Kirundo, le 24 mars 2017 (Net Press) . Deux personnes originaires de la province de Ngozi, Thierry Mugisha, 29 ans et Désiré Citeretse 30 ans, ont été arrêtées à la frontière rwando –burundaise, dans la localité de Gasenyi. Selon des sources sur place, les présumés fraudeurs ont été attrapés en fragrant délit avec 119 kilos de cassitérite et plus de 56 kilos de coltan alors qu’ils s’apprêtaient à les vendre au pays de Paul Kagame.
Des informations en provenance du Nord du pays confirment que ces personnes, aussitôt arrêtées, ont été remises au parquet de la République de Kirundo qui pourrait organiser un procès de flagrance.
Burundi - Sécurité - Justice
Le Fnl d’Agathon Rwasa sort de son silence
Bujumbura, le 24 mars 2017 (Net Press) . Quelques jours après des arrestations intempestives des membres du Fnl d’Agathon Rwasa, le porte-parole de cette tendance du Fnl, Aimé Magera, indique qu’aucune explication ne peut justifier les arrestations en cascade des fidèles d’Agathon Rwasa.
Pour lui, tantôt ils sont accusés de tenir des réunions en dehors de la loi alors que cela est un pur montage. Il trouve plutôt dans ces bousculades une forme de provocation et une intimidation des personnes au pouvoir et il va même plus loin en révélant qu’il y a des informations dignes de foi qui font état des listes établies des membres de cette formation politique qui doivent être arrêtés. Pour cela, il demande à la communauté internationale d’intervenir pour que les membres de son parti soient relâchés.
Burundi - Politique
Le projet de révision de la constitution divise les politiciens
Bujumbura, le 24 mars 2017 (Net Press) . La révision de la constitution qui semble être inévitable au regard du contexte actuel tel que voulu par la commission nationale de dialogue interne, Cndi, et par extrapolation le pouvoir, ne rencontre pas l’assentiment de tous les politiciens de ce pays.
Des partis politiques satellites du Cndd-Fdd soutiennent que cette constitution soit révisée et le premier point ciblé qu’il faut chasser de cette loi fondamentale est la limitation des mandats présidentiels. L’on se souvient de la déclaration de Jacques Bigirimana au nom du Fnl proche du pouvoir et au nom également des partis politiques de l’opposition extra-parlementaire.
C’est aujourd’hui le tour de Jean de Dieu Mutabazi du parti Radebu qui affirme que son parti politique et des amis soutiennent l’idée de la révision de la constitution car elle est vieille et doit s’adapter aux constitutions des autres pays auxquels le Burundi appartient.
De son côté, le vice-président du Frodebu, Léconce Ngendakumana trouve que le moment est mal choisi pour réviser la constitution au regard de la crise qui secoue le Burundi. Il estime que la priorité est de mettre fin aux souffrances qu’endure le peuple, surtout les violences dans le pays.
Burundi - Tanzanie - Administration
Le ministre tanzanien de l’information chassé du gouvernement
Dar es Salam, le 24 mars 2017 (Net Press) . Le ministre tanzanien de l’information, Nape Nauye, a été chassé du gouvernement ce jeudi 23 mars 2017. En effet, en date du 21 mars 2017, une commission mise en place par ce ministre a indiqué qu’un grand responsable de l’administration Magafuri à Dar-es-Salam, Paul Makonda, s’est arrogé le droit de bousculer le bureau du groupe de presse "Clouds Media Group" (Cmg).
La commission demandait alors que des sanctions à l’endroit de Paul Makonda soient envisagées. Des informations en provenance de cette entreprise de presse indiquent que Makonda n’a pas apprécié le fait que la télévision du Cmg n’a pas diffusé les nouvelles d’un pasteur fautif, sans précision de la faute commise.
La population tanzanienne a critiqué le renvoi de ce ministre, accusant le président Magafuri de protéger ses représentants au détriment de la population, un penchant jugé inacceptable dans les milieux médiatiques tanzaniens.
Burundi - Usa - Santé
Le président Trump encore une fois blessé dans son amour propre
Washington, le 24 mars 2017 (Net Press) . Les députés américains ont renoncé à voter le retrait d’Obamacare et la nouvelle loi sur la santé. En effet, le président Donald Trump, qui tenait beaucoup à cette élection, n’a pas pu réunir la majorité. Il a été décidé de retirer le texte plutôt que d’affronter un échec public.
Le président Trump est d’autant plus gêné que ce retrait était une promesse de campagne électorale et lors de son élection au mois de novembre de l’année dernière. Le texte devant remplacer Obamacare a dû être également retiré et le vote est reporté à ce matin dans les heures des Etats-Unis.
