Bujumbura, le 17 février 2017 (Net Press) . Très tôt ce matin, la police a procédé à une fouille-perquisition dans la prison centrale de Mpimba, dans la capitale Bujumbura. Plusieurs produits y ont été saisis comme la bière de la Brarudi (Amstel et Primus), des bouteilles vides de la même bière, 41 téléphones portables et leurs chargeurs, une balle d’un fusil de type Kalachnikov, de la bière prohibée, du chanvre, une machette, du sucre, de la farine et un couteau de cuisine.
La police indique qu’elle ne comprend pas comment ces produits ont pu entrer dans une prison alors qu’ils sont interdits par la loi. Elle entend même mener des enquêtes pour connaître ceux qui font entrer de tels produits, une tâche qui ne va pas être facile pour cette police car tous ces produits ont toujours existé depuis que la prison existe.
Cette fouille - perquisition intervient deux jours après le transfert de quelques prisonniers vers d’autres maisons de détention. C’est le cas du colonel Dieudonné Dushimagize alias Gangi qui a été muté vers Bubanza, accusé dans un premier temps de collaborer avec des fauteurs de troubles basés au Rwanda, puis de tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe, conseiller principal à la présidence de la République en matière de communication.
Parmi les autres détenus transférés, il y a un qui est accusé de tentative d’assassinat du général Prime Niyongabo, chef d’Etat-major de l’armée burundaise. Celui-ci a été transféré à la prison de Gitega, au centre du pays.
Burundi - Politique
Arusha : les travaux ont bel et bien commencé aujourd’hui
Arusha, le 17 février 2017 (Net Press) . De sources en provenance de la Tanzanie, les pourparlers ont bel et bien commencé à Arusha, dans le pays de Julius Nyerere. L’on apprend également que toutes les parties au conflit invitées étaient présentes, à l’exception de la délégation gouvernementale.
Les mêmes sources d’information indiquent que les parties au conflits ont été subdivisées dans cinq groupes, selon leurs sensibilités et que les pourparlers, probablement pour rattraper le retard - les débats ont en réalité commencé ce matin à Arusha et non le 16 février -, devraient prendre fin dimanche le 19 février 2017 et non la veille comme initialement prévu.
Toujours des informations en provenance d’Arusha indiquent que le médiateur Mkapa est satisfait et optimiste quant aux résultats de ce dialogue. Mais une contradiction est à relever dans le chef du co-facilitateur car pas plus tard qu’hier, il affirmait sans rire que le gouvernement n’avait pas été invité alors que le même gouvernement, par le biais de son porte-parole, affirmait lui aussi avoir vu l’invitation en date du 13 février 2017.
Des informations relayées par plusieurs médias indiquent que quelques jours avant, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Alain Aimé Nyamitwe, était à Arusha pour rencontrer le facilitateur, ce qui, aux yeux de certains, serait à l’origine du désistement du gouvernement.
Quand Jacques Bigirimana demande au gouvernement de se ressaisir
La session de dialogue s’est ouverte ce jeudi à Arusha en Tanzanie. Le gouvernement burundais reste le grand absent. Une politique de la chaise vide mal perçue par certaines des personnalités politiques invitées, notamment le président du parti FNL, Jacques Bigirimana : "La paix n’a pas de prix", a-t-il fait remarquer avant de souhaiter que "le gouvernement puisse se ressaisir et rejoindre Arusha”.
M. Bigirimana se dit préoccupé d’un éventuel échec des pourparlers du fait de l’absence du gouvernement, "une partie clef dans ce dialogue", a-t-il ajouté.
Serait-il une consultation un a un jusqu’en 2020 ?
Durant cette première journée, le facilitateur William Benjamin Mkapa a consulté les trois anciens chefs d’État burundais (Pierre Buyoya, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye), ainsi que l’Ombudsman, Edouard Nduwimana.et une large opinion commence à croire que le facilitateur a adopté une politique de consultation un à un jusqu’en 2020.
Les délégations de l’opposition (interne et externe) n’ont pas encore rencontré M. Mkapa. Le parti au pouvoir (Cndd-Fdd) et la plateforme de l’opposition basée en Belgique (Cnared) seraient en route pour Arusha, selon le bureau de la médiation. Des représentants des Nations Unies et de l’Union Africaine ont également fait le déplacement.
