Bujumbura, le 13 avril 2017 (Net Press) . Un homme qualifié de voleur à la machette a été tué dans la nuit de mardi à mercredi 12 avril dans le quartier de Kibenga rural de la zone de Kinindo. Au départ, les voleurs étaient au nombre de trois et quand ils ont fait irruption dans certains ménages, la population a averti la police qui est intervenue aussitôt.
Elle est parvenue à appréhender l’un des voleurs qui a dit aux policiers de le laisser leur montrer où se trouvent d’autres machettes. Arrivés sur place, il a tenté de résister aux forces de l’ordre qui lui ont tiré dessus. Le bandit armé a trouvé la mort sur place.
Dans la zone de Buyenzi ce matin, un policier qui était dans un hôtel situé à la 25ème avenue connu sous le nom de chez Mukono, a tiré en l’air. Selon des informations recueillies sur place, il était avec deux prostituées et le point de discorde aurait été un montant de 100.000 Fbu que le policier n’a pas voulu remettre à ses "clientes". L’on apprend que le tir n’a causé aucun dégât.
Burundi - Eac - Politique
Que faudrait-il attendre du sommet des chefs d’Etat de l’Eac ?
Bujumbura, le 13 avril 2017 (Net Press) . La question est dans tous les esprits de tous ceux qui ont suivi l’évolution nonchalante des pourparlers d’Arusha. L’on apprend que le sommet des chefs d’Etat de la sous région est fixé au 10 mai 2017 à Arusha, mais depuis que le Burundi est plongé dans une crise politico-sécuritaire voici bientôt deux ans, le dialogue interburundais sous la facilitation de Benjamin Mkapa est toujours au point mort.
Ce qui est nouveau dans ce rendez-vous qui risque d’être un de plus, c’est que le Burundi, via le conseiller principal à la présidence chargé de la communication, l’ambassadeur Willy Nyamitwe, a confirmé que le Burundi participera au sommet des chefs d’Etat. Toutefois, il n’a pas précisé si le président Nkurunziza se présentera lui-même ou s’il va envoyer une délégation à ce sommet.
Le sommet des chefs d’Etat, dont certains soutiennent le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, risque de prendre des mesures qui ne gêneront pas Bujumbura d’autant plus que la fatigue aussi bien de l’Union africaine, de l’Union européenne que de l’Onu est perceptible, tant et si bien qu’il y a d’autres questions que la communauté internationale estiment plus urgentes que celle du Burundi. Et dans ces conditions, Bujumbura aura gagné s’il parvient à créer l’usure chez la communauté internationale, ce qui n’est qu’un petit pas à franchir.
Burundi - Justice
L’assassin de l’employée de la Coopec de Ngozi condamné
Ngozi, le 13 avril 2017 (Net Press) . Dans son édition de 12 avril 2017, la rédaction avait fait part d’un assassinat au couteau d’une employée de la coopérative d’épargne et de crédit, Coopec, agence de Ngozi. En effet, Evelyne Nizigiyimana a été tuée dans la soirée du 11 avril 2017 par un client de sa Coopec du nom de Zénon Ndayavugwa. Elle rentrait de son travail.
L’assassin a été appréhendé par la police et comme il était conscient de ce qu’il venait de faire, il ne s’est pas caché outre mesure puisqu’il a avoué les faits, montrant même le poignard avec lequel il a tué sa victime. Ce 12 avril 2017, il a été jugé dans un procès en flagrance où il a indiqué qu’il a tué la femme car elle ne lui a pas accordé de crédit.
Selon son propre témoignage, il avait contracté un crédit de 5 millions de francs burundais à ladite Coopec qu’il a payés sans aucune difficulté. Par après, il a demandé un autre crédit de 30 millions et la Coopérative, après analyse de son dossier, n’a octroyé qu’un crédit de 10 millions. Emporté par cet "échec", il a endossé la responsabilité à la défunte, d’où l’idée de l’éliminer physiquement. Selon toujours ses révélations devant les juges, il était convaincu que s’il tue la pauvre femme, il reviendrait demander de nouveau le crédit car il avait éliminé l’obstacle majeur.
Pour cela, le jugement intervenu a été des plus durs car Zénon Ndayavugwa a été condamné à une prison à perpétuité et à une amende de 180 millions de francs burundais. Au cas où il ne paierait pas cette amende, il est prévu une contrainte par corps de quelques 800 ans de prison. Sans savoir s’il a compris ou pas le sens de la condamnation, Zénon Ndayavugwa a dit aux juges qu’il est satisfait et qu’il n’interjettera pas appel.
Burundi - Politique
Toutes les activités du Msd suspendues
Bujumbura, le 13 avril 2017 (Net Press) . Le gouvernement burundais, reconnaît-il implicitement l’existence de la rébellion au Burundi ? Cette question est sur toutes les lèvres car le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, vient de suspendre les activités du mouvement pour la solidarité et la démocratie, Msd, une formation politique de l’opposition et dure envers le régime de Bujumbura.
Cette ordonnance du ministre Barandagiye suspend les activités du parti d’Alexis Sinduhije sur tout le territoire du Burundi pendant une période de six mois. Le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique a expliqué que les raisons de cette mesure est que le président du Msd, Alexis Sinduhije, a indiqué clairement qu’il va initier une rébellion armée contre le régime de Bujumbura. Ses militants ont été accusés de continuer à manifester la haine et le terrorisme.
Mais ce qui a surpris l’opinion, c’est que pas plus tard qu’hier, le ministre de la sécurité publique avait indiqué que la sécurité règne sur toute l’étendue de la République du Burundi, une déclaration par ailleurs soutenue par le porte-parole du président de la République, Jean-Claude Karerwa Ndenzako.
Burundi - Education
Les étudiants représentant les autres continuent d’être chassés
Bujumbura, le 13 avril 2017 (Net Press) . Le rectorat de l’université a pris la décision de chasser 8 étudiants pour une période d’une année académique. Ils représentent les autres étudiants et avaient pris l’initiative d’écrire au chef de l’Etat à propos de son décret instaurant le prêt-bourse à l’université du Burundi. Cette décision tombe après une autre de l’école normale supérieure de chasser deux autres étudiants
Le rectorat de l’université a indiqué que ces étudiants ont été chassés après vérification de leurs signatures qui n’étaient pas conformes dans ce document qu’ils ont envoyé au président de la République.
L’on rappellera que les activités académiques ont été arrêtées sur les trois universités publiques, après que l’Insp, institut national de santé publique, eut décidé de rejoindre le mouvement des autres étudiants.
Les étudiants indiquent que les sanctions n’ont pas de place dans la crise entre les universités et la présidence de la République. Ils demandent plutôt que les deux parties se retrouvent autour d’une table de négociation pour aborder la question sans faux-fuyant, ce que semble ne pas accepter le gouvernement.
Burundi - Usa - Syrie - Sécurité
Ivanka Trump, fille du président américain, serait à l’origine des frappes américains en Syrie.
Washington, le 13 avril 2017 (Net Press) . L’information émane de Eric Trump, fils du président américain, dans son entretien avec les journalistes de "The Independent", journal imprimé à Londres en Angleterre. En effet, Eric Trump révèle : Elle est tellement influente auprès de mon père que celui-ci a décidé de bombarder les positions militaires syriennes". Il a encore révélé : "Ivanka Trump est ma sœur et mère de trois enfants et dans ces conditions, elle a le pouvoir de faire comprendre à mon père ce qui doit être fait".
Mais sous d’autres cieux, et dans les différentes présidences, les membres des familles des présidents ne se mêlent pas à de la politique menée par le chef de famille, mais se penchent sur des actes humanitaires et des travaux de l’amélioration de la vie des citoyens. L’exception vient de Donald Trump, comme s’étonnent ces journalistes de "The Indepedent".