Ngozi, le 29 mai 2017 (Net Press) . Un personne d’ethnie twa, gardien des champs, Diomède Kigohe, a été tuée dans la nuit de ce dimanche. Les autorités administratives et policières indiquent que ce crime est lié à des vols dans les champs, considérant que la famine sévit dans cette circonscription. Dans le même volet, une imposante équipe des forces de l’ordre et de sécurité a ceinturé ce matin la 1ère avenue de la zone Musaga, commune Muha avant de procéder à des arrestations massives des jeunes.
Dans un autre chapitre, les pro Rwasa qui partageaient un verre au centre ville de Ngozi et qui ont été arrêtés au mois de février dernier et transmis manu militari à la prison centrale de Ngozi, viennent d’être blanchis et libérés par le tribunal de grande instance de Ngozi, qui s’est contenté de leur faire payer une amende de Bif 20.000 chacun pour, aux yeux de l’opinion, sauver l’honneur de l’administrateur de Ngozi qui les avait fait arrêter alors que juridiquement, il n’en a pas le droit.
Burundi - Intégration Régionale - Sécurité
Les pays membres de la Cirgl demandent une mise en place d’une armée commune
Beni, le 29 mai 2017 (Net Press) . Le centre de recherche pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme (Cepadho) de la conférence internationale sur la région des grands lacs (Cirgl), a demandé vendredi 26 mai dernier, au cours d’un communiqué rédigé à partir de Beni, Nord Kivu, en Rd Congo, aux chefs d’Etat de ces pays, de mettre en place une armée commune pour lutter contre le terrorisme dans cette partie de l’Afrique.
Pour ce centre, si l’on analyse le terrorisme de l’Adf au Nord Kivu, les terroristes proches de Kamuina Nsapu au Kassai, la persistance des mouvements comme les Fdlr et Mai Mai à l’est de la République démocratique du Congo, le M23 en Ouganda et au Rwanda, des rebelles du Sud-Soudan, des actes de terrorisme au Burundi, force est de constater que la sécurité de la région est menacée.
Le directeur du Cepadho, Omar Kavota, souhaiterait qu’il y ait une armée commune des pays de la Cirgl afin de renforcer la brigade de la Monusco chargée d’intervenir là où la sécurité est perturbée, rappelant que c’est cette brigade qui a chassé le M23 en 2013 en Rd Congo. Cette brigade devrait être renforcée en matériel et en ressources humaines pour faire éradiquer ces forces négatives.
Cet appel fait suite à la décision des ministres de la défense de la Cirgl de renforcer l’armée congolaise, les Fardc, pour qu’en compagnie de la Monusco, elle traque et éradique des forces négatives armées de l’Est du Congo
Burundi - Administration
Le ministre de l’intérieur s’en prend aux gouverneurs zélés
Bujumbura, le 29 mai 2017 (Net Press) . Dans sa déclaration, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, s’en prend contre les gouverneurs zélés qui interdissent l’échange des vivres entre les provinces au moment où le Burundi traverse une crise alimentaire aigüe.
Pascal Barandagiye indique que le gouvernement burundais avait interdit le trafic des vivres vers les pays limitrophes et ne comprend pas comment certains gouverneurs de provinces puissent interdire l’échanges des vivres. Le ministre Barandagiye estime que la ville de Bujumbura, qui est le poumon du pays et qui ne produit pas de vivres, ne puisse pas être victime de cette décision.
Seraient –ils plus forts que le plus haut sommet ?
Comme l’administrateur de la commune Kayanza a tabassé son gouverneur et sous le silence coupable du plus haut sommet, l’administrateur de la commune Rugombo, province de Cibitoke, Beatrice Kaderi, vient de prendre une décision interdisant l’échange des vivres en provenance de sa commune vers d’autres provinces, emboitant le pas au gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, qui a mis sur tous les axes les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure ) pour interdire l’échange des vivres à destination d’autres provinces du pays.
Burundi - Politique - Sécurité
L’Olucome donne sa position face à la crise de ce pays
Bujumbura, le 29 mai 2017 (Net Press) . Il s’agit d’un document de plaidoyer que l’Olucome achemine à la facilitation et qui donne sa position face à la crise que connaît le Burundi depuis maintenant deux mois. Dans ce document, l’Olucome évoque les causes, les conséquences et propose même des solutions.
Ce document de 19 pages, après son introduction, retrace l’historique de la crise burundaise et met en relief les causes profondes de la crise actuelle et ses conséquences. Cet observatoire se penche également sur des acteurs internes et externes qui causent souvent des crises au Burundi. Il propose enfin des solutions, des acteurs de mise en œuvre et des mécanismes de suivi.
