Bujumbura, le 12 janvier 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, les députés élus dans la circonscription de la mairie de Bujumbura se sont rendus cet avant-midi à Kiyenzi, dans la zone de Kanyosha, au sud de la capitale Bujumbura. Ils avaient l’intention de rencontrer les autorités de cette localité ainsi que les populations pour parler de la sécurité dans cette contrée.
Signalons que ces derniers temps, l’insécurité devient de plus en plus inquiétante dans la zone de Kanyosha du fait que l’on y observe toutes sortes de crimes, des assassinats par armes à feu, des attaques par machettes, du banditisme de tout genre, etc. Ils voulaient donc arrêter des stratégies pour assurer plus de sécurité.
Sur un autre plan, il y a l’insécurité alimentaire qui est due au manque de courant électrique dans plusieurs zones de la capitale Bujumbura comme Kanyosha, Bwiza, Buyenzi, Ngagara etc. Des habitants de ces quartiers qui vivent des activités nécessitant le courant électrique se plaignent car ils sont servis uniquement le soir. C’est le cas des soudeurs qui travaillent dans des garages ou alors des vendeurs de lait qui sont obligés de verser ce produit qui s’abîme faute du courant électrique.
Burundi - Sécurité
Enfin, vers la lumière des cas d’enlèvement
Bujumbura, le 12 janvier 2017 (Net Press). Le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, a animé une conférence de presse ce jeudi le 12 janvier 2017 où il a révélé deux formes de criminalité récurrentes dans la capitale ces trois derniers mois.
Pierre Nkurikiye indique la police est parvenue à démanteler les cas de banditisme mais que quelques cas persistent, d’où il s’observe des cas d’enlèvement réels où des sujets se font passer pour des forces de l’ordre et embarquent une personne ciblée pour une destination inconnue. Ces malfaiteurs contactent par après les proches de la victime pour réclamer des rançons et que des rares cas ont été enregistrés où ces bandits ont collaboré avec un agent des forces de l’ordre isolement et certains ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.
Pierre Nkurukiye déplore qu’il arrive que des personnes enlevées ne soient pas retrouvées et que les malfaiteurs ne soient pas non plus identifiés. Pierre Nkurikiye souligne que la police a enregistré un autre cas d’enlèvement simulé où des personnes s’organisent pour enlever quelqu’un de leur groupe qui sera utilisé pour demander de la rançon, condition irréversible de remise en liberté de la personne et que des personnes quittent leur domicile et se cachent quelque part pour exiger de la rançon qui sera partagée après le forfait. La supposée victime rejoint sa famille comme personne libérée suite à la rançon payée alors que c’était un coup monté. Le porte-parole dit que tous ces cas d’enlèvement ont une ressemblance dans leur mode d’action, c’est que les auteurs se présentent comme des agents de la police ou du service national des renseignements pour faire peur aux victimes ou leurs proches et ainsi payer sans tergiverser les rançons exigées.
Pierre Nkurikiye précise que Bujumbura connait une escroquerie avec de faux dollars ou de fosses pierre précieuses. Un escroc se présente comme un militaire rentrant de la mission de la Somalie et qu’il a besoin de quelqu’un de très intelligent pour l’aider à monter un projet, d’autres se présentent comme connaissance de longue date à la personne à escroquer mais se trouvant à l’étranger.
Un Congolais, de concert avec un Burundais, ont été interpellés pour cette affaire. Pierre Nkurikiye lance un appel vibrant à la communauté burundaise et internationale d’approcher la police burundaise aux cas où ces manquements se présentent.
Burundi - Sécurité
La commission vérité et réconciliation réagit...
Mwaro, le 12 janvier 2017 (Net Press) . Dans ses éditions antérieures, la rédaction avait fait mention des ossements trouvés dans la zone de Makamba de la commune Rusaka en province de Mwaro. (voir Net Press du 11 janvier 2017). La même information indiquait que ces os ont été trouvés dans un champ de thé et que les victimes sont des Hutu tués en 1972, qui étaient pour la plupart des intellectuels, des étudiants ou élèves ainsi que des commerçants.
A la tombée de cette information, la commission vérité et réconciliation dirigée par Mgr. Jean Louis Nahimana s’est dépêchée à cet endroit et s’est entendue avec l’administration de cette province pour arrêter les travaux en cours et protéger les os quitte à les analyser dans l’avenir proche. Les populations de la place indiquent qu’il pourrait y avoir d’autres fosses communes au regard de l’effectif des personnes qui ont été tuées à cette époque.
Burundi - Agriculture
La commune Gihanga sur le point d’être frappée par la famine
Bubanza, le 12 janvier 2017 (Net Press) . Les habitants de la commune Gihanga se trouvent dans un désespoir sans nom suite à l’absence presque continue de la pluie dans cette région. Ils sont d’autant plus découragés qu’ils voient que la pluie est abondante dans des régions voisines de Cibitoke et de Bubanza, mais qu’ils ne voient rien venir dans leur entité administrative.
Selon des informations en provenance de cette commune, elle ne va rien récolter cette saison car les champs de maïs et de haricots ont été totalement abîmés, d’une part par ce manque de pluies, mais également par l’attaque des parasites. Cependant, l’administration avait pu maîtriser ces bestioles si la pluie n’avait pas fait défaut et la population attend d’être frappée par la disette en cette période où les prix des denrées agricoles ne cessent de grimper.
Burundi - Sécurité Routière
La patron du bureau spécial de roulage tranquillise...
Bujumbura, le 12 janvier 2017 (Net Press) . Ces derniers jours, des rumeurs faisaient état d’une révision à la hausse imminente du coût du permis de conduire et d’une modification du même document. Rappelons que la dernière hausse du coût de ce permis de conduire biométrique est intervenue l’année dernière et il avait passé de 40.000 à 100.000 Fbu.
Les mêmes informations indiquaient alors qu’après la modification de l’actuel document, ceux qui l’avaient déjà acheté à 100.000 Fbu seront obligés de rajouter 80.000 Fbu, ce qui avait découragé pas mal de propriétaires de véhicules.
Le commandant du bureau spécial de roulage, Innocent Alfred Museremu, a démenti aujourd’hui cette information, arguant qu’il n’y a aucun projet de revoir ce coût à la hausse. Par contre, il a invité ceux qui n’ont pas encore acheté ce document de ne plus le faire à la dernière minute car cela déstabilise ceux qui les fabriquent et les demandeurs perdent beaucoup de temps. Rappelons qu’au départ, la date limite de se procurer ce document était fixé au 29 novembre 2016 mais que le ministre de la sécurité avait rallongé les délais jusqu’au mois de mai 2017.
Burundi - Administration
La mairie de Bujumbura dans le collimateur des femmes balayeuses
Bujumbura, le 12 janvier 2017 (Net Press) . Les femmes balayeuses des rues de Bujumbura se lamentent comme quoi la mairie de Bujumbura leur doit des arriérés de salaires de 4 mois. Elles indiquent ne pas savoir sur quel pied danser car elles ne savent plus payer à manger pour leurs enfants ou alors payer les loyers pour celles qui n’ont pas leurs maisons propres.
La mairie de Bujumbura reconnaît qu’elle leur doit effectivement de l’argent, mais précise que contrairement à leurs allégations, les arriérés sont de deux mois et non de quatre.