Rumonge, le 21 février 2017 (Net Press) . Après que le président du Fnl, Agathon Rwasa eut tiré une sonnette d’alarme, indexant que le pouvoir veut lui coller une rébellion qui était à l’état embryonnaire pour l’empêcher de participer au rendez –vous de 2020, huit personnes dont 3 femmes ont été arrêtées dimanche. Si ces dernières ont été relâchées hier soir, les 5 hommes ont passé la nuit dernière au cachot de la police de Magara.
Selon une source policière, ces membres du Fnl pro-Rwasa étaient accusés d’avoir tenu une réunion illégale. Les hommes ont été libérés sur ordre du gouverneur après l’intervention d’un député de la province de Rumonge (sud du pays). L’une des personnes arrêtées est un conseiller technique en charge des affaires administratives et sociales auprès de l’administrateur de Bugarama. Suite aux arrestations, le gouverneur a tenu une réunion de sécurité avec la population de Magara.
Burundi - Politique
Trois personnalités politiques reviennent au pays
Bujumbura, le 21 février 2017 (Net Press) . Alice Nzomukunda, ancienne deuxième vice-présidente du Burundi et présidente du parti d’opposition Adr, Mathias Basabose (parlementaire du Cndd-Fdd de 2005-2010) et Joseph Ntidendereza (ancien membre des instances du Cnared sont arrivés hier soir à l’aéroport international de Bujumbura.
Dans une interview accordée aux journalistes présents à leur arrivée, Mme Nzomukunda a tenu à indiquer qu’elle n’avait pas fui le pays : "J’avais décidé de ne pas revenir parce que selon les informations que je recevais du Burundi, la situation sécuritaire n’était pas favorable pour un retour".
Edouard Nduwimana, l’Ombudsman burundais, a fait part de sa satisfaction au lendemain des pourparlers d’Arusha, faisant remarquer que "des personnalités politiques étaient rentrées d’exil ce soir". M. Nduwimana a affirmé que d’autres opposants politiques au pouvoir actuel étaient en route.
Le 31 janvier dernier, Alice Nzomukunda et le parti Adr-imvugakuri dont elle est présidente avaient été suspendus provisoirement de la coalition d’opposition Cnared, accusés de violation du code de conduite de ladite plateforme et de comportement à caractère destructeur. Les sanctions avaient également ciblé le président du Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira.
Leur retour a vite fait le tour du monde un peu partout où résident des Burundais, de l’intérieur comme de la diaspora. Ainsi, ceux vivant en Belgique ont contacté Bujumbura pour connaître les personnalités politiques qui venaient de rentrer et ils ont exprimé leur satisfaction de voir que le président du Frodebu, qui est un gros poisson politique, n’est pas du nombre.
Il avait indiqué à nos confrères de la radio Isanganiro présents à Arusha qu’il n’entend pas retourner au Burundi car les raisons qui ont fait qu’il quitte le pays sont toujours d’actualité. Signalons que ces personnalités viennent de rentrer après un autre politicien, ancien président de la République du Burundi, Sylvestre Ntibantunganya, qui affirme lui aussi, comme Alice Nzomukunda, qu’il n’avait pas fui le pays.
Burundi - Sécurité
Six filles emprisonnées dans les pays du Golf
Abou Dabi, le 21 février 2017 (Net Press) . Après que le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé Nyamitwe, contacté par la rédaction ce vendredi dernier sur le trafic honteux des jeunes filles vers les monarchies petro-dollars, eut tranquillisé l’opinion burundaise et internationale qu’il est courant de ce phénomène, avant de dire que le gouvernement burundais est entré en contact avec la diplomatie de ces pays pour le rapatriement de ces jeunes filles vendues et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que cinq filles sont emprisonnées à Oman et une autre en Arabie saoudite.
Selon nos sources, avant d’être emprisonnées, elles ont été torturées et seraient dans un état critique. L’assistant du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, dit ne pas être au courant de cette situation. Pour rappel, même ceux qui rentrent volontairement sont mal accueillies dans leurs familles respectives, soi-disant qu’elles étaient des prostituées dans ces pays.
Burundi - Santé
La Belgique toujours au chevet de ce pays
Bujumbura, le 21 février 2017 (Net Press) . Il s’agit d’un projet d’appui aux organisations burundaises via le renforcement des compétences "Paorc" pour l’appui du protocole de prise en charge de l’épilepsie dans la province sanitaire de Kirundo. D’après un communiqué émanant de l’agence belge de développement, cette coopération est active pour faire face aux défis du pays en matière de renforcement des capacités.
L’ambition du Paorc est de fournir un appui conséquent au renforcement des compétences des ressources humaines d’un ensemble d’organisations bénéficiaires burundaises. A cet effet, les équipes cadres de district et le personnel soignant des centres de santé et des hôpitaux de district de Kirundo ont acquis des savoirs et savoir-faire à travers des formations de qualité dans le domaine de l’épilepsie.
Le Paorc travaille dans le domaine du renforcement de capacités dans les secteurs de l’agriculteur, la santé et l’éducation. Un budget de 800.000 euros est consacré au renforcement des compétences dans les domaines prioritaires de la santé publique, telle que la malnutrition aigüe.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 46
Bujumbura, le 21 février 2017 (Net Press) . Ce bulletin couvre la semaine du 13 au 19 février 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme. Selon le bulletin, au moins 7 personnes ont été tuées, une portée disparue, 18 personnes torturées et 25 autres arrêtées arbitrairement. La ligue Iteka a également enregistré 2 personnes qui sont victimes des violences basées sur le genre et comme elle le souligne souvent dans ses bulletins, les auteurs de ces violations des droits de l’homme se recrutent dans les policiers, des agents du renseignement et des jeunes Imbonerakure.
Le phénomène des cadavres est reporté dans ce bulletin car au moins 9 corps sans vie ont été enregistrés. Il relève également des cas d’arrestations et de tortures dont sont victimes ceux qui sont contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, tout comme des militaires accusés d’être impliqués dans l’attaque controversée du camp de Mukoni.
C’est aussi une justice de deux poids deux mesures qui frappe fort les opposants politiques et les militaires ex-Fab avant d’émettre des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Zimbabwe – Politique
"De la présidence au cercueil", dixit Robert Mugabe
Harare, le 21 février 2017 (Net Press) . Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, fête ses 93 ans ce mardi 21 février. La fête officielle est prévue samedi dans le sud du pays. Le plus vieux chef d’Etat en exercice de la planète est au pouvoir depuis 36 ans et a déjà indiqué qu’il sera candidat au scrutin présidentiel de l’année prochaine. Lors d’une interview au média d’Etat le week-end dernier, il a une nouvelle fois écarté l’idée d’un départ à la retraite.
A la veille de ses 93 ans, Robert Mugabe n’envisage pas de quitter le pouvoir. Lors d’une interview le week-end dernier, il a précisé que seul son parti, la Zanu-Pf, peut lui demander de quitter son poste, mais que tous souhaitent qu’il se représente. Le chef de l’Etat a notamment indiqué que les Zimbabwéens ne lui voyaient aucun successeur possible. Une phrase qui inquiète certains analystes. Mugabe a toujours refusé de nommer un successeur.
Lutte de succession
S’il venait à décéder, ce serait au vice-président de prendre sa place. Or, le pays compte deux vice-présidents, ce qui laisse envisager une lutte de pouvoir féroce. Sans compter la femme du chef de l’Etat, Grace Mugabe, accusée de se préparer en coulisse à succéder à son mari. Depuis 2 ans, elle dirige la ligue des femmes de la Zanu-PF. Il y a quelques mois, elle affirmait qu’elle gérait déjà les affaires de l’Etat, puisqu’elle faisait tout aux côtés de son mari.
Burundi - Russie - Nécrologie
Décès inopiné de l’ambassadeur de la Russie aux Nations Unies
New York, le 21 février 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de New York, l’ambassadeur russe aux Nations Unies, Vitali Tchourkine, est décédé subitement, d’après une annonce du ministère russe des affaires étrangères, sans préciser la cause. Selon toujours les mêmes informations, ce diplomate, représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, est décédé le 20 février 2017 à quelques heures seulement de ses 65 ans de naissance.
Il est tombé malade à son bureau de la mission de l’Onu et a été conduit à l’hôpital presbytérien Columbia où il a succombé. Vitali Tchourkine représentait la Russie aux Nations unies depuis 2006. Il était considéré comme un diplomate de premier ordre par le Kremlin.