Bubanza, le 15 avril 2017 (Net Press) . Sur son compte tweeter, le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, indique qu’une femme a été tuée par un policier en commune Rugazi de la province de Bubanza et que la victime avec un nourrisson au dos est morte sur le champ. Pierre Nkurikiye affirme qu’après le forfait, le policier s’est tiré dessus.
Dans un autre chapitre, le chef de la colline Songa, Gaston Gahung,u membre influent du parti Sahwanya Frodebu, accusé du détournement d’un montant de plus de 180.000 francs dans les trésors de la commune Gitega, a été arrêté par le commissaire de la brigade anti corruption et conduit manu militari au cachot du commissariat de Gitega.
Gaston Gahungu rejette en bloc ces accusations et affirme qu’il avait remis ce montant dans les trésors de la commune avant d’affirmer que les mobiles politiques seraient derrière cette arrestation.
Pour rappel, la victime a été primée en 2012 le prix bon citoyen par le forum pour la conscience et le développement (Focode) en guise de reconnaissance de son engagement en faveur du respect des droits de l’homme. Par ailleurs, deux membres du mouvement pour la solidarité et le développement, Charles Nzeyimana qui fut président en mairie de Bujumbura et Bayishengeye Kenny accusés de participer aux bandes armées se sont évadés ce jeudi de la prison centrale de Rutana. Selon des sources policières « ils sont partis avec deux policiers et leurs armes de service alors qu’ils étaient transférés du centre de santé de la prison vers l’hôpital de Rutana pour des soins »
Burundi - Communication - Sécurité
Manassé Nzobonimpa dément une information parue dans Ikiriho
Nyamata, le 15 avril 2017 (Net Press) . Il y a quelques jours, des informations paraissaient sur les réseaux sociaux et faisaient état d’une rébellion en gestation, dénommée Cmap, dans la ville rwandaise de Nyamata. Les sources de ces informations citaient le journal Ikiriho proche du Cndd-Fdd, d’en être l’auteur et citait nominativement des gens qui en faisaient partie, dont Manassé Nzobonimpa.
Ce vendredi 14 avril 2017, l’ancien membre influent du Cndd-Fdd aujourd’hui tombé en disgrâce, Manassé Nzobonimpa, a catégoriquement démenti cette information. Pour lui, cela est un pur mensonge. Il demande au journal Ikiriho de fournir une information vérifiées et objectives et non évoquer des problèmes de ces dirigeants qu’ils imputent à d’autres personnes, surtout de l’opposition.
Burundi - Sécurité Alimentaire
La province de Ruyigi menacée par la malnutrition
Ruyigi, le 15 avril 2017 (Net Press). Des informations concordantes émanant de la direction provinciale de la santé indiquent que plus ou moins 1150 enfants vivent sous la menace de malnutrition depuis le début de l’année 2017. Il y en a même qui sont hospitalisés pour avoir du lait thérapeutique au moment où plus de 1.000 enfants reçoivent de la bouillie.
Selon toujours les même soursces d’informations, il y aurait eu déjà 13 cas de décès infantiles liés à la malnutrition pendant ce trimestre. Le constat est que la plupart des enfants frappés par la malnutrition proviennent des familles démunies. Cependant, il ne faudrait pas perdre de vue que cette province fait partie d’autres qui ont connu la famine au début de cette année.
Notons enfin que les habitants affirment qu’ils se trouvent dans une extrême pauvreté. En 2016, plus de 15.800 cas de malnutrition avaient été recensés dans cette province. Parmi eux, 5.138 étaient des femmes enceintes présentant des signes de malnutrition. 800 animateurs communautaires ont été formés en début de la semaine du 9 au 16 avril 2017 pour la prise en charge des cas de malnutrition.
Burundi - Education - Justice
Cinq étudiants internés dans la prison de Mpimba
Bujumbura, le 15 avril 2017 (Net Press) . Un 7ème étudiant a été arrêté ce vendredi 14 avril 2017 avant d’être emmené vers une destination inconnue. Il s’appelle Jean Claude Hatungimana et il a été arrêté en plein centre-ville. Sur cet effectif de sept étudiants qui sont arrêtés, cinq d’entre eux se trouvent dans la prison de Mpimba.
