisie après une fouille perquisition.
Parallèlement, deux jeunes étudiants de l’université du Burundi ont été arrêtés ce matin par la police qui étaient à bord d’une jeep pickup entre les quartier Bwiza, Nyakabiga et Rohero de la commune Mukaza. Ils ont été amenés manu militari vers une destination inconnue.
Sur le même chapitre de la sécurité, 15 personnes, anciens employés de la société de fabrication du ciment (Buceco), situé au chef-lieu de la province Cibitoke au Nord ouest du pays, ont été interpellées par le commissaire provincial de la police, accompagné par le responsable du service national de renseignement dans cette province.
D’après les informations concordantes en provenance de Cibitoke, ces personnes ont été renvoyées dans le cadre de la restructuration car l’entreprise menace de fermer ses portes. Elles auraient empêché que les autres salariés restants vaquent à leurs activités au sein de l’usine et la police aurait tenté de les disperser avant de les appréhender.
Burundi - Société
Serait –il le président du sénat ou ministre de relations extérieures ?
Bujumbura, le 5 janvier 2017 (Net Press) . Une large opinion s’interroge si le président du sénat burundais, Révérien Ndikuriyo, serait en même temps ministre des relations extérieures, comme il cumule les fonctions de président de la chambre haute du parlement burundais et celui du président de la fédération de football du Burundi.
En effet, en date du 2 janvier 2017, le président du sénat burundais a tenu une réunion avec les responsables administratifs et religieux dans la province de Makamba. Au cours de son allocution, Reverien Ndikuriyo a invité les participants à suivre de près les activités des organisations non gouvernementales avant d’inviter les responsables administratifs d’intimer l’ordre à ces Ong’s de présenter leurs budgets de fonctionnement aux autorités communales ou provinciales. Et d’ajouter qu’aucune Ong n’aura le droit de commencer avant qu’elle n’ait construit une infrastructure servant de bureau qui reviendra à la commune ou à la province à la fin du projet.
La même opinion croit que Ndikuriyo s’immisce dans le fonctionnement de la diplomatie burundaise car le président du sénat avait conclu que « ces soi-disant bienfaiteurs viennent tromper la population en les inculquant une culture de paresse et après leur départ, personne n’est à mesure de travailler et la population ne fait qu’attendre leur retour sans rien faire. La même opinion est restée sur sa soif ce sont si les Ong’s locales ou internationale qui seraient pointées du doigt.
Sur un autre chapitre, dans son homélie de ce dimanche, l’archidiocèse de Gitega, Mgr. Simon Ntamwana, conseille le gouvernement du Burundi, à travers le président Nkurunziza, d’inviter les réfugiés à rentrer dans leur pays natal car la paix et la tranquillité règnent sur le Burundi, de leur montrer l’esprit de sagesse et l’instauration d’une justice équitable car de nos jours, il s’observe des cas d’emprisonnements arbitraires, d’assassinats ciblés et l’insécurité grandissante qui règne sur le Burundi.
Burundi - Onu - Sécurité
L’onu demande bujumbura de revoir la décision de fermer les activités de la ligue Iteka
New York, le 5 janvier 2017 (Net Press) . A travers un communiqué rendu public par le porte- parole adjoint de l’Onu, Farhan Haq, l’Onu a été surprise de la mesure du ministre de l’intérieur de radier définitivement les activités de la ligue burundaise des droits da l’homme (ligue-iteka ) et demande au gouvernement burundais de revoir cette mesure et de rouvrir les activités des autres sociétés civiles aujourd’hui fermées.
Pour rappel, la ligue Iteka vient de passer plus de 26 ans dans sa mission de défendre les droits de la personne au Burundi. Bujumbura accuse la ligue Iteka ainsi que d’autres organisation internationales de transmettre des informations erronées qui ternissent l’image du pays. Dans son récent rapport, la ligue Iteka, de concert avec la fédération internationale des droits de l’homme dresse un bilan alarmant dès le début de la crise, 800 personnes ont été portées disparues et 1000 personnes tuées.
De son côté, l’un des responsables de la ligue Iteka indique qu’il va continuer à informer la communauté burundaise et internationale sur la situation des droits de l’homme au Burundi.
Burundi - Ouganda - Sécurité
Le président Museveni dans le collimateur de la Cpi
La Haye, le 5 janvier 2017 (Net Press) . Quatre députés de l’opposition ougandaise, dont la cheftaine du fil, Winnie Kiiza, viennent de déposer des plaintes contre le président ougandais, Yoweli Kaguta Museveni, à la cour pénale internationale de La Haye, accusant le président Museveni, en tant que chef suprême de l’armée ougandaise, de commanditer les massacres à grande échelle de plus de 100 victimes perpétrées à l’endroit de la population fidele au roi de Kisese lors d’une opération de ratissage du palais de ce souverain.
La procureure de la Cpi, la gambienne Fatou Bensouda, indique que la Cpi a amorcé des enquêtes préliminaires. Sur un autre chapitre, le chef d’état major de l’armée gambienne, le général Badgie, a indiqué sur la chaine de télévision nationale que l’armée gambienne reste fidele au président Yahya Jammeh déchu lors des élections présidentielles du mois de décembre passé et qu’elle sera prête à combattre auprès de Yahya Jammeh contre toute forme d’agression de la communauté économique des pays de l’Afrique de l’ouest qui menace le président Yahya Jammeh de le chasser du pouvoir par la force.
Burundi - Usa - Sécurité
Trump persiste dans sa défiance à l’égard des services secrets
Washington, le 5 janvier 2017 (Net Press) . Le président élu Donald Trump persiste dans sa défiance à l’égard de la Fbi, Cia qui désignent la Russie dans l’affaire de piratage informatique supposé pendant les élections. Trump critique les services de renseignement américains alors que c’est sur cette base que Barack Obama et son administration ont sanctionné Moscou la semaine dernière.
Donald Trump adresse un message que le président élu exprime à nouveau sa défiance à la Cia et la Fbi, les services qui ont pourtant convaincu la Maison Blanche au point d’inciter Barack Obama à prendre de sévères sanctions contre Moscou. Mais Donald Trump et son vice-président Mike Pence restent sur leur position. Le président élu a exprimé un scepticisme sincère comme tous les Américains sur les conclusions des renseignements. Pourtant, les nombreux républicains expriment leur soutien à ces sanctions contre les Russes. La plupart sont surtout choqués des attaques contre les services de renseignement. ils estiment, notamment John Mccain ou l’ancien ambassadeur Mike Burns que les critiques de Donald Trump et son entourage affaiblissent la sécurité nationale.
Quand Donald Trump fait confiance à Julian Assange
Les autorités américaines voient derrière les fuites des courriels du parti démocrate la main de Moscou mais le président élu a préféré croire Julian Assange. Dans une interview à la chaine Fox News, le fondateur de Wikileaks a démenti avoir obtenu ces courriels sensibles grâce au gouvernement russe. Selon Julian Assange, même un adolescent de 14 ans aurait pu pirater la boite email du directeur de campagne de Hillary Clinton, John Podesta qui aurait cru que le patron de Wikileaks, ancien ennemi public numéro 1 de Washington, serait réhabilité au détriment des services de renseignement américain.