Bujumbura, le 27 mai 2017 (Net Press). Au moment les autorités du Burundi clament haut et fort que la paix et la tranquillité règnent au Burundi, les environs de la présidence étaient en danger hier soir, en témoigne qu’une attaque à la grenade s’est produite vers 20 heures du soir, tout près de l’école française de Bujumbura, zone Rohero commune Mukaza au centre ville, à quelques mètres de la présidence de la République du Burundi, faisant une personne légèrement blessée.
Selon les témoins, cette attaque a été poursuivie par des tirs à l’arme automatique et des sources policières indiquent que les commanditaires de cette attaque étaient à bord d’un véhicule et sont parvenus à prendre le large. Une armada de policiers lourdement armés ont ceinturé la zone Rohero, fouillant systématiquement tous les véhicules qui prenaient la direction des zones Bwiza et Nyakabiga. Un individu suspecté aurait été arrêté pour des raisons d’enquête.
Une large opinion de cette circonscription ne comprend pas comment cet individu a été arrêté alors que la police avait indiqué que ceux qui ont revendiqué cette attaque ont fui et qu’ils restaient introuvables.
Burundi - Justice
Une peine lourde contre les fideles d’Agathos Rwasa
Gitega, le 27 mai 2017 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Gitega a condamné hier deux militants du FNL proches d’Agathon Rwasa à 20 ans de prison. Edouard Nzambimana, un militaire démobilisé au grade de colonel et Ladislas Sabokwigura, membres influents du Fnl Agathon Rwasa, accusés de vol à main armée et de détention illégale d’armes ont été condamnés ce vendredi le 26 mai 2017 par le tribunal de grande instance de Gitega à une peine ferme de 20 ans
Au cours de ce procès en flagrance, les prévenus ont rejeté toutes les accusations et ont indiqué qu’une manipulation politicienne au cours du déroulement du procès serait derrière. Pour rappel, ces deux militants avaient été libérés le 11 mai dernier par le parquet général près la Cour d ’Appel de Gitega par manque de preuves.
5 autres personnes, dont une femm,e ont déjà été condamnées dans ce dossier
Le député proche d’Agathon Rwasa, Thérence Manirambona (élu dans la circonscription de Gitega), avait alors dénoncé ces arrestations qualifiées d’arbitraires. Dans le même volet judiciaire un homme connu sous le pseudonyme de Bunani a été arrêté ce vendredi soir avec 2 kg de chanvre sur la colline Vyondo, commune de Gihanga, province de Bubanza, tentant de tromper la vigilance de la police pour fuir. Il aurait été grièvement blessé par la police
Burundi - Confessions Religieuses
Les musulmans entament un mois de jeûne
Bujumbura, le 27 mai 2017 (Net Press) . C’est ce samedi que les musulmans du Burundi se sont joints aux autres du monde entier pour commencer une période très sacrée pour cette religion. Dans notre pays, ils reconnaissent que le ramadhan arrive au moment où la situation politico-sécuritaire est préoccupante.
C’est le cas notamment du sucre qui ne parvient pas à se disponibiliser sur le marché alors qu’au cours de cette période, c’est le produit le plus utilisé par les adeptes d’Allah. Même les autres produits deviennent de plus en plus chers si bien qu’il sera difficile de constituer les repas du soir, le seul moment où ils prennent des repas.
Selon des musulmans contactés, au cours de cette période, ils implorent le pardon de Dieu et ils observent une discipline de fer, à l’exception des enfants et des hommes du troisième âge, sans oublier les invalides. En d’autres termes, ils ne commettent pas d’adultères et il leur est interdit de mentir et c’est l’occasion aussi pour les bons pratiquants de rendre des services à des pauvres.
Burundi - France - Nécrologie
Le journaliste Jean-Karim Fall passe de vie à trépas
Sicile, le 27 mai 2017 (Net Press) . Le journaliste franco-sénégalais de France 24 est décédé brutalement le 26 mai, en Sicile, alors qu’il couvrait le sommet du G7. Il avait 59 ans. « C’était un grand », disent tous les journalistes africains et européens qui l’ont connu. Jean-Karim Fall, journaliste et rédacteur en chef à France 24, était un reporter exceptionnel et il est mort en reportage. Il est décédé brutalement dans sa chambre d’hôtel, le 26 mai, lors du sommet du G7 à Taormine en Sicile.
Né en mars 1958 d’un père sénégalais et d’une mère française, « JKF », comme l’appelaient ses collègues, est un diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, qui a tout de suite choisi de suivre l’actualité africaine.
Grand reporter à Radio France Internationale (RFI), il a couvert aussi bien la visite mouvementée de François Mitterrand chez Thomas Sankara, en novembre 1986, que la mise à sac de Kinshasa par la soldatesque de Mobutu, en septembre 1991, ou la guerre civile au Liberia dans les années 1990.
Très fin connaisseur de l’Afrique et de ses décideurs
Le 7 décembre 1993, alors qu’il est correspondant de RFI à Abidjan, il est le premier à annoncer au monde la mort de Félix Houphouët-Boigny. Reporter tout terrain, Jean-Karim Fall n’était pas une tête brûlée. De par son père, l’ancien ministre et ambassadeur sénégalais Abdel Kader Pierre Fall, il avait appris l’art de la diplomatie et de la « palabre » avec les soldats ou les rebelles de tous poils et réussissait ainsi à se sortir des situations les plus difficiles.
Chef du service Afrique de RFI à partir de 1996, Jean-Karim Fall, par son professionnalisme, a beaucoup contribué au développement de la « radio mondiale » sur le continent africain. Depuis 2012, il était passé à France 24, où il était à la fois rédacteur en chef, interviewer et chroniqueur. Toujours affable avec ses interlocuteurs, il savait les mettre en confiance.
Ainsi en avril dernier à Paris, le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, lui avait confié sur France 24 qu’il avait gentiment reproché à Idriss Déby Itno d’avoir accueilli Marine Le Pen à N’Djamena. Parce qu’il était autant sénégalais que français, il acceptait de commenter l’actualité de tous les pays… sauf celle de son Sénégal bien aimé. Un grand est parti.