New York, le 27 avril 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, Jamal Benomar, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Burundi, est sur le point d’être remplacé dans ses fonctions. Selon les mêmes informations, il va être remplacé par Michel Kafando, président de la transition au Burkina Faso après le départ sans manière de Blaise Compaoré, chassé par la rue en 2014, de 2014 à 2015.
L’on rappellera que le Burundi avait saisi officiellement l’Onu, l’informant qu’il ne voulait plus la collaboration de Jamal Benomar et qu’il souhaitait son remplacement. Il était accusé d’avoir un penchant bien net envers les opposants au pouvoir en place. Même des manifestations avaient été organisées à maintes reprises par Bujumbura contre cet envoyé de l’Onu dans notre pays.
Le Burundi indique qu’il n’a pas encore eu officiellement des lettres qui nomment Michel Kafando mais que malgré tout, il est prêt à collaborer avec lui dans la résolution de la crise politico-sécuritaire que connaît le pays. Cet homme de 75 ans va se mettre à l’œuvre où son prédécesseur a échoué. Va-t-il réussir puisque les représentants spéciaux de l’Onu appliquent sa politique dans les pays où ils sont affectés ?
Burundi - Eac - Sécurité
Eac, vers un nouveau report du sommet des chefs d’Etat de la région ?
Arusha, le 27 avril 2017 (Net Press) . C’est l’interrogation de la plupart des populations de la capitale qui ont constaté que le Kenya, pays membre de l’Eac, a demandé que le sommet des chefs d’Etat soit de nouveau reporté du 10 au 20 mai 2017. Ce serait la deuxième fois, au cas où la requête du Kenya rencontrerait l’approbation du siège de l’Eac, après le Burundi qui avait fait la même démarche au mois d’avril dernier.
Mais la différence entre les deux pays est que le Kenya n’a même pas motivé sa demande, contrairement au Burundi qui avait évoqué une coïncidence entre la date proposée du 6 avril 2017 et la commémoration du 23ème anniversaire de feu Cyprien Ntaryamira ainsi que ses proches collaborateurs.
L’opposition radicale soupçonne le pouvoir de Bujumbura d’être à l’origine de cette demande kenyane pour la simple raison que ce pays soutient le troisième mandat en cours. Selon elle, c’est une façon de décourager le sommet des chefs d’Etat par usure d’autant plus que les échéances de juin prônées par le facilitateur Benjamin William Mkapa deviennent de plus en plus une utopie. Rappelons que lors de ce sommet, la question du Burundi sera largement débattue entre ces chefs d’Etat qui donnent l’impression d’être divisés sur la crise de ce pays et des orientations claires à proposer pour sortir du bourbier.
Du côté de Bujumbura, l’on confirme la participation du Burundi à ce sommet, mais rien ne filtre sur une éventuelle participation du président Nkurunziza. Rappelons que ce sommet avait été envisagé sur requête du facilitateur Benjamin Mkapa qui, visiblement, ne voit pas lui non plus le bout du tunnel sur la crise que le Burundi traverse.
Burundi - Justice
Réquisitoire d’une lourde peine contre un présumé commanditaire de l’attaque de Mukoni
Muyinga, le 27 avril 2017 (Net Press) . Poursuivi pour avoir prêté son véhicule à un homme accusé de faire partie d’un groupe armé qui a attaqué le camp de Mukoni de la commune et province de Muyinga en date du 23 janvier 2017, le ministère public près le parquet de la République à Muyinga a requis contre Dieudonné Kwizera une peine de 30 ans d’emprisonnement et une amende de 200.000 francs burundais, dans une audience publique de ce mercredi le 26 avril 2017.
Arrêté il y’a une semaine, Dieudonné Kwizera ne nie pas avoir prêté son véhicule à un militaire mais affirme qu’il ignorait les mobiles de son utilisation, ce qui, à ses yeux, est une circonstance atténuante. Le jugement sera rendu en date du 5 mai 2017.
Burundi - Communication
Qui dit vrai ?
Bujumbura, le 27 avril 2017 (Net Press) . Une information circule sur les réseaux sociaux à propos d’une éventuelle demande des Etats-Unis au conseil de sécurité de l’Onu d’intervenir militairement au Burundi. Cette nouvelle avait vite circulé un peu partout et en moins de 24 heures, elle est parvenue à l’ambassadeur du Burundi aux Nations Unies.
Dans son message, Albert Shingiro, ambassadeur de notre pays auprès des Nations unies écrit ceci :"Je démens formellement l’intox de mauvais goût sur une ’demande’ des Usa au conseil de sécurité d’une intervention militaire au Burundi".
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome demande une solution urgente à la crise politique actuelle
Bujumbura, le 27 avril 2017 (Net Press) . Cet observatoire trouve d’ores et déjà que "Deux ans de crise socio-politico-économique et sécuritaire au Burundi, les pays de l’East african community (Eac) devraient prendre le taureau par les cornes au lieu de le prendre toujours par les sabots en exigeant aux politiciens burundais et au gouvernement de dialoguer sans conditions faute de quoi les sanctions devraient être prises".
A travers son communiqué du 26 avril 2017, l’Olucome s’indigne beaucoup de la crise politique qui perdure sans aucune solution en perspective. Pour cet observatoire, cette crise est causée spécialement par la mauvaise gouvernance politique et économique provoquée par un appétit insatiable de l’argent et du pouvoir des dirigeants, le manque de vision, etc.
Il démontre que cette situation de crise a occasionné des retombées négatives sur la vie des citoyens burundais, notamment sur le plan sécuritaire. Il rappelle que le Burundi a connu un recul important sur le plan économique dont il dresse un bilan largement négatif. Malgré cette situation, l’Olucome déplore le fait que les politiciens, chacun dans son coin, continuent à combattre pour leurs intérêts sans se soucier beaucoup aux préoccupations de la population, comme la diminution de son pouvoir d’achat, le chômage, l’insatisfaction de ses besoins fondamentaux , la non maîtrise de la démographie, etc.
Cet observatoire propose à tous les Burundais une solution de s’asseoir et mener un dialogue franc et sincère sur les questions qui hantent la population burundaise. Il recommande au gouvernement que la constitution et les accords d’Arusha ne soient amendés que lorsqu’il y aura une stabilité au pays.
Burundi - Burkina-Faso – Justice.
L’étau se resserre dans les rangs des anciens dignitaires du Burkina-Faso
Ouagadougou, le 27 avril 2017 (Net Press) . Certains Burkinabé n’en reviennent pas, un jugement contre Blaise Compaoré et son dernier gouvernement, alors qu’il y a peu, lui même se prenait pour un président indéboulonnable, un président qui fait la pluie et le beau temps pendant plus d’un quart de siècle.
Eh bien, malgré son exil en Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré et ses ministres du dernier gouvernement seront jugés à partir de ce 27 avril 2017 comme l’avait annoncé la haute cour de justice. Ils devront répondre d’"assassinat, complicité d’assassinat, coups et blessures" pour la répression de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Tout a chaviré en date du 30 octobre 2014 lorsque l’insurrection populaire a été enclenchée la contre la révision de l’article 37 de la constitution que l’assemblée nationale voulait voter ce jour-là. Et dans ces conditions, Blaise Compaoré allait avoir le droit de briguer un cinquième mandat présidentiel.
Des dizaines de manifestants ont alors investi les rues, incendiant l’hémicycle, un soulèvement de deux jours qui a suffi pour emporter le régime en place au moment des faits. Mais il y avait également un prix à payer car officiellement, la répression a fait 33 morts et 625 blessés, essentiellement par balles.
C’est ce dossier qui poursuit l’ancien président du Faso. Mais il semble qu’il ne sera pas extradé suite à ce procès, bénéficiant de la protection d’Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire que l’ancien président a aidé à accéder à la magistrature suprême.