Bujumbura, le 17 juin 2017 (Net Press) . Le parti Fnl non reconnu par le ministère de l’intérieur et dirigé par Agathon Rwasa, à travers un communiqué rendu public ce 16 juin 2017 par son porte-parole, Aimé Magera, demande à l’Onu, à l’Union africaine et à la communauté est-africaine d’assister à la population burundaise qui ne cesse d’être traumatisée.
Pour ce porte-parole, la situation actuelle est à suivre de près au regard des arrestations des membres de cette formation politique dans le quartier Bwoga, de la commune et province de Gitega. Rappelons que 5 membres de ce parti ont été arrêtés dans une période ne dépassant pas une semaine.
Aimé Magera met en garde tous ceux qui s’adonnent à traumatiser et torturer leurs compatriotes que tôt ou tard, ils auront à en répondre devant la justice.
Burundi - Sécurité
Du Nord au sud, un weekend qui n’est pas tendre
Ngozi, le 17 juin 2017 (Net Press) . Accusé de vendre les habits au pays de Paul Kagame, Frédéric Jumapili a été tué ce samedi matin par les militaires sur la colline de Cahi, commune Mwumba de la province de Ngozi au nord du pays. D’après des sources sur place, les militaires ont été arrêtés.
Dans le même volet, Candide Singirankabo de la colline Kaganza, zone Maramvya, commune Burambi, dans la province de Rumonge (sud du pays) a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi, à minuit, par une bande armée. Selon la police locale, trois suspect ont été arrêtés pour l’enquête
Burundi - Malawi - Sécurité
Au delà des frontières, les Burundais et les Rwandais se regardent en chiens de faïence
Lilongwe, le 17 juin 2017 (Net Press) . Une vive tension sur base ethnique a opposé les refugiés burundais et le rwandais, vivant dans le camp Dzaleka ce vendredi 16 juin 2017, à une quarantaine de Kilomètres de Lilongwe, au Malawi.
Dans un communiqué rendu publique, la ministre malawite de l’intérieur et de la sécurité publique, Grace Chiuma, sans donner plus de détails, déplore ce comportement « en tant que pays hôte, nous sommes déçus, et cela doit cesser sur le champ, nous sommes là pour assurer la sécurité et la protection, alors que vous commencez à vous battre a cause de rancœurs qui vous opposent dans vos pays, nous sommes très déçus".
Interrogé par l’agence française de presse, Afp, le porte-parole de la police de cette entité, Richard Kaponda, dit qu’il est fort déplorable que les deux communautés frères puissent se rentrer dedans , et que suite à l’intervention musclée de la police locale, il n’y a eu aucun dégât.
Pour rappel, le camp de refugiés Dzaleka a accueilli plus de 29.000 refugiés, dont la moitié est originaire de la République démocratique du Congo et les Burundais qui ont fui l’insécurité grandissante qui règne sur Bujumbura depuis le printemps d’avril 2015 , ainsi que la majorité hutu rwandaise qui ont fui le pays après avoir commis le génocide des Tutsi qui a emporté plus de 800.000 victimes .
Burundi- Politique
De la polémique autour de la conférence publique
Cankuzo, le 17 juin 2017 (Net Press) . Interrogé sur la rareté de l’or noir sur le Burundi lors d’une conférence publique tenue au centre ville de Cankuzo ce vendredi 16 juin 2017, le porte -parole du président de la République, Jean Claude Karerwa Ndenzako, n’a pas mâché ses mots « Suite à la crise qui secoue le pays, les personnes ont été brulées vives par le pétrole en abondance au Burundi depuis 2015, d’où la rareté », avant d’ajouter « Un manque criant d’électricité est dû par la surconsommation en électricité par les travailleurs des cheveux (les coiffeurs ) éparpillés en désordre sur toute l’étendue du pays.
