Makamba, le 10 mars 2017 (Net Press) . Un témoin contacté par l’opposition indique que la province de Makamba (sud du pays) reste le grand bastion mouroir de l’opposition burundaise, en témoigne des traques de tout le temps des membres et sympathisants de l’opposition burundaise. Pire encore, selon cette opinion, des ex forces de l’armée burundaise en retraite sont toujours inquiétés par la police et les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel ( Imbonerakure) de cette circonscription.
La même source indique que 7 personnes proches d’Agathon Rwasa, dont un cadre de l’inspection provinciale de l’enseignement, Pascal Ndayikeza, qui étaient en deuil chez un certain Prosper Bayisenge, ont été interpellés sur la colline Kazirabageni, commune Nyanza Lac, province de Makamba, tous accusés de tenir une réunion illégales.
Selon la même source, cette arrestation aurait une connotation politicienne car l’homme en deuil, au cours des dialogues inter –burundais organisés par la commission nationale inter burundais (Cndi) tenus à Makamba l’année dernière, son intervention a fait mal au dos la mouvance présidentielle.
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction a contacté le 1er vice –président de la chambre basse du parlement, président de Fnl non gouvernemental, Agathos –Rwasa, mais en vain. Sur le même chapitre, 4 élèves du lycée communal de Mihigo, commune Busiga, province de Ngozi au nord du pays qui rentraient des activités sportives tenues sur le sol rwandais le 5 mars 2017, ont été interpellés par la police de cette localité le 7 mars 2017, puis porté disparus. Leurs familles craignent le pire, le Directeur provincial de l’enseignement contacté pour cette affaire a évité toute commentaire.
Sur le chapitre éducatif, 7 claques sur 12 ont été observées au sein de la représentation des étudiants de l’université du Burundi. Selon placide Nininahazwe, l’un des démissionnaires, « nous préférons la démission au lieu de cautionner des actes qui pourront hypothéquer l’avenir de l’université du Burundi et l’avenir de nos frères », à travers une correspondance adressée au président du conseil d’administration de l’université du Burundi. Ces étudiants contestent le système prêt–bourse, la distribution des chambres dans les hommes universitaires moyennant le versement de 5000 francs.
Burundi - Sécurité
Des personnes arrêtées dans la zone de Musaga
Bujumbura, le 10 mars 2017 (Net Press) . Au moins 18 personnes ont été arrêtées ce matin à Muzenga, quartier dit également "Tchétchénie" dans la zone de Musaga. Elles sont reprochées d’être des irréguliers car elles ne sont inscrites nulle part dans les cahiers de ménage qui sont exigés par l’administration.
Elles ont été conduites au bureau de la zone pour être entendues afin qu’elles puissent être identifiées. D’après des informations des personnes de cette contrée, les personnes appréhendées risquent fort de payer une certaine somme pour se voir libérées, ce qui devient une mauvaise habitude de certains policiers malheureusement.
Burundi - Nations Unies - Droits de l’Homme
Burundi : seul contre tous !
Bujumbura, le 10 mars 2017 (Net Press) . Dans une déclaration à la radio nationale, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a ciblé tout le staff des Nations unies au Burundi, le taxant de manipulé, évoquant l’idée du gouvernement d’écrire au secrétaire général Antonio Guterres pour qu’il le change complètement et ainsi partir sur de nouvelles bases.
Cette sortie médiatique intervient au lendemain des tirs croisés de l’Onu sur le gouvernement du Burundi, notamment le rapport du secrétaire général de l’Onu. Le représentant du Burundi auprès de l’Onu avait tenté de donner une autre version de la situation dans son pays et à peine il venait d’expliquer qu’une inquiétude du conseiller spécial chargé de lutte contre les génocide, Adama Dieng, a fait irruption.
C’est tout cela qui met mal à l’aise les autorités de Bujumbura et qui ne sont pas malgré tout au bout de leurs peines car ce jeudi 9 mars 2017, le conseil de sécurité s’est réuni sur le cas du Burundi et les intervenants n’étaient pas de nature à rassurer Bujumbura. Il s’agissait du facilitateur Benjamin Mkapa et du représentant spécial du secrétaire général Jamal Benomar.
L’on rappellera qu’Adama Dieng avait demandé des sanctions draconiennes contre le Burundi et que dans une lettre au conseil de sécurité, 19 organisations, dont Human rights watch, Fidh, Acat Burundi et Aprodh, avaient indiqué que ces sanctions enverraient un message fort aux dirigeants burundais.
Quand bien même le gouvernement burundais traite ces rapports de pures inventions, il serait surprenant que l’Onu cède sur toute la ligne au regard de la constance de ses actes et décisions par rapport au Burundi.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome contre le gaspillage des devises déjà rares
Bujumbura, le 10 mars 2017 (Net Press) . D’entrée de jeu, l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, trouve que "les devises déjà rares destinées à l’achat des produits sensibles comme les médicaments, les produits pétroliers, les produits alimentaires ne devraient pas tomber dans les mains des privilégiés de la République pour alimenter le marché noir au Burundi".
Dans cette correspondance qui date du 8 mars 2017, l’Olucome a appris que la banque centrale Brb aurait recommandé que 12 millions de dollars soient octroyés à une seule personne dont l’observatoire ne veut pas dévoiler l’identité, 800.000 dollars américains à un politicien opérateur économique qui a occupé plusieurs fonctions alors qu’il n’importe pas de carburant, 1.200.000 dollars américains aux autres importateurs avec environ 1.000.000 de dollars américains qui n’auraient pas été distribués aux pétroliers.
Selon l’Olucome, en temps normal, ces devises étaient achetées par des banques commerciales qui les revendaient au taux officiel fixé par l’autorité monétaire. Or, estime l’Olucome, la récente vente de devises par la banque centrale aurait été effectuée directement sur base d’une liste des importateurs des produits pétroliers avec des noms des personnes qui n’importent pas de tels produits. Selon des informations de l’Olucome, une certaine somme de ces devises serait en train d’alimenter le marché noir dont le taux officieux est de 2.800 Fbu alors qu’officiellement, il est de 1716,8 Fbu.
Cela aura comme conséquence la fragilisation d’une économie déjà moribonde et le manque de carburant qui poussera tous les prix des produits de première nécessité à monter dans un pays dont le pouvoir d’achat des populations est proche de zéro.
Burundi - Economie
Sucer, mais jusque quand ? S’interroge un boutiquier
Bujumbura, le 10 mars 2017 (Net Press) . La rédaction s’est entretenue avec une large majorité des boutiquiers de Bujumbura ce vendredi le 10 mars 2017 qui indiquent que pour implanter une boutique, un commerçant impérativement doit payer à la mairie de Bujumbura 70.000 fbu représentant les frais de l’ouverture de cette boutique.
Dans ses propos, un boutiquier sous couvert d’anonymat a indiqué « je suis le victime de l’incendie du marché de Bujumbura. Pour la survie de ma famille, j’ai vendu mon petit lopin de terre pour redémarrer le commerce mais la mairie, au lieu d’encourager les opérateurs économiques qui font vivre la capitale, nous suce jusqu’à la moelle épinière. "Heureuses les femmes qui ont été vendues dans les monarchies petro –dollars", les boutiquiers de la capitale indiquent qu’ils ont mal accueilli cette mesure qui risque d’hypothéquer la santé financière de la mairie , et celle des famille.
Ces boutiquiers demandent au président Nkurunziza de faire tout son possible pour empêcher la mise en en application de cette mesure.