Bujumbura, le 9 février 2017 (Net Press) . Ce matin, les habitants de la zone Bwiza, commune Mukaza, ont procédé à la destruction de leurs propres kiosques en bois. Ils l’ont fait à contre cœur car il leur a été imposé une mesure de les détruire, jeudi le 2 février 2017, sans qu’il n’y ait pas de plan B pour leurs activités commerciales. Ils affirment sans exception qu’ils vivaient de cette activité et qu’ils ne savent pas à quel saint se vouer.
La rédaction a cherché à savoir si dans les autres zones les choses se passent de la même manière. Dans les zones Nyakabiga et Buyenzi, la situation était normale mais l’un des responsables a indiqué à notre rédaction que cela devra se faire un jour car il s’agit d’une mesure de protection de la population du fait que les malfaiteurs passent par ces kiosques en bois pour brûler.
Burundi - Justice
Le procès de tentative d’assassinat du général prime Niyongabo ajourné
Gitega, le 9 février 2017 (Net Press) . Les 5 prévenus sont convoqués pour le 22 de ce mois devant le tribunal de grande instance de Muha (en itinérance à Gitega). Parmi eux, il y a 2 caporaux et 2 civils incarcérés à la prison centrale de Gitega et un dernier - sous-officier - est détenu à la prison centrale de Mpimba (Bujumbuta Mairie). L’information a été confirmée par le chef du service juridique de la prison centrale de Gitega.
Selon nos informations, les prévenus rencontrent des difficultés pour trouver des avocats qui les assisteront. Dans un autre chapitre, une imposante équipe de militaires et policiers ont effectué hier une fouille-perquisition à la prison centrale de Gitega dans le quartier "Kibossi" ou VIP de la prison centrale de Gitega.
Sous la conduite du commissaire provincial, Melchior Hakizimana, 22 téléphones portables et leurs chargeurs ont été saisis. Parallèlement, des militaires et policiers ont effectué ce matin une opération de contrôle dans le quartier de Kinanira 2 en zone de Musaga (au sud de Bujumbura). Un témoin indique que des personnes ont été interpellées. Il s’agirait essentiellement des domestiques qui n’ont pas de badges pour travailler.
Burundi - Politique
Quand le gouvernement et le Cnared convergent...
Bujumbura, le 9 février 2017 (Net Press) . Pour des raisons diamétralement opposées, le gouvernement et le Cnared ont pris la décision de ne pas se rendre aux pourparlers d’Arusha du 16 au 18 février 2017. Le Cnared indique avoir perdu toute confiance en le médiateur Benjamin Mkapa parce qu’il met en avant la division des partis politiques en invitant qui il veut, ce qui réconforte le pouvoir de Bujumbura.
Pour cette plateforme, il n’y aura aucune solution à la crise burundaise liée à ce type de dialogue sous l’égide de Benjamin Mkapa. Par ailleurs, elle indique qu’elle n’est pas engagée par ce dialogue où toutes les parties au conflit n’ont pas été invitées. Elle demande au médiateur de changer son équipe de collaborateurs, son langage et sa méthode de travail pour que les Burundais aient de nouveau confiance en lui.
De son côté, le gouvernement dit qu’il soutient le processus de dialogue inter burundais à l’intérieur ou à l’extérieur mais, le conseiller principal en charge de la communication à la présidence de la République informe qu’il n’est pas au courant de la session du 16 au 18 février 2017.
Par ailleurs, a ajouté Willy Nyamitwe, la présidence de la République n’a pas besoin d’invitation. Chaque fois que le facilitateur a besoin des autorités, il se déplace pour les rencontrer en commençant par le premier d’entre elles, Pierre Nkurunziza.
Un autre "gros poisson" proche de la mouvance présidentielle, Jacques Bigirimana, président du Fnl reconnu par le ministère de l’intérieur, indique qu’il n’a pas encore reçu d’invitation à cette session mais qu’il est prêt à y prendre part.
Burundi - Développement
L’Abutip au chevet des infrastructures burundaises
Bujumbura, le 9 février 2017 (Net Press) . Le directeur général de l’agence burundaise pour la réalisation des travaux d’intérêt public, Abutif, Dr Catherine Bucumi Sommer, a animé une conférence de presse ce mercredi le 8 février 2017 où elle a rappelé que l’Abutip, avec onze ans d’expérience, a pour mission principale de « faire faire » et pour le « compte du maitre d’ouvrage « dans le respect d’un programme défini, d’un coup budgété et dans des délais.