Selon des sources d’informations fiables, le 6ème étudiant est détenu dans les cachots du service national des renseignements et le septième qui se trouve dans un milieu jusqu’ici inconnu de sa famille. Des sources policières indiquent que ces étudiants sont accusés d’organiser une subversion dans les différents campus de l’université du Burundi.
Rappelons que le bras de fer entre le gouvernement et les universitaires tient du fait que le premier veut transformer la bourse en un prêt-bourse, ce que les étudiants ne veulent pas entendre parler car pour eux, c’est une façon d’empêcher les enfants des populations pauvres à poursuivre des études universitaires alors qu’ils ont le plein droit.
Burundi - Education
L’influent directeur général désarmé
Bujumbura, le 15 avril 2017 (Net Press) . Le directeur général de l’institut national de la santé publique, Insp, Dr. Pierre-Claver Kazihise, un "CnddFddiste" pur sang, n’est pas parvenu à plonger les griffes de l’Aigle dans la conviction des étudiants de l’Insp. Il les a réunis ce vendredi dans la grande salle de l’Insp pour tenter de les dissuader.
Selon ce puissant directeur général, ces étudiants s’exposent aux sanctions comme leurs collègues de l’université du Burundi mais ces derniers sont restés catégoriques, il n’y aura pas de cours à partir de ce 17 avril 2017. Ils ont ainsi décidé de rejoindre leurs collègues de l’université et de l’école normale supérieure en grève depuis deux semaines. Ils ont eux aussi écrit au président de la République pour lui demander tout simplement de supprimer le décret instituant le prêt-bourse.
Bien avant, le directeur général avait tenté d’intimider les étudiants mais ils avaient résisté et affirment toujours qu’ils ne comptent pas faire marche arrière et qu’ils repenseront au chemin des auditoires dès que le problème est résolu.
Burundi - Education
Ayons pitié de lui au chevet du système éducatif burundais
Bujumbura, le 15 avril 2017 (Net Press) . L’association "Ayons pitié de lui" a décerné ce samedi le 15 avril 2017 les prix aux meilleurs lauréats de l’examen d’Etat et de l’école fondamentale, édition 2016. Les bénéficiaires sont Eric Nkurunziza de l’école technique secondaire, en section mécanique générale, qui a obtenu un score de 98,9 % et Vincent Mbazi du lycée communal Bigari, commune Kayogoro, province de Makamba qui a obtenu un score de 97%
Le président de cette association, Rénovât Nitunga, indique que pour le lauréat de l’examen d’Etat, l’association va financer son payement du minerval à hauteur de 30 000 par mois pendant 6 mois tandis que pour le lauréat de l’école fondamentale, l‘association prendra en charge jusqu’à la fin de ses études le minerval à l’école paramédicale de Bururi.
De son coté, l’assistante du ministre de l’éducatio,n de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Zuena Irakiza, a remercié vivement cette association pour cet acte louable et indique que d’autres associations ou organisations puissent lui emboîter le pas pour rénover le système éducatif burundais
Burundi - Afrique du Sud - Malversations Economiques
La sécurité coûteuse de Nkosazana Dlamini Zuma pose problème
Pretoria, le 15 avril 2017 (Net Press) . Nkosazana Dlamini Zuma est l’ancienne présidente de la commission de l’Union africaine qui est retournée dans son pays après son mandat. Aujourd’hui, cette ancienne épouse du président Zuma est l’objet de plusieurs critiques car quoi qu’elle n’a aucun poste public, elle bénéficie d’un coûteux service de sécurité, payé avec de l’argent public. Cela est mal vu par les Sud Africains car le pays est en difficultés économiques et des manifestations pour dénoncer la corruption au sein du gouvernement se multiplient.
En outre, la presse sud-africaine a révélé que l’ancienne présidente de la commission de l’Union africaine est escortée en permanence par le service de sécurité normalement alloué aux présidents et à leurs conjointes. Selon des informations concordantes, cela est justifié par ses fonctions de présidente de l’Ua mais qui devait prendre fin au mois de mars 2017. Mais ce dispositif exceptionnel est toujours en vigueur. L’opposition a réagi ce 14 avril et a condamné dans des termes les plus forts cet état des faits et demande que Jacob Zuma et son ministre de la police, Fikile Mbaluala, s’en expliquent devant la justice. Le gouvernement aurait expliqué ce phénomène par une enquête en cours portant sur des menaces dirigées contre Nkosazana Dlamini Zuma, une justification qui a du mal à passer.