Bujumbura, le 14 avril 2017 (Net Press). Après que Bujumbura eut pris des mesures draconiennes à l’endroit du mouvement pour la solidarité et le développement, Msd, l’accusant de vouloir chasser le pouvoir par la voie des armes, le secrétaire général de cette formation politique, Maitre François Nyamoya, estime que Bujumbura se dirige vers la chasse à la sorcière au moment où le parti n’a jamais officiellement déclaré qu’il va combattre le pouvoir par voie des armes. Il a annoncé que « le parti prône pour la paix et les négociations inclusives et trouve que cette mesure est truffée de deux poids deux mesures.
François Nyamoya affirme que cette disposition de suspendre le parti Msd ainsi que la fermeture de ses permanences sur toute l’étendue du pays devrait s’appliquer sur le parti au pouvoir (Cndd-Fdd) qui, selon lui, « enseigne la haine ethnique et prône au vu et au su de tout le monde le viol effectif des femmes et des filles de l’opposition », avant de conclure que Bujumbura veut écarter les poids lourds de l’opposition burundaise dans les négociations qui se tiennent sur le sol tanzanien.
Burundi - Economie
Quand l’Obr crie la bonne santé économique !
Bujumbura, le 14 avril 2017 (Net Press) . Le commissaire général de l’office burundais des recettes (Obr), Léonard Sentore, dans une conférence animée ce jeudi le 13 avril 2017, a affirmé que l’Obr affiche une bonne santé économique. Léonard Sentore indique que cette institution a collecté au cours de ce premier trimestre un montant de 178 milliards, dépassant les prévisions établies à 170,7 milliards, et qui dépasse de plus de 30 pourcent la collecte de l’année dernière.
Depuis que l’Obr existe au Burundi, se demande une certaine opinion, l’on n’enregistre jamais de déficit, du Britannique que l’a initié à Léonard Sentore, qui le pilote maintenant, en passant par Domitien Ndihokubwayo, actuel ministre des finances. Cependant, la même opinion affirme que sur terrain, la pauvreté saute aux yeux et se demande ce que le gouvernement fait pour son peuple avec les bilans positifs de cette institution, il y a pratiquement plus de dix ans.
Burundi - Diplomatie - Société
Le ministre des affaires étrangères devant les sénateurs sur la "traite" des filles
Bujumbura, le 14 avril 2017 (Net Press) . Le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé Nyamitwe, était hier devant la chambre haute du parlement où il s’est exprimé sur la question des jeunes filles qui se rendent en Arabie Saoudite et en Oman.
Il a indiqué que pour résoudre cette question, tous les concernés doivent se mettre ensemble ainsi que la mobilisation de la jeunesse pour qu’elle apprenne à monter ses projets de développement au Burundi. Il devait également entretenir les sénateurs sur d’éventuelles solutions aux difficultés rencontrées par ces filles quand elles sont déjà sur place.
Les sénateurs ont suggéré que les échanges des filles entre ces pays et le Burundi puissent se faire dans la plus grande transparence et qu’il y ait des punitions sévères pour des personnes qui pratiquent le trafic des filles une fois attrapées.
Burundi - Zimbabwe - Economie
Au Zimbabwe, les vaches et les chèvres bientôt acceptées comme garanties bancaires ?
Harare, le 14 avril 2017 (Net Press) . Confrontées à la crise économique, les banques du Zimbabwe vont peut-être se voir obligées d’accepter les chèvres, les vaches et les moutons comme garantie en échange de l’octroi d’un prêt. C’est en tout cas toute la teneur d’une loi qui doit être examinée cette semaine au parlement. Proposée par l’Union africaine du Zimbabwe (Zanu-PF), le parti du président Robert Mugabe, une loi doit être débattue cette semaine au parlement zimbabwéen pour rendre les « biens mobiles » éligibles comme caution lors d’un prêt à la banque.
Devant les députés, le ministre des Finances, Patrick Chinamasa, a déclaré que ces biens « devraient inclure des catégories de toutes sortes telles que les machines, les moteurs de voiture et le bétail », rapporte le Financial Times. Pour le ministre, cette réforme doit « promouvoir l’inclusion financière des petites et moyennes entreprises, des femmes, des jeunes et d’autres catégories sociales sous-bancarisées ».
Mais d’après le Financial Times, les banques s’inquiètent déjà de la définition de ces « biens ». Les fermiers zimbabwéens qui ont récupéré des terres saisies par Robert Mugabe après sa réforme agraire ont toujours du mal à faire reconnaître la valeur de leurs terrains auprès des banques. Et pour cause : les titres de propriété sont toujours au nom des fermiers blancs qui ont été expulsés.
Grave crise économique
Cette réforme intervient alors que le pays, qui a abandonné sa monnaie à la faveur du dollar américain en 2009 pour mettre fin à l’hyperinflation, fait désormais face à une pénurie de devises américaines.
La crise économique est par ailleurs aggravée par les incertitudes qui pèsent sur la succession du président Mugabe, âgé de 93 ans et au pouvoir depuis 1980, le tout générant un climat jugé hostile aux affaires.
Burundi - France - Justice
La justice française s’invite dans la campagne électorale de l’Hexagone
Paris, le 14 avril 2017 (Net Press) . La justice vient de s’inviter dans la campagne électorale en France, à 9 jours du premier tour. En effet, elle vient de demander au parlement européen la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, présidente du front national. Elle est visée par une enquête sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires de son parti. L’on se souvient que Marine Le Pen avait refusé le 10 mars de se rendre à une convocation des juges en vue d’une possible mise en examen, invoquant son immunité.
Les juges d’instruction du pôle financier de Paris ont adressé des demandes de levée d’immunité parlementaires de Marine Le Pen ainsi qu’une autre eurodéputée du Fn, Marie-Christine Boutonnet, signées les 29 et 30 mars 2017. Cette dernière avait également refusé de répondre à une convocation des juges début mars. Ces demandes ont été adressées au parquet de Paris puis au parquet général, qui les transmet à la chancellerie avant d’être envoyées au parlement européen.
C’est le deuxième candidat à la présidentielle française qui est dans le viseur de la justice française après celui de la droite, François Fillon, poursuivi pour les mêmes raisons que Mme Le Pen.