Rumonge, le 28 avril 2017 (Net Press) . Selon des sources sur place, un certain Salvator Harindavyi de la colline Mugendo, zone Magara, commune Bugarama de la province de Rumonge a été tué à son domicile à la machette par plusieurs personnes inconnues en tenues militaires. La police de cette localité indique qu’une autre personne a été tuée dans les mêmes circonstances.
Dans ce même volet, une arme de type Kalashnikov a été saisie sur la colline Mugano, commune Buraza, province de Gitega. Un certain Vianney Ndayishimiye indexé comme faisant partie d’un groupe armé, a été interpellé pour l’enquête. Pour rappel, la semaine dernière, deux fusils de type Kalachnikov ont été saisis dans la même commune.
Burundi - Politique
Certains membres du Cndd-Fdd dans la ligne de mire de Nkurunziza
Bujumbura, le 28 avril 2017 (Net Press) . Le parti Cndd –Fdd a procédé ce jeudi 27 avril 2017 à la commémoration du 2eme anniversaire de l’annonce de la candidature du président Nkurunziza. Ayant pris part à ces festivités organisées à la permanence nationale de ce parti située dans la zone de Ngagara, le président Nkurunziza s’est insurgé contre les comportements de certains membres du Cndd-Fdd. Il a estimé que certains d’entre eux veulent trahir comme ceux de 2015, certains autres spolient les lopins d’orphelins alors qu’ils sont censés les protéger.
Il a fustigé ceux de sa formation politique qui ne sont pas loin du trafic illégal du café ou des minerais vers le Rwanda alors que le pays éprouve un manque criant des devises. Il n’a pas manqué de pointer du doigt ceux qui placent les intérêts du parti au-dessus de ceux du peuple. Le président conseille aux membres du parti au pouvoir de travailler pour le développement de la nation car selon lui, "sans le pays, le parti n’existe pas".
Il a fustigé également ceux qui veulent prendre le pouvoir par les armes, allusion faite à la tentative de putsch manqué du 13 mai 2015 et promet de leur infliger une leçon. Le président Nkurunziza a conclu dans ses mots que « l’actuel mandat est dédié à Dieu et marchons avec Dieu partout et même en famille, ne nous félicitons pas seulement d’avoir échappé au danger de 2015, l’heure est de démontrer que nous sommes des élus dignes. Il y a ceux qui sont en train de se positionner au rendez-vous de 2020 et d’ajouter que ceux qui détruisent les ménages d’autrui, qui engrossent des mineures, les polygames, les polyandries sont parmi nous, ressaisissez-vous"
Burundi - Commémoration
Le collectif des survivants et des victimes du génocide hutu de 1972 s’expriment
Bujumbura, le 28 avril 2017 (Net Press) . Ce collectif a inauguré ce jeudi 27 avril 2017 des travaux de souvenirs et de commémoration du 45ème anniversaire après les massacres des Hutu dont l’effectif est de plus de 100.000 personnes, selon toujours ce collectif, d’après des informations parvenues à la rédaction.
Ce collectif des survivants et victimes du génocide hutu de 1972, en guise du lancement de cette période, a remis au président de la commission vérité et réconciliation, Mgr. Jean Louis Nahimana, un document de 700 pages où l’on donne des détails à propos de ce qu’ils savent sur ces massacres de 1972. Selon des informations concordantes, il est prévu un exposé sur les événements de 1972 qui a eu lieu ce jeudi 27 avril 2017, une messe en mémoire des disparus ce samedi 29 avril 2017 ainsi que les témoignages des victimes et des témoins de cette tragédie.
Par ailleurs, ce 30 avril 2017, il y aura pose de la première pierre d’un monument des victimes du génocide hutu de 1972. Il devrait être construit dans la province de Gitega, plus précisément dans la commune de Giheta. Ce collectif demande au gouvernement d’entamer des enquêtes pour que le génocide des Hutu soit reconnu, d’autant plus que les auteurs de ce génocide sont connus, d’après toujours le collectif.
Quant au président de la commission vérité et réconciliation, Mgr. Jean Louis Nahimana, ce document devra être confronté à ceux qui sont cités comme auteurs de ce génocide.
Burundi - Rwanda - Justice
Sept réfugiés burundais du camp de Mahama devant la justice du Rwanda
Mahama, le 28 avril 2017 (Net Press) . Sept réfugiés du camp de Mahama au Rwanda sont poursuivis par le tribunal de ce pays, qui a fait le déplacement jusqu’au camp, accusés de vente illicite des stupéfiants comme la drogue, etc. Ils ont comparu devant les juges ce jeudi 27 avril 2017.
Cinq des sept sont accusés de vendre et de consommer les stupéfiants, tandis qu’un autre est poursuivi pour avoir brûlé son enfant avec un fil de fer chaud et un septième accusé de coups et blessures contre son voisin. Ceux qui sont poursuivis pour vente et consommation des stupéfiants ont reconnu les faits, à l’exception d’un seul, et avancent deux raisons. D’une part, ils ne savaient pas que cela constituent une infraction au regard du code pénal rwandais tandis que d’autres avancent qu’ils consomment la drogue pour dissiper les soucis, vu leurs conditions de vie dans le camp.
Leurs assistants-conseil ont abondé dans le même sens pour indiquer que leurs condition de vie est une circonstance atténuante et ont demandé au siège de considérer tout cela afin de réduire les peines si elles venaient à être confirmées par la cour de céans. Le jugement sera rendu le 10 mai 2017 toujours au sein du camp de réfugiés de Mahama. Le Hcr conseille de son côté à ces Burundais d’observer la discipline de rigueur au Rwanda pour éviter de se faire emprisonner dans ce pays.
Burundi - Commerce - Administration
L’Olucome demande la destitution du directeur chargé de la gestion des produits pétroliers
Bujumbura, le 28 avril 2017 (Net Press) . L’Olucome vient d’écrire, ce 27 avril 2017, une lettre ouverte au ministre de l’énergie et des mines, lui demandant de limoger le directeur ayant dans ses attributions la gestion des produits pétroliers au sein de ce ministère et ce, suite aux propos du ministre de tutelle.
En effet, l’Olucome indique que ce secteur connaît des problèmes suite à sa mauvaise gestion. Dans son communiqué du 8 mars de cette année, l’Olucome avait dénoncé le favoritisme pratiqué par la banque centrale dans la vente de peu de devises pour l’importation des produits pétroliers. Une partie de ces devises était octroyée à quelques individus, dont des personnes qui n’importent même pas ce produit mais qui alimentent le marché noir.
Par ailleurs, l’Olucome, selon toujours le communiqué, avait indiqué que la corruption dans ce secteur est l’un des facteurs majeurs qui empêchent le gouvernement de décider l’importation de tels produits par voie maritime de loin la moins coûteuse, ce qui diminuerait le prix à la pompe et allégerait le fardeau des taxes du contribuable.
Selon l’Olucome, les problèmes évoqués dans ce communiqué - la liste n’est pas exhaustive - font que l’on assiste presqu’au quotidien à la pénurie du carburant et au ralentissement de l’activité économique sur le territoire burundais, surtout que le carburant est indispensable pour que des citoyens vaquent à leurs activités au quotidien.
Constatant donc que ce secteur de carburant est mal géré et pour éviter le pire qui paralyserait toute l’économie du pays, l’Olucome réitère sa demande au ministre de tutelle de limoger le directeur en charge des produits pétroliers au sein du ministère de l’énergie et des mines auquel cas contraire cet observatoire tirera la conclusion que ce directeur exécutait les ordres de ses supérieurs.
Burundi - Politique
Serait –il un parti Etat ?
Bujumbura, le 28 avril 2017 (Net Press) . Une large opinion de la capitale s’insurge contre la construction anarchique des monuments du parti Cndd-Fdd sur tous les coins de la capitale, voire dans les parcelles des gens. Interrogés sur ce points, la jeunesse du parti au pouvoir, les Imbonerakure qui érigent ces constructions même pendant la nuit, font savoir aux mécontents de ces constructions que c’est le projet du gouvernement et ceux qui s’insurgent en faux contre ces constructions sont proches des putschistes du 13 mai 2015.
Le parti Cndd-Fdd dit que le but ultime de ces constructions est de pouvoir réunir quotidiennement leurs membres autour de ces monuments, mais aussi afin de commémorer quotidiennement le coup d’Etat avorté du 13 mai de cette année.
De son côté, le ministère ayant l’intérieur et la formation patriotique dans ses attributions indique que c’est normal que ces monuments soient érigés. Chaque parti est libre de choisir l’endroit où se rassemblent ses membres avant d’ajouter que ces membres se trouvent sur les places publiques, ce qui fait penser à l’opinion si les places publiques sont réservées uniquement aux membres du parti de l’Aigle.
Burundi - Kenya - Elections
Raila Odinga, serait –il le probable successeur d’Uhuru Kenyatta ?
Nairobi, le 28 avril 2017 (Net Press) . Après que la plateforme de l’opposition kenyane eut désigné l’ancien premier ministre kenyan, Raila Odinga, pour être son candidat lors de l’élection présidentielle en août prochain, l’ancien premier ministre retrouve le président Uhuru Kenyatta après le duel qui les avait déjà opposés lors des présidentielles de 2013. Uhuru Kenyatta l’avait emporté avec à peine plus de 50 % des voix.
Le 8 août prochain marquera un nouveau chapitre dans la grande rivalité entre le président kenyan et son principal opposant. Raila Odinga, 72 ans et vétéran de la scène politique kenyane, peut se targuer d’une longue expérience : 3 élections présidentielles à son actif. Mais jamais aucune victoire, ni contre Mwai Kibaki, ni face à Uhuru Kenyatta.
A 55 ans, le président kenyan n’a pour autant aucune assurance d’être réélu en août prochain. Car les poids lourds de l’opposition font maintenant allégeance à Raila Odinga, au sein de la coalition qui est née en janvier dernier.
Néanmoins, les présidentielles au Kenya se jouent souvent sur le sentiment d’appartenance ethnique et géographique. Ainsi, le parti au pouvoir compte sur le soutien massif de la communauté Kikuyu, à laquelle appartient Uhuru Kenyatta.
Les tensions entre les deux leaders se sont cristallisées autour de l’adoption d’amendements à la loi électorale, l’opposition accusant la majorité de vouloir truquer les élections. C’est le scénario que les deux camps disent vouloir éviter. En 2007, des soupçons de fraude avaient entraîné des violences faisant plus de 1.000 morts.
Rappelons que le Kenya vient de demander pour la deuxième fois un report du sommet ordinaire des chefs d’Etat de la communauté est-africaine, du 28 avril 2017 d’abord, du 10 au 20 mai 2017 ensuite. Malgré que le siège de cette communauté ne s’est pas encore exprimé sur cette nouvelle requête, le Burundi indique d’ores et déjà qu’il soutient ce report, probablement pour des raisons différentes.
Bujumbura, par le biais du secrétaire permanent au ministère burundais à la présidence chargé de l’Eac, Jean Rigi, indique qu’il comprend bel et bien la pertinence de la proposition du gouvernement kenyan, portant proposition d’un nouveau report du 18ème sommet ordinaire de la Cea car le pays de Jomo Kenyatta est en train d’organiser un événement de grande envergure au plan national et d’enjeu majeur, à savoir les élections kenyanes au niveau national.