Ceux qui observent l’évolution de la politique aux Etats-Unis indiquent qu’il s’agit d’un nouvel affront pour le président Trump qui n’est pas d’ailleurs sûr que même aujourd’hui son texte va passer. Il semblerait qu’il s’était personnellement engagé sans toutefois obtenir la majorité, y compris dans son camp, ce qui est un handicap majeur pour un président qui est élu sans le soutien de son propre parti politique
Gouvernement du Japon PAM
Communiqué de presse conjoint
13 mars 2017
LE GOUVERNEMENT DU JAPON ET LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL CONJUGUENT LEURS EFFORTS POUR COMBATTRE LA MALNUTRITION AU BURUNDI
BUJUMBURA - Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies a reçu une contribution de 1,46 million de dollars américains du gouvernement japonais pour venir en aide à 29.000 enfants malnutris et 4.000 femmes enceintes et allaitantes dans la province du nord-est de Cankuzo au Burundi.
« Le PAM constate que les habitants de la province de Cankuzoconnaissent de multiples difficultés pour fournir à leurs familles suffisamment de nourriture", a déclaré M. Charles Vincent, Directeur de pays ad intérim du PAM au Burundi.« De l’aide alimentaire et des interventions nutritionnelles d’urgence sont nécessaires en raison de la mauvaise campagne agricole de janvier et février. Nous sommes profondément reconnaissants envers le gouvernement japonais de son intervention en faveur des familles dans le besoin. »
Les fonds japonais seront utilisés non seulement pour soigner les enfants et les femmes malnutris mais aussi pour aider les centres de santé à établir des réseaux communautaires permettant de promouvoir de bonnes pratiques nutritionnelles et ainsi prévenir la malnutrition aiguë. Ce don s’ajoute à celui de 2,65 millions de dollars versés par le Japon au PAM Burundi en 2016.
Le Plan d’Action Humanitaire de 2017 pour le Burundi classifieCankuzocomme une des provinces du pays à plus forte insécurité alimentaire. Les évaluations d’urgence indiquent également que la province de Cankuzo a connu une aggravation de l’insécurité alimentaire (24%) depuis décembre 2015 et que plus de 54% de la population n’a pas accès à une alimentationsuffisante. Le prix des haricots, principale source de protéines pour la majorité des ménages, a augmenté de 65% depuis janvier 2016 .
« Compte tenu de la grave insécurité alimentaire que connait le Burundi cette année, le Gouvernement du Japon a décidé de répondre au besoin urgent d’assistance alimentaire du peuple burundais. Nous espérons que ce soutien financier pour la deuxième année consécutive améliorera l’état nutritionnel des habitants de la province et contribuera à assurer la sécurité humaine au Burundi », a déclaré Son ExcellenceM. TakayukiMiyashita, Ambassadeur du Japon au Burundi.
Gouvernement du Japon PNUD
Communiqué de presse
Le Japon établit un partenariat avec le PNUD pour créer
des emplois pourles jeunes à risque et promouvoir la cohésion sociale
Bujumbura, Burundi, le 7 mars 2017– Le Gouvernement du Japon a annoncé une contribution financière de 741 000 dollars américains pour aider environ 900 jeunes femmes et hommes du Burundi à créer de petites entreprises et contribuer au développement communautaire.
« La stabilité sociale dans la région est l’une des priorités du Japon,ce qui nous a décidé à apporter ce soutien à la jeunesse vulnérable du Burundi » a déclaré Son Excellence l’ambassadeur du Japon au Burundi, M. Takayuki
MIYASHITA, qui a ajouté que le Japon est un partenaire delong terme du Burundi.
Cette contribution ira à un projet du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), intitulé « Bâtir une résilience communautaireà travers des opportunités économiques pour les jeunes à risque ». L’initiative, qui durera un an, sera mise en œuvre conjointement avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, avec des vues pour qu’elle soit prolongée au-delà de cette période initiale.
Les900 jeunes du projet recevront un financement initial et une formation sur le démarrage d’une petite entreprise. Ils participeront également à des initiatives de développement des compétencesvisant àaméliorer les relations entre les sexes et un meilleur engagement dans leurs communautés, afin de renforcer la résilience. Ces initiatives de sensibilisation ou de formations basées sur le genre, ou de création de clubs de jeunes pour la paix.Certains jeunes des zones marginalisées pourront bénéficier d’emplois à court terme pour des travaux de réhabilitation ou de construction d’infrastructures publiques de dimensions réduitescomme des routes, des rigoles ou des rues. D’autres pourront acquérir des aptitudes professionnelles comme la soudure, la maçonnerie, la plomberie, ou la couture.
« Le PNUD est persuadé qu’investir dans la jeunesse burundaise et les populations vulnérables est essentiel pour la paix, la stabilité et le développement à long-terme », a déclaré la Représentante résidente a.i. du PNUD, Mme Natalie Boucly. « Le partenariat en cours entre le PNUD Burundi et le Japon vise à contribuer à cet objectif. La contribution du Japon fait suite à la contribution du PNUD au projet de 400 000 dollars américains ».
Le PNUDest l’agence chef de file en matière de relèvement rapide des communautés frappées par une crise et la recherche de solutions durables axées sur une transition souple entre les activités humanitaires et celles de développement. Ces solutions durables devront s’assurer également que le genre et la vulnérabilité sont au cœur de leur approche.
