Bujumbura, le 5 mai 2017 (Net Press) . Une personne aide-chauffeur à l’arrêt bus de la gare du nord, située dans la zone de Kamenge au Nord de la capitale a été tuée hier dans la soirée et une enfant blessée. La personne en question s’appelle Claude Bararufise tandis que l’enfant est connue sous le nom de Nadine Tumberayezu.
C’était lors d’une attaque armée à la cinquième avenue du quartier Mirango I, à côté de l’alimentation se trouvant non loin de la rivière Nyabagere. Les criminels n’ont pas été identifiés car ils ont eu le temps de prendre le large et la police ne sait pas non plus les mobiles de cet assassinat.
Pour rappel, la zone Kamenge devient de plus en plus la cible des attaques armées car, rien que la semaine dernière, une personne a été tuée dans une attaque similaire. Quelques jours plus tôt, c’était une attaque à la grenade contre un véhicule qui avait à son bord 5 personnes. Le propriétaire de la voiture, un avocat, avait été grièvement blessé et avait trouvé la mort par après à l’hôpital, succombant à ses blessures.
Burundi - Sécurité
Remise de diplômes à la 22ème promotion des policiers
Bubanza, le 5 mai 2017 (Net Press) . Très tôt ce matin, la plupart des axes des zones du Nord de la capitale étaient inaccessibles car la police les avait sérieusement barrés. Même les fonctionnaires qui voulaient se rendre au centre-ville à leurs postes d’attache ont dû accuser un retard d’au moins deux heures de temps au bas mot.
Nous avons appris plus tard que le chef de l’Etat devait effectuer un déplacement en direction de la province Bubanza, plus précisément à Mitakataka. Il devait remettre des diplômes à la 22ème promotion des lauréats de l’école nationale de police. Après cette cérémonie, les jeunes policiers ont prêté serment devant le président Nkurunziza.
Burundi - Politique
Claver Nduwimana élu sénateur dans la circonscription de Muramvya
Muramvya, le 5 mai 2017 (Net Press) . Claver Nduwimana, de l’ethnie tutsi, originaire de la commune Rutegama a été élu sénateur ce jeudi par une large majorité de votants au chef-lieu de la province de Muramvya. Il a été élu en remplacement de célestin Ndayizeye, lui aussi de l’ethnie tutsi de la même province qui a été récemment nommé ministre de l’environnement, de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat.
Ce dernier venait de succéder à Emmanuel Niyonkuru, assassiné dans la nuit de la Saint Sylvestre par des personnes en encore identifiées. Même ceux qui avaient été arrêtés pour des raisons d’enquêtes, essentiellement le personnel du restaurant bar Chez André, ont été relâchés.
Le nouveau sénateur est un inconnu du grand public sauf ceux qui s’intéressent à la couture. Il était jusqu’ici tailleur à l’avenue de la Mission en plein centre-ville de Bujumbura. Il semble que les diplômes n’ont pas été pris en considération lors de la présentation des candidats à la commission électorale nationale indépendante.
Burundi - Droits de l’Homme.
Rapport mensuel d’avril 2017 de la ligue des droits de l’homme Iteka
Bujumbura, le 5 mai 2017 (Net Press) . Comme son contenu l’indique, le rapport concerne le mois d’avril 2017 qui vient de s’achever. L’on y évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme et au moins 17 personnes ont été tuées pendant ce mois, 16 personnes portées disparues, 23 torturées, 301 arrêtées arbitrairement, 20 blessées et 4 victimes des violences basées sur le genre.
Des policiers, des agents du service national des renseignements, des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations de droits humains. Le phénomène de cadavres est également relevé dans ce rapport car au moins 10 cadavres ont été enregistrés au cours de cette période couverte par ce rapport.
Ce rapport relève des cas d’arrestations arbitraires et de tortures dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza, des partis politiques de l’opposition, des prisonniers et des habitants des zones contestataires du 3ème mandat, sans oublier les ex-Fab qui ont été victimes. Deux militaires ont été tués et 4 autres arrêtés, un policier ayant été tué et trois autres blessés.
Le rapport dénonce une justice de deux poids deux mesures qui frappe fort les opposants politiques du Cndd-Fdd au moment où elle tourne le dos en faveur des proches de ce pouvoir. Tout en relevant le phénomène de justice populaire, le rapport s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du au pouvoir. Il revient sur le droit à l’éducation et le contexte sécuritaire avant d’émettre des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’homme dans le pays.
Burundi - Afrique du sud – Politique
La justice somme Jacob Zuma de justifier son remaniement gouvernemental
Pretoria, le 5 mai 2017 (Net Press) . La justice, saisie par le parti d’opposition Alliance démocratique, demande au chef de l’État sud-africain de lui fournir les documents sur lesquels il s’est basé pour décider du remaniement gouvernemental du 31 mars dernier. Un peu plus d’un mois après les faits, la pilule du remaniement gouvernemental opéré par Jacob Zuma fin mars a encore du mal à passer. Ce jeudi 4 mai, la justice sud-africaine a sommé le chef de l’État sud-africain de publier les documents ayant justifié cette décision.
Celle-ci avait notamment conduit à l’éviction du respecté ministre des Finances, Pravin Gordhan, et à de nombreux mouvements de protestation populaire. La nouvelle avait également eu pour effet de crisper les agences de notation financière, qui avaient immédiatement abaissé la note spéculative d’un pays déjà en plein marasme économique.
Des documents exigés
Saisi par le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), un juge du tribunal de Pretoria a exigé du chef de l’État qu’il remette au plaignant « tous les documents et enregistrements électroniques » liés au remaniement. L’un des responsables du parti, James Selfe, s’est déclaré « enchanté » par la décision du juge Bashir Vally. « C’est une victoire non seulement pour la DA mais aussi pour tous les Sud-Africains, qui méritent de connaître les raisons de cette désastreuse décision du président », a-t-il précisé auprès de l’Afp.
De leurs côtés, les avocats de Jacob Zuma ont expliqué ce jeudi 4 mai devant le tribunal que le chef de l’État avait remanié son gouvernement en vertu des pouvoirs que lui confère la constitution.
Une fronde grandissante
Depuis plusieurs mois, Jacob Zuma est la cible d’une fronde grandissante émanant aussi bien de la classe politique que de la société civile. Plusieurs partis d’opposition, dont l’Alliance démocratique, ont déposé au parlement une nouvelle motion de défiance contre lui. La date de son examen est toutefois suspendue à une décision de la cour constitutionnelle qui doit examiner le 15 mai une requête de plusieurs partis d’opposition réclamant que les députés puissent s’exprimer à bulletin secret sur le sujet.
Le 1er mai dernier, le président sud-africain a été hué au moment de prononcer un discours à Bloemfontein, dans le centre du pays, dans le cadre d’un rassemblement organisé par la puissante centrale syndicale Cosatu, alliée du parti de Jacob Zuma.
Burundi - France - Elections
Emmanuel Macron de plus en plus soutenu par la communauté internationale
Paris, le 5 mai 2017 (Net Press) . Emmanuel Macron, candidat d’En marche !, voit sa côte de popularité monter encore une fois depuis la date du 3 mai, lors du débat de l’entre deux tours, où Emmanuel Macron a démontré par A + B qu’il a une tête mieux faite par rapport à celle de sa rivale.
Même la communauté internationale commence à afficher nettement sa tendance à commencer par l’ancien président américain, Barack obama qui a apporté son soutien à ce jeune candidat aujourd’hui très proche de l’Elysée. De son côté, la chancelière allemande, Angela Merkel n’y va pas par quatre chemins car elle indique qu’elle sera heureuse si le candidat d’En marche ! remportait l’élection présidentielle de dimanche.
Mais dans l’entre-temps, une rumeur d’évasion fiscale fait le tour du monde et provient du camp de Le Pen Le candidat Macron a donc porté plainte dès ce jeudi mai pour faux, usage de faux et divulgation de fausses nouvelles Cette plainte a été déposée contre X et non contre Marine Le Pen, de manière à ne pas restreindre le champ de l’énquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on soupçonne une véritable opération de déstabilisation orchestrée sur Twitter car l’information a été relayée par des soutiens de Donald Trump, puis reprise par des proches de Sputnik et Russia Today, deux relais d’influence russe sur la Toile. Un journaliste et spécialiste de la lutte contre le cybercrime, Damien Bancal, revient sur la fabrique de l’intox. Il trouve que c’est surtout et avant tout les réseaux étrangers et surtout des réseaux d’extrémistes russes qui ont commencé à rediffuser, à retuitter et qui ont tenté de faire mousser la chose.