Le Dr Catherine Bucumi Sommer a indiqué que l’Abutip contribue largement à l’épanouissement des petites et moyennes entreprises en les impliquant dans leurs marchés pour créer de l’emploi en utilisant la haute intensité de main d’œuvre, notamment dans le pavage des routes.
Le Dr Catherine Bucumi Sommer affirme que l’Abutip est au chevet des infrastructures et parmi ses réalisations, cette agence a contribué à la construction de 155 km de routes pavées, 155 marchés, 2 abattoirs, 955 locaux des écoles primaires, 279 salles de classes des écoles secondaires, 249 logements des enseignants, l’aménagement des infrastructures hydrauliques pour protéger l’environnement de plus de 4424 ha, d’un montant de 42 milliards de nos francs.
Le Dr Catherine Bucumi Sommer affirme que l’année 2015 était une année charnière pour la préparation des projets. Depuis août 2016, l’agence a mis en place un projet d’urgence qui sera centré sur la canalisation de Kinyankonge, Nyabagere et qu’actuellement, l’Abutip est en train d’indemniser la population de cette circonscription, avant d’indiquer que l’agence, dans ses perspectives d’avenir, projette l’exploration des nouveaux marchés, l’exploration des nouveaux métiers, les investissements, une approche proactive pour la recherche des financements et une volonté de permettre aux petites et moyennes entreprises dans le secteur de la construction d’accéder aux marchés.
Elle a informé qu’en en formant les intervenant dans ce secteur, la même source indique que l’agence rencontre une forte dépendance aux projets financés par les partenaires techniques et financiers ; en l’occurrence la banque mondiale, la banque africaine de développement ainsi que les litiges anciens toujours en cours et dans les mains de la justice. Elle déplore que les infrastructures construites ne sont pas gardées en bon père de famille par la population et l’administration.
Sur la question de la fermeture des robinets par les principaux bailleurs de fonds, l’Abutip n’a pas été touché et le Dr Catherine Bucumi Sommer affirme que ses partenaires financiers, la banque mondiale, la banque africaine de développement entretiennent une très bonne relation truffée de confiance avec l’Abutip.
Burundi - Santé
Iprosalude pour la promotion de la santé rurale et le développement
Bujumbura, le 9 février 2017 (Net Press) . Initiative pour la promotion de la santé rurale (Iprosalude) contacté par la rédaction, à travers son représentant Joseph Bigirimana, indique que sa mission et de sauver les vies humaines et améliorer la santé en milieu rural et œuvre dans 10 provinces sur les 18 que compte le pays.
Joseph Bigirimana dit que cette initiative intervient par 4 axes stratégiques, notamment l’amélioration de la santé communautaire, accès aux services de qualité, appui à la promotion du développement durable ainsi que la gouvernance et la gestion des connaissances.
Dans l’optique d’améliorer la santé communautaire, l’Iprosalude a mis en place des cliniques dans les provinces de Gitega (polyclinique espoir de Gitega Pegi), de Makamba (centre médical espoir de Kayogoro ) et de Mwaro (clinique espoir de Mwaro), le renforcement des capacités de 193 prestataires des soins de santé dans le cadre du projet sexuel et reproductif des jeunes adolescents.
Dans le cadre de la recherche, l’Iprosalude a mené trois études sur le cancer du col, l’impact des pratiques d’allaitement maternel sur la nutrition des enfants de moins de 2 ans, l’impact des activités humaines sur le parc de la Rusizi, environ 45.540 personnes reçoivent annuellement différents services d’Iprosalude centrés sur la prise en charge psychosociale, médicale, gynéco-obstétrique. A travers des projets communautaires, Iprosalude contribue à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des jeunes scolarisés et non scolarisés.
Dans les perspectives d’avenir, Joseph Bigirimana indique que cette initiative projette de mettre en place une clinique mobile pour les soins maternels, oculaires et dentaires, équiper de l’énergie solaire dans ces cliniques, la création d’une microfinance pour disponibiliser des capitaux en faveur des jeunes et aussi la promotion des initiatives de protection contre la pollution des sources d’eau ainsi que l’élargissement des partenaires techniques et financiers.