La Coopération entre le Japon et le Burundi pour le développement a débuté dans les années 70. Depuis lors, le Japon a octroyé à ce pays une aide de plus de 300 millions de dollars américains. La coopération japonaise a particulièrement été orientée vers les transports, l’agriculture et les services sociaux de base, comme l’éducation et les soins de santé. En plus du soutien bilatéral, la coopération multilatérale à travers les organisations internationales, dont le PNUD, constitue une part importante de la contribution japonaise. En 2013-2014, la coopération entre leJapon et le Burundi pour le développement a également permis de soutenir la réintégration socio-économique des rapatriés burundais du camp de Mtabila en Tanzanie.Grâce à unecontribution financière de1 494 911 dollars américains, 3600 personnes, dont 1748 femmes, ont bénéficié d’emplois de courte duréesur les chantiers du programme « Mtabila ».Ces interventions ont permis la construction de 16 marchés et la réhabilitation de 29 pistes rurales qui ont contribué à l’amélioration de la cohésion sociale entre les populations rapatriées et leurs communautés d’accueil.
Gouvernement du Japon UNICEF
COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT
Unis pour chaque enfant : le Japon accorde 636.000 dollars aux enfants du Burundi
BUJUMBURA, 10 février 2017 - Le gouvernement japonais a accordé 636 000 dollars à l’UNICEF Burundi en faveur de la survie et de la santé des enfants du Burundi, en plus de la contribution déjà décaissée en 2016 qui s’élève à 1 330 000 dollars.
Avec ces fonds, le Burundi et ses partenaires renforceront leur travail pour améliorer l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH) dans deux provinces qui se trouvent le long du lac Tanganyika (Makamba et Bujumbura Rural). 115 000 personnes, y compris les garçons et les filles à l’école, bénéficieront d’une eau potable et d’un assainissement adéquat. En plus, deux centres de nutrition thérapeutique pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère recevront également de l’eau potable et un assainissement adéquat.
« L’eau insalubre et les mauvaises conditions sanitaires et hygiéniques sont associées à la malnutrition des enfants », a déclaré M. Bo Viktor Nylund, Représentant de l’UNICEF Burundi. « Ce don important est essentiel pour répondre aux besoins des enfants et des familles vulnérables, en particulier dans l’hygiène et l’assainissement ».
La malnutrition et les maladies du nourrisson et de l’enfant liées à une mauvaise hygiène sont évitables. L’intensification des activités de WASH menées à Nyanza Lac avec l’appui du Japon en 2016 vers d’autres zones à haut risque améliorera encore les mesures de prévention du choléra dans le pays. L’accès accru à l’eau et à l’assainissement dans les communautés contribue également à l’amélioration positive de l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans ; ce qui influe sur le développement des individus ainsi que sur l’ensemble de la communauté. Les interventions WASH associées à des activités spécifiques à la nutrition peuvent réduire la malnutrition chronique.
"Comme l’année dernière, le Burundi est l’un des pays prioritaires à être assistés par le Japon. Les enfants sont l’avenir du pays, donc le Japon considère le WASH comme l’un des principaux domaines à intervenir pour fournir un soutien continu et urgent pour la prévention des maladies d’origine hydrique et la réduction du risque de malnutrition ", a déclaré S.E M. Takayuki Miyashita, Ambassadeur du Japon au Burundi.
Selon les estimations, on prévoit en 2017 que parmi les enfants de moins de 5 ans, quelques 50 000 enfants auront besoin de traitement en raison de la malnutrition aiguë sévère au Burundi. Ces enfants souffrant de malnutrition ont besoin d’un traitement adéquat et d’un soutien psychosocial. Le pays est également confronté à des épidémies récurrentes de choléra. Dans ce contexte, le don considérable du Gouvernement japonais contribuera aux interventions cruciales de l’UNICEF et de ses partenaires pour améliorer la santé infantile au Burundi.
À propos de l’UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Avec nos partenaires, nous travaillons dans 190 pays et territoires pour traduire cet engagement en actions concrètes, en mettant l’accent sur les enfants les plus vulnérables et exclus, au bénéfice de tous les enfants, partout. Pour plus d’informations sur l’UNICEF et son travail, visitez : www.unicef.org
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À propos de l’ambassade du Japon
La coopération au développement du Japon avec le Burundi a commencé dans les années 1970. Depuis, le Japon a fourni plus de 300 millions de dollars pour appuyer le Burundi. La coopération du Japon a été particulièrement axée sur les transports, l’agriculture et les services sociaux de base, y compris l’éducation et les soins de santé. En plus du soutien bilatéral, la coopération multilatérale par le biais d’organisations internationales, y compris l’UNICEF, est un élément important de la contribution japonaise. L’UNICEF est l’un des principaux partenaires du Japon pour la promotion de la sécurité humaine dans le monde.