Burundi - France - Carburant
La France à l’école du Burundi
Bujumbura, le 29 mai 2017 (Net Press) . Le carburant est de nouveau rare dans les stations du pays. les automobilistes étaient cependant en droit d’espérer car il y a seulement quelques jours, le ministère de tutelle avait rassuré que la pénurie n’allait plus se faire sentir à partir de la semaine que nous venons de terminer. Mais un peu partout, les files des voitures, des motos ou des tricycles se font voir.
Les vendeurs des produits comestibles craignent une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Un commerçant rencontré par la rédaction a indiqué qu’il y a actuellement pénurie du mazout alors que tous les camions qui transportent des marchandises et des personnes s’approvisionnent en mazout. Il y a donc risque, déjà à partir de la fin de cette semaine si rien n’est fait, que les prix montent encore car il n’y aura personne pour les transporter d’un coin à l’autre du pays.
Parallèlement à cette situation, en France, à 8.000 km du Burundi, la grève des routiers fait planer lre risque d’une pénurie d’essence. Les conducteurs de camions transportant des matières dangereuses (carburant, gaz, produits chimiques...) ont repris lundi leur grève entamée vendredi en plein week-end de l’Ascension. Ils exigent la reconnaissance des « spécificités » propres aux matières dangereuses, dans leur convention collective du transport routier.
Le mouvement de protestation des routiers pourrait entraîner une pénurie d’essence ce lundi en Île-de-France, avant de toucher la France entière. Les conducteurs de matières dangereuses (carburant, gaz, produits chimiques...) ont en effet massivement fait grève en région parisienne ce week-end pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail et un treizième mois, selon la CGT qui prévoit « un élargissement du mouvement » ce lundi en province.
Le mouvement a en effet repris ce lundi matin et « va s’amplifier en région » dans « l’attente d’une rencontre avec les organisations patronales », a prévenu la fédération CGT-Transport, qui est à l’origine de la grogne. Selon une information du Parisien - Aujourd’hui en France par des grévistes, 60% des stations-service d’Île-de-France étaient déjà touchées dimanche par le mouvement.
À en croire le porte-parole CGT, « un peu plus de 70% des conducteurs » d’Île-de-France ne prendront pas le volant ce lundi et l’activité des neuf dépôts d’essence franciliens a déjà été touchée à des degrés divers. Pour Fabrice Michaud, secrétaire fédéral de la CGT-Transport, le mouvement pourrait rapidement s’étendre à la France entière. Selon lui, vendredi, déjà, des conducteurs se sont mobilisés « en nombre » au dépôt de Donges (Loire-Atlantique), un moment bloqué, et à La Rochelle, ralenti. La grève a repris ce matin avec notamment le blocage de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).
Ne pas créer d’effet de panique
Selon la CGT, les stations essence ont en temps normal une autonomie de trois jours. Mais, l’Ufip (Union française des industries pétrolières), explique que les pétroliers avaient « anticipé » la grève. « Nous avons pu prendre les dispositions nécessaires pour que les stocks soient au plus haut », « aucune des 2.500 stations Total en France n’est en rupture », a de son côté précisé le groupe Total. Néanmoins, l’Ufip « encourage les consommateurs à ne pas se précipiter vers les stations qui sont suffisamment approvisionnées » pour ne pas créer un effet de panique comme au printemps 2016, lors des grèves contre la loi travail.
Avec cette grève, le syndicat entend pousser les organisations patronales du transport routier (FNTR, TLF, OTRE) à « négocier » l’insertion dans la convention collective du transport routier de « spécificités » propres aux matières dangereuses. Soulignant que certains conducteurs « font 56 heures par semaine », elle demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l’heure et un treizième mois. La CGT-transport dit attendre depuis le 10 mai une réponse à ses revendications.
Burundi - Droits de l’Homme
Le rapport n° 76 de la campagne Sos-Torture publié
Bujumbura, le 29 mai 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 20 au 27 mai 2017 et concerne les violations des droits de l’homme en toute impunité dans ce pays. En effet, des cas d’assassinats et d’attaques armées ont été répertoriées et au moins 3 personnes ont été tuées dans différentes localités.
Suite à la recrudescence des attaques armées, dix personnes ont été blessées dont huit dans la seule localité de Kamenge au Nord de la capitale consécutivement à une attaque armée. Au moins 12 personnes ont été arrêtées dans les différentes localités, dont menées par des jeunes Imbonerakure en complicité avec les autorités policières locales des lieux des exactions.