Sur la question de savoir ce qu’il pense de la participation de la femme dans les organes de prise de décision, Jean Claude Karerwa dit que la femme burundaise ne se plaint pas car les domiciles du Burundi regorgent les filles qui veillent sur les enfants et une bonne partie des aides soignants et les enseignants embauchés par Bujumbura sont a majorité des femmes et des filles.
Quid du nieme mandat du président Nkurunziza
Dans un message du président Nkurunziza lu par son porte-parole, Jean Claude Karerwa affirme que le plus haut sommet va tenir en considération les consultations populaires commanditées par la commission nationale de dialogue inter burundais Cndi et que le pays appartient au peuple burundais qui est chargé de choisir sans aucun entrave ses dirigeants .Jean Claude Karerwa souligne que il était avant si la volonté du peuple l’exige , rien ne pourra empêcher le Président Nkurunziza de briguer les rendez vous qui vont suivre
Burundi - Rwanda - Politique
Prestation très appréciée d’un Burundais à l’endroit du président rwandais
Bruxelles, le 17 juin 2017 (Net Press) . Il s’agit d’Adrien Rugambarara qui, en date du 10 juin 2017 en Belgique, alors que le voisin du Nord organisait le Rwanda day en présence de son président Paul Kagame, a profité de cette occasion pour adresser ses remerciements au président rwandais qui a gracieusement donné asile aux réfugiés burundais, tout en permettant aux jeunes enfants de poursuivre leurs études.
Il a également apprécié le comportement de ce président qui, au regard des provocations sur la frontière avec son pays, a toujours gardé sa lucidité. C’est ainsi qu’il a promis une génisse au président rwandais dès que le Burundi recouvre la paix et la sécurité, une offre qui a été bien accueillie par Paul Kagame.
Le président Kagame a cependant refusé d’être entraîné sur le terrain de la politique burundaise. Malgré cela, Adrien Rugambarara a posé une question dans ce sens à laquelle le président n’a pas répondu. La population qui était très nombreuse a applaudi des deux mains l’intervention de Rugambarara et l’opinion rwandaise semble être satisfaite des échanges des deux hommes lors de cette rencontre.
Burundi - Droits de l’Homme
Rapport trimestriel de l’Acat
Bujumbura, le 17 juin 2017 (Net Press) . L’association chrétienne pour l’abolition de la torture, Acat, vient de produire un rapport trimestriel du 1er février au 31 mai 2017. Ce document de 12 pages évoque des assassinats, des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires, des atteintes à l’intégrité physique et des arrestations arbitraires et détentions illégales.
Pour cette association, l’on assiste depuis avril 2015 à des violations systématiques des droits de l’homme avec intention de réprimer les opposants, les défenseurs ainsi que toute personne qui ose hausser le ton contre le mandat illégal. L’association indique que malgré son interdiction, elle entend bien continuer sa mission qui est de dénoncer et de plaider pour les victimes des actes de tortures et d’autres violations des droits de l’homme.
Ce rapport énumère les cas de violations des droits de l’homme commis par des Imbonerakure, la police avec le concours du service national des renseignements du 1er février au 31 mai 2017. Il met en évidence la nouvelle stratégie des agents de l’Etat qui consiste en des disparitions forcées, devenues monnaie courante.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, 24 cas d’assassinats et de disparitions forcées, 10 cas de torture et 2 cas de viol, 45 cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales ont pu être répertoriés.
Burundi - Etats-Unis - Politique
Donald Trump sur le point d’en découdre avec l’"Obamisme" américain
Washington, le 17 juin 2017 (Net Press) . Donald Trump, le président américain, vient d’annuler l’accord conclu à la fin de 2014 entre les Etats-Unis et Cuba. Il marque ainsi la rupture avec son prédécesseur Barack Obama, et durcit le ton, dénonçant un régime « brutal » au pouvoir à La Havane. S’il maintient les relations avec La Havane, il rétablit les sanctions. En réaction, La Havane a « dénoncé » ces nouvelles restrictions tout en réaffirmant sa disposition à poursuivre le « dialogue ».
Le président Trump s’