Serait –il du monologue au monologue ?
Une large opinion se demande si les consultations qui se tiennent à l’intérieur du pays et a l’extérieur du pays seraient du monologue au monologue, car à l’intérieur du pays, des assises sous la conduite de la commission nationale des dialogue inter burundais sont monocolore, en témoigne que seule la mouvance du parti au pouvoir y tient place, en l’absence du vraie visage de l’opposition burundaise. Pire encore, les négociations qui se tiennent actuellement à Arusha ne sont que du monologue car il y’a l’absence de la délégation gouvernementale, l’acteur-clé dans la résolution de la crise burundaise depuis le printemps d’avril 2015 .
Burundi - Somalie - Sécurité
Trois mois de salaires des militaires de l’Amisom sur le point d’être libérés
Bujumbura, le 17 février 2017 (Net Press) . Selon le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza, trois mois de salaires pour les militaires de l’Amisom sont sur le point d’être délivrés. Cette période concerne l’année 2016 et les salaires devraient passer par la banque centrale avant d’être transférés sur les comptes de ces militaires.
Selon toujours le porte-parole de l’armée, il y a un compte qui est déjà ouvert dans les livres d’une banque commerciale qu’il n’a pas citée où vont désormais transiter les salaires des militaires qui étaient en mission en Somalie. Le colonel Gaspard Baaratuza l’a annoncé ce 16 février 2017 après le départ de 952 autres militaires pour la Somalie.
Burundi - Politique - Médias
La Cndi a tenu une session à l’endroit des journalistes
Bujumbura, le 17 février 2017 (Net Press) . La commission nationale de dialogue inter burundais a tenu ce jeudi le 16 février 2017 une session à l’endroit des professionnels des medias, dont le thème était centré sur « que peut faire le peuple burundais pour sortir de l’impasse et garantir la paix et la prospérité du pays ? »
Presque tous les journalistes qui sont intervenus se sont convergés sur la tenue des dialogues inclusifs, le strict respect des accords d’Arusha et la constitution de la République du Burundi, la lutte contre l’impunité, l’indépendance du pouvoir judiciaire et des médias, l’éradication de la pauvreté par la création de petites et moyennes entreprises qui créent l’emploi aux jeunes au lieu de s’intéresser à la politique, le retour des réfugiés burundais éparpillés dans les pays limitrophes et en Europe, l’enseignement à toute la couche de la population du patriotisme sans faille centré sur l’éradication de toute forme de divisions.
Burundi- Royaume unie –Economie
Le royaume uni au chevet du peuple Burundais
Bujumbura, le 17 février 2017 (Net Press) . 2 millions de Livres Sterling, c’est le montant du don accordé au Burundi par le Royaume Uni. Selon la ministre des affaires étrangères, Baroness Anelay, cette assistance comprend des soins médicaux pour 60 000 enfants souffrant de la malaria et de malnutrition.
Il s’agit aussi de faciliter l’approvisionnement en eau potable pour plus de 40 000 personnes. Dans le même temps, la ministre britannique fait part de son inquiétude : "La partie pénible de cette annonce est que je ne peux pas couvrir tous les besoins". Selon elle, l’augmentation des besoins du Burundi en assistance humanitaire ne peut être complètement résolue que par un dialogue franc entre le gouvernement et l’opposition. "Il y a nécessité de s’entendre à travers le processus de dialogue facilité par l’EAC, en respectant l’esprit des accords d’Arusha", a ajouté la ministre.
Burundi - Usa - Médias
Quand Trump s’en prend à la presse
Washington, le 17 février 2017 (Net Press) . L’exercice a commencé par une longue déclaration qui ressemblait aux discours de campagne de Donald Trump, mais sans le public enthousiaste pour applaudir. La conférence de presse que le président américain a donnée ce jeudi 16 février s’est terminée dans une sorte de règlement de comptes avec les journalistes.
Ce 16 février, lors d’une conférence de presse, le président des États-Unis a fait la liste de ses réussites, depuis son arrivée à la Maison Blanche. « J’ai hérité d’une situation de désordre total laissée par mon prédécesseur », a répété Donald Trump à plusieurs reprises. « Mais jamais personne n’a obtenu autant de succès en si peu de temps et je m’adresse au peuple américain directement car les journalistes sont des menteurs », a-t-il ajouté.
Les journalistes sont d’ailleurs, d’après le président, responsables de presque tous les problèmes, aidés par les juges. Si la réconciliation avec Moscou n’a pas lieu, ce sera de la faute de la presse. Si le décret sur l’immigration est bloqué, c’est à cause d’une mauvaise décision de justice.
Nouveau texte anti-immigration la semaine prochaine
Sur les dossiers en cours, peu d’informations tangibles ont été données sur les dossiers en cours. Sur la Russie, le président Trump affirme n’avoir jamais eu aucun contact avec Moscou et assure n’avoir aucun intérêt dans ce pays. Sur le décret anti-immigration, « nous aurons un nouveau texte la semaine prochaine, un texte qui va s’adapter, sur mesure, aux exigences de la justice ».
Difficile de savoir quel était l’objectif de cette conférence de presse : dénigrer la presse, mais aussi exprimer un malaise personnel. Donald Trump semble découvrir que l’exercice du pouvoir est plus compliqué que prévu. Avec une phrase aussitôt relevée par les journalistes sur la Russie : les fuites sont vraies, mais leurs articles sont faux. « La malhonnêteté de la presse est hors de contrôle, je sens de la haine, a déclaré Donald Trump, niant l’évidence et les fuites, provenant de son équipe. J’ai gagné, j’ai gagné. Et mon équipe est une machine qui roule parfaitement ».
Les journalistes américains ne désarment pas, les questions précises se succèdent, le président américain perd patience. Donald Trump « veut un reporter amical ». Le conseiller désigne un journaliste, qui pose en effet une question sur la réouverture du musée de la Maison Blanche. Donald Trump est satisfait : après plus d’une heure d’un exercice surréaliste, la conférence de presse peut s’achever.
Burundi - Usa - Diplomatie
Les Européens s’inquiètent de la politique étrangère de Trump
Munich, le 17 février 2017 (Net Press) . Plus que jamais la conférence sur la sécurité de Munich constitue un rendez-vous central des responsables de la politique internationale de par le monde. Cette année, les représentants de la nouvelle administration Trump sont très attendus. Les participants parmi lesquels près de cinquante ministres des Affaires étrangères et une trentaine de ministres de la Défense espèrent en savoir plus sur la politique étrangère de la nouvelle administration américaine
Pour Wolfgang Ischinger, « la situation sur la scène internationale n’a jamais été pleine d’autant d’incertitudes depuis des décennies ». Le patron de la conférence sur la sécurité de Munich qui démarre ce 17 février se montrait des plus circonspects en début de semaine.
L’ancien diplomate allemand espère modestement que ce dimanche 19 février, au terme de la rencontre dans la capitale bavaroise, quelques-uns des points d’interrogation sur la politique internationale de l’administration Trump auront disparu. La conférence sur la sécurité de Munich constitue le point d’orgue d’une semaine marquée en Europe par les premiers déplacements des nouveaux responsables américains.
Ambiguïté sur la relation avec la Russie
Auprès de l’Otan à Bruxelles mercredi, le secrétaire d’État à la Défense James Mattis, qui sera à Munich, s’est voulu rassurant tout en soulignant la nécessité pour les Européens de faire plus d’efforts. Le ministre des Affaires étrangères Rex Tillerson, qui participe depuis jeudi à une rencontre des responsables de la diplomatie du G20, s’est montré prudent et peu concret sur la relation de la nouvelle administration américaine avec la Russie.
« Nous coopérerons avec Moscou lorsque nous trouverons des domaines qui serviront les intérêts du peuple américain », a-t-il déclaré. Rex Tillerson a toutefois soufflé le froid en rappelant à la Russie que les accords de Minsk sur l’Ukraine devaient être respectés. Le vice-président américain Mike Pence est lui aussi attendu à Munich. Il effectuera sans doute de nombreuses rencontres bilatérales. Beaucoup de participants espèrent en apprendre ainsi un peu plus sur la diplomatie du gouvernement Trump.