Burundi - France - Russie - Coopération
Emmanuel Macron se confirme sur l’échiquier international
Paris, le 29 mai 2017 (Net Press) . Selon le site de radio France internationale, la première visite du président russe depuis l’élection d’Emmanuel Macron est l’occasion pour l’exécutif de prendre le contre-pied du quinquennat de François Hollande. Selon le confrère, "Vladimir Poutine doit comprendre qu’il faudra compter avec le nouveau président français"
Emmanuel Macron, qui reçoit lundi Vladimir Poutine sous les ors du château de Versailles, promet un dialogue "exigeant" et "sans aucune concession" sur le dossier ukrainien avec le maître du Kremlin, alors que le G7 a brandi la menace de nouvelles sanctions contre Moscou.
"J’aurai un dialogue exigeant avec la Russie" sur l’Ukraine, a prévenu samedi le nouveau président de la République à l’issue du sommet du G7 de Taormina, en Italie.
Emmanuel Macron a aussi expliqué qu’il jugeait nécessaire de "parler avec la Russie" sur la question syrienne, en vue de "changer le cadre de sortie de la crise militaire" et de "construire de manière beaucoup plus collective une solution politique inclusive" en Syrie. Ils se retrouveront d’abord en tête-à-tête, à la mi-journée. Puis ils déjeuneront, entourés de leurs délégations, tiendront une conférence de presse conjointe et visiteront l’exposition sur Pierre le Grand.
La technique du contre-pied.
"C’est la technique du contre-pied, c’est assez efficace quand vous voulez marquer un but". La métaphore sportive qu’utilise un diplomate français pour décrypter ce qu’il appelle « la mission de Versailles". Le contre-pied désigne l’opposition par rapport à l’époque du quinquennat de François Hollande. Petit rappel des faits : en octobre 2016, la tension est telle que Vladimir Poutine annule sa visite prévue pour inaugurer l’église orthodoxe du quai Branly.
Trois cent ans de relations diplomatiques.
Aujourd’hui il sera reçu sous les ors du château de Versailles. Les deux chefs d’État vont visiter l’exposition sur la venue en 1717 du tsar Pierre le Grand. Une autre manière de rappeler que le début des relations diplomatiques entre les deux pays date d’il y a trois cents ans. Traduction : on se connaît depuis longtemps alors discutons. Si le contre-pied est lancé, reste à marquer le but.
Pour le Kremlin, les deux hommes vont "faire connaissance".
Car les points de blocages sont toujours les mêmes : l’Ukraine, la Syrie principalement. Emmanuel Macron promet un dialogue « sans concession et exigeant". Pour le Kremlin, les deux hommes vont juste "faire connaissance", une formule de la diplomatie russe qui en dit long. Emmanuel Macron joue gros et l’un de ses proches résume l’enjeu : "Vladimir Poutine, de 25 ans son aîné, doit comprendre qu’il faudra compter avec le nouveau président français". Avant de regagner Moscou, Vladimir Poutine se rendra, mais seul, au nouveau Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, érigé quai Branly à Paris
Burundi - Rsa - Politique
Jacob Zuma échappe à une motion de défiance de l’Anc
Pretoria, le 29 mai 2017 (Net Press) . La pression continue de s’accentuer sur le président sud-africain Jacob Zuma. Lors du comité exécutif du Congrès national africain (Anc) qui se tenait ce week-end, l’avenir de Jacob Zuma a de nouveau enflammé les débats.
Dernière affaire en date : l’évocation dans la presse sud-africaine dimanche 28 mai d’une série d’e-mails du président faisant état de projets d’exil vers Dubaï, en cas de destitution. À l’occasion du comité exécutif de l’Anc ce week-end − il s’agit de la plus haute instance du parti − certains cadres de l’Anc ont souhaité présenter une nouvelle motion de défiance contre Jacob Zuma, dont une large partie de l’opposition réclame la démission depuis plusieurs mois. Une motion rejetée, même si le nombre exact de voix en faveur de cette motion n’est pas encore connu.
En novembre dernier déjà, une première motion de défiance émanant du propre parti du président Zuma avait déjà été débattue par les parlementaires sud-africains.
Zuma de plus en plus isolé
Après les manifestations du mois d’avril, qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes dans la rue pour protester contre la corruption du gouvernement et réclamer le départ du chef de l’État, celui-ci apparaît chaque jour un peu plus isolé. Tout particulièrement depuis la prise de distance de la coalition du Cosatu, partenaire clé de l’Anc, début mai, suite à un remaniement ministériel contesté fin mars.