Gitega, le 17 mai 2017 (Net Press). Selon des informations en provenance de Gitega, l’abbé Jean Marie Ciza, curé de la paroisse Christ Roi de Mushasha, dans la commune et province de Gitega, a été arrêté dans l’après-midi de ce mercredi 16 mai 2017 par les agents du service national des renseignements de Gitega.
Jean Marie Hakizimana, vicaire général de l’archidiocèse de Gitega, confirme cette arrestation avant d’ajouter que les motifs de cette capture restent inconnus car le vicaire général affirme avoir appelé les autorités habilitées, pour s’enquérir les motifs de son arrestation, sans succès, ces dernières lui ont répondu que l’abbé Ciza doit être interrogé mais sans préciser dans quel cadre. Le prélat Jean Marie Ciza a été amené manu militari vers une destination inconnue.
Sur le même volet sécuritaire, des sources non encore confirmées indiquent que le seul grossiste des produits pétroliers au Burundi, l’Indien Taluku aurait pris le large, une information cependant démentie par d’autres sources d’information, le présentant comme le seul opérateur crédible qui a beaucoup de liquidités burundaise et qui est à mesure de contracter un crédit de 20 millions de francs burundais à rembourser rapidement.
Sur son compte Tweetter, le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, vient de faire savoir que le prélat en question, Jean Marie Ciza, a été arrêté pou viol d’une fille.
Burundi – Eac
Le premier vice-président pourrait représenter le chef d’Etat au sommet
Dar es Salam, le 17 mai 2017 (Net Press). La question de la représentativité du Burundi au sommet des chefs d’Etat qui doit se tenir ce 20 mai 2017 vient de trouver une réponse. Les informations qui sont à la disposition de la rédaction indiquent que ce pourrait être le premier vice-président de la République qui prendra part au sommet.
Bien avant, les gens se posaient la question si le président Nkuruziza sera aux côtés de ses pairs et le porte-parole adjoint du président avait donné une réponse alambiquée, arguant que celui qui représentera le Burundi n’est pas encore connu.
Cette information vient donc couper court avec des rumeurs qui faisaient état de fortes pressions exercées sur le président burundais pour qu’il se présente lui-même. En effet, des gens passaient de longs moments à polémiquer sur une éventuelle participation du président Nkurunziza, un débat qui a dominé les bistrots et les salons. Les uns et les autres n’avaient pas pu trouver un terrain d’entente sur cette discussion et pour le moment, le rideau vient de tomber.
Burundi - Justice
Les 7 militaires accusés d’attaquer le camp Mukoni ont été entendus par la justice
Muyinga, le 17 mai 2017 (Net Press). Les 7 militaires accusés de commanditer une attaque au camp militaire de Mukoni dans la province de Muyinga au Nord du pays, ont comparu ce mardi le 16 mai 2017 devant le tribunal de grande instance de cette province.
Selon des sources sur place, leur dossier n’a pas pu être examiné depuis leur arrestation en janvier dernier, faute des avocats de la défense. A cela, il faut ajouter un manque criant du carburant dans le nord du pays et leurs avocats-conseil n’ont pas pu faire le déplacement. La date de la remise n’a pas été annoncée séance tenante.
Burundi - Société
Le Cnc déplore l’absence d’une loi sur l’accès à l’information au Burundi
Bujumbura, le 17 mai 2017 (Net Press). Lors de la présentation de la nouvelle équipe du conseil national de la communication, le président du conseil national de la communication, Cnc, Karenga Ramadhan, a déploré l’absence d’une loi sur l’accès à l’information.
Karenga Ramadhan dit que « lorsque vous demandez une information à quelqu’un, il peut refuser tout simplement ». Karenga demande qu’il y ait une loi sur l’accès à l’information avant d’inviter les journalistes à parler des conditions dans lesquelles ils travaillent.
Burundi – Justice – Opinion
L’opinion reste sur sa soif
Bujumbura, le 17 mai 2017 (Net Press). Depuis que le contenu du conseil des ministres de la semaine passée eut été porté à la connaissance de l’opinion, cette dernière a été intéressée par la révision du code de procédure pénal, surtout en ce qui concerne la fouille-perquisition dans les différents ménages.
Un ancien policier a indiqué qu’à l’époque, un policier qui s’introduisait dans un ménage sans mandat de perquisition était tout simplement emprisonné. En outre, selon lui, une fouille de la nuit veut dire tout simplement que n’importe qui peut venir, en tenue policière ou non, fouiller dans des maisons des populations comme ils veulent.
Il s’est posé la question de savoir ce qui adviendrait en cas de fouille-perquisition dans des quartiers sans courant électrique. Les habitants peuvent considérer les policiers comme des bandits armés et tenter de résister. Même en cas de courant électrique, rien ne montre que les « visiteurs » ne sont pas des éléments de mauvaise foi et la loi va créer davantage des inquiétudes au lieu de rassurer la population.
Burundi – Dialogue
Les associations de la société civile en exil invitées posent des conditions
Entebbe, le 17 mai2017 (Net Press). Le facilitateur dans le conflit burundais, Benjamin William Mkapa, a dernièrement adressé une invitation aux associations de la société civile qui vivent en dehors du pays. Il voudrait les rencontrer à Entebbe en Ouganda en dates des 24 et 25 mai 2017.
Dans cette invitation, le facilitateur a précisé que seuls ceux qui ne sont pas poursuivis par la justice burundaise pourront prendre part à cette entrevue. Dans leur réponse, certaines de ces associations ont indiqué qu’elles ont été étonnées de voir que le facilitateur reprend le discours de Bujumbura. Pour ces associations, le facilitateur ne devrait pas revenir sur les mandat d’arrêt émis par le gouvernement burundais d’autant plus qu’aucun Etat ne les a donnés une quelconque valeur, tout comme l’Interpol.
Pour elles, Bujumbura est une partie au conflit et le facilitateur devrait écouter tout le monde sans diviser les invités. Par ailleurs, le facilitateur est tenu à démontrer que leur sécurité sera assurée, allusion faite à d’autres qui ont participé aux rencontres d’Arusha et qui ont failli y être arrêtés.
Ces associations qui ont écrit au facilitateur sont l’association burundaise des radiodiffuseurs présidée par Patrick Nduwimana, Acat de Me Armel Niyongere, Aprodh de Pierre-Claver Mbonimpa, Focode de Pacifique Nininahazwe, Forsc de Me Vital Nshimirimana et de l’Opb présidé par Innocent Muhozi.
Burundi – Usa – Politique
Donald Trump victime de ses propres faits
Washington, le 17 mai 2017 (Net Press). Le président américain, Donald Trump s’embrouille encore une fois dans le dossier de Fbi. Selon des informations révélées par « The New York Times », Donald Trump aurait réclamé au Fbi de classer sans suite une enquête visant Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale, accusé de liens avec la Russie.
Ce journal s’est appuyé sur une note dans laquelle James Comey, alors encore patron du Fbi, retranscrit mot à mot la conversation avec le président américain. Selon cette note, le président américain aurait déclaré « C’est quelqu’un de bien. J’espère que vous pourrez juger bon de laisser passer cela, de laisser Flynn. C’est un bon gars ».
Comme on peut s’y attendre, la Maison Blanche a aussitôt réagi en niant cette version des faits. Pour la Maison Blanche, « le président n’a jamais demandé à M. Comey ou qui que ce soit d’autre de clore aucune enquête ». Le directeur par intérim du FBI, Andrew McCabe, n’a pas dit autre chose devant le Sénat. Il a assuré qu’il n’y avait eu "aucune tentative" d’entraver l’enquête sur les liens possibles entre des membres de l’équipe Trump et la Russie.
Des élus des partis républicain et démocrate réclament désormais de voir la fameuse note. Le député républicain Jason Chaffetz donne à la police fédérale jusqu’au 24 mai pour lui transmettre "tous les comptes rendus, notes, résumés et enregistrements faisant référence ou ayant trait à des communications entre Comey et le président."