Rumonge, le 9 mars 2017 (Net Press) . Un corps sans vie d’un certain Diomède Bizimana a été retrouvé ce jeudi le 9 mars 2017 sur la colline Buhinyuza, commune Burambi de la province de Rumonge. D’après des sources sur place, le défunt a été porté disparu en date du 3 mars 2017 alors qu’il venait de percevoir son salaire à Rumonge.
Et toujours en page sécuritaire, trois jeunes, tous originaires de Buringa, commune et province de Bururi, ont été appréhendés en commune de Kayogoro, province de Makamba (sud du pays) par les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure), puis incarcérés dans le cachot de Makamba.
La police de Makamba indique que ces jeunes sont accusés d’appartenir à des bandes armées, les victimes rejettent en bloc ces accusations avant d’affirmer que suite à la famine qui sévit dans plusieurs ménages de la province de Bururi, ils étaient venus à la quête de l’emploi pour faire survivre leurs familles. Au moment où nous mettons sous presse, ces jeunes viennent d’être libérés, des sources policières de Makamba affirment qu’ils ont effectué des enquêtes sur les collines de ces présumés rebelles et leurs voisins ont indiqué que les détenus entretenaient des relations de bon voisinage avec l’entourage.
Sur un autre chapitre, la police a procédé ce mercredi à l’arrestation des vendeurs ambulants, tout près de la banque de développement économique. Dans ces traques, même les mamans qui portaient des enfants ont été appréhendées, emmenées manu militari dans les cachots du bureau spécial de roulage.
Burundi - Sécurité
Un professeur d’université maltraité
Bujumbura, le 9 mars 2017 (Net Press) . Très tôt le matin, des policiers ont encerclé le quartier Kabondo de la commune Mukaza, où ils ont mené une fouille-perquisition dans plusieurs ménages. Arrivés chez un professeur d’université du nom de Gervais Gatunange, ils ont cherché à fouiller la maison, mais le professeur, juriste de formation, leur a exigé d’exhiber le mandat de perquisition.
Selon le professeur Gatunange contacté par la rédaction, les policiers étaient gênés par cette exigence et ont amené ledit mandat avec un peu de retard. Il leur a indiqué qu’il n’était pas daté mais malgré cela, il a autorisé que les policiers entrent où ils voulaient sous la supervision de lui et de son épouse.
Les policiers ont demandé le cahier de ménage et ils ont trouvé qu’il n’est pas correctement rempli, une brèche qu’ils ont saisie pour le maltraiter. Ils lui ont demandé de les suivre à pieds et ils ont refusé qu’il se déplace à bord de sa voiture. Il se rendait à la banque pour payer une amende de 50.000 Fbu mais en cours de route, il s’est senti fatigué et il s’est assis sur le sol. Les policiers ont dû faire recours à une jeep pickup de la police pour qu’il continue son chemin.
Après avoir payé l’amende, les policiers l’ont relâché mais lui ont dit qu’il est arrogant, qu’il a failli même refuser une fouille-perquisition, que ce n’est pas bon d’être insolent envers la police. D’après le professeur Gatunange, l’insolence est synonyme ici d’exigence du mandat de perquisition car les autres ménages qui n’ont pas fait la même réaction n’ont pas été inquiétés malgré des cahiers de ménages mal remplis. Il a été pratiquement le seul dans ce quartier à être puni.
Burundi - Environnement - Sécurité
Une fête des femmes coïncide avec des événements catastrophiques dans le pays
Muramvya, le 9 mars 2017 (Net Press) . Dans la journée de ce 8 mars 2017, au moment où le monde entier célébrait une journée internationale des femmes, certains coins du Burundi étaient sous le coup des pluies torrentielles qui ont causé des dégâts non négligeables au centre comme à l’est du pays.
Ainsi, dans la commune de Kiganda, 4 élèves ont été blessés à l’école technique secondaire de Kiganda, des tôles de l’école détruites par les vents violents et des poteaux électriques également abîmés. Dans celle de Rutegama, toujours dans la même province de Muramvya, trois classes de l’école primaire ont été détruites ainsi que des plafonds de l’hôpital de Mushikamo endommagés.
Une situation similaire s’est observée également dans la province de Ruyigi où des personnes dont on ne connaît pas encore l’effectif ont été blessées lors de la célébration de la fête des femmes. Les blessés ont été victimes d’une destruction d’une tente qui abritait les personnes en pleine fête.
Burundi - Guinée - Economie
Du pouvoir à l’agriculture
Malabo, le 9 mars 2017 (Net Press) . Installé dans un somptueuse villa de Malabo, la capitale guinéenne, l’ex-président gambien, Yahya Jammeh, souhaiterait se lancer dans… l’agriculture, et Malabo n’y verrait pas d’inconvénient car « le pays regorge de terres fertiles disponibles », selon un diplomate équato-guinéen. Au lendemain de sa défaite à la présidentielle, déjà, Jammeh avait annoncé son intention de se retirer dans sa ferme de Kanilaï, dans le sud de la Gambie.
Détournements de fonds ?
Mais un autre sujet préoccupe davantage l’ancien autocrate : depuis quelques jours, la justice gambienne enquête sur le détournement présumé de 8 millions de dollars au profit de sa fondation. Si Banjul déposait une demande d’extradition, Malabo accepterait-il de livrer Jammeh ? « Nous n’avons aucun accord d’extradition avec la Gambie », répond-on dans l’entourage de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le chef de l’État équato-guinéen.