Cibitoke, le 4 mai 2017 (Net Press) . Apres l’assassinat d’un commerçant du nom de James Habonimana en commune de Murwi dans la province de Cibitoke au Nord-Ouest du pays , un corps sans vie a été retrouvé sur la colline Mparambo 2, commune de Rugombo, province de Cibitoke. Selon nos sources, la victime a été battue à mort par des personnes non encore connues.
Sur un autre chapitre, 6000 litres de Gazoil ont été volés a la Sogea Satom mais ils ont été vite récupérés par la police sur la colline de Kibogoye située dans la commune Itaba de la province de Gitega.
Signalons enfin que dans la province de Ngozi, quatre hommes qui se faisaient passer pour des agents du service national des renseignements ont été arrêtés hier. Ils rançonnaient les populations et n’hésitaient pas à violer des filles.
Burundi - Energie - Commerce
Carburant, le ministère de tutelle veut prendre le taureau par les cornes
Bujumbura, le 4 mai 2017 (Net Press) . Le ministère de l’énergie et des mines, après avoir constaté que la pénurie du carburant est une réalité sur terrain, a décidé de prendre des mesures pour résoudre cette question. Il s’agit notamment de la décision qui prévoit que le carburant est vendu dans des lieux connus, les stations - services.
En outre, Le carburant est vendu uniquement dans la journée, c’est-à-dire de 7 heures à 18 heures. La mesure prévoit des sanctions draconiennes pour les contrefacteurs de cette décision. Ceux qui vendent le carburant sont dans l’obligation de le faire jusqu’au dernier litre sans spéculation aucune.
Ils doivent remplir des registres au quotidien qui montrent la quantité obtenue et celle vendue. Quant aux camions-citernes, ils sont obligés de transporter le carburant avant 18 heures et le ministère de tutelle s’engage à porter à la connaissance de l’opinion la liste des stations qui ont le carburant.
Burundi - Politique
Ce qu’on savait moins sur Bagaza
Bujumbura, le 4 mi 2017 (Net Press) . Lors de la commémoration sur le 1er anniversaire de la mort de l’ancien président de la République et fondateur du parti pour le redressement national, Parena, le président de ce parti, Zénon Nimubona, a animé une conférence de presse ce jeudi le 4 mai 2017.
Il a annoncé que feu le colonel Jean-Baptiste Bagaza, en pleine crise de 1994, à la surprise de tout le monde, a été le premier homme politique à plaider que feu président Melchior Ndadaye soit proclamé « héro de la démocratie". Il avait demandé aux anciens compagnons de lutte de Ndadaye de sortir de leur cachette pour calmer la situation et arrêter les massacres des populations civiles par le célèbre mot « Timba".
Zénon Nimubona affirme que feu le président Bagaza, suite à l’impasse dans les négociations d’Arusha alors que la guerre faisait rage avec une rébellion « Hutu « contestant le pouvoir « Tutsi" a empêché qu’on tourne en rond et a proposé a partir de la capitale ougandaise, avec le Dr Jean Minani, alors leader de l’opposition Hutu en exil, la reconnaissance politique des ethnies et le partage du pouvoir comme conséquence logique.
Ce principe a été accueilli avec beaucoup de soulagement par tous les négociateurs d’Arusha et il constitue l’un des chapitres les plus importants de ce qu’on appelle désormais les « accords d’Arusha » que tout le monde salue le rôle primordial qu’ils jouent ou sont sensés de jouer dans la stabilisation du pays .
Burundi - Media
Vers une révision réglementaire pour accéder à la carte de presse
Bujumbura, le 4 mai 2017 (Net Press) . Au cours de la commémoration de la journée mondiale de la liberté de la presse ce mercredi le 3 mai /2017, le président du conseil national de la communication, Karenga Ramadhan, affirme que certaines dispositions réglementaires régissant la presse au Burundi vont bientôt être révisées afin d’accélérer le processus d’accès a la carte de presse pour les professionnels des medias.
Karenga Ramadhan affirme qu’il y a actuellement d’énormes défis, notamment la distinction des vrais journalistes et de ceux qui ne le sont pas. Toutefois, M. Karenga a interpellé les forces de sécurité burundaises de garder sans cesse à l’esprit que les journalistes, dans l’exercice de leur profession, ont droit à la sécurité de leur personne et de leur matériel.
Il a saisi l’occasion pour dévoiler qu’au quotidien, le conseil national de communication, en tant qu’organe de régulation des médias, est confronté à d’immenses défis. Sur ce, il a cité notamment la difficulté de réguler les médias en ligne et les réseaux sociaux suite au manque d’équipements appropriés et d’un cadre réglementaire adéquat qui exposent aux dérapages certains opérateurs de ce nouveau mode de communication.
Les médias burundais font aussi face à un « défi financier de taille », dans la mesure où la culture d’insertion publicitaire reste encore à l’état embryonnaire, particulièrement au niveau de la presse écrite, avec entre autres comme impact négatif, la modicité des titres de journaux écrits dans le paysage médiatique burundais, a-t-il insisté.
Car, a-t-il renchéri, en dépit de l’existence d’un fonds public destiné à assister les organes de presse et de communication, les ressources financières disponibles issues des dotations étatiques restent encore insuffisantes, alors que les appuis des bailleurs de fonds traditionnels ne se sont pas encore matérialisés sur le terrain médiatique du pays.
De son côté, une large majorité des professionnels des medias affirme que la liberté de la presse a été hypothéquée par les pouvoirs publics , en l’occurrence la fermeture des medias et la fuite massives des journalistes vers le voisins du nord. Les journalistes restés au pays sont régulièrement menacés et travaillent dans la peur. Ils sont souvent obligés d’abandonner le traitement de certains sujets dit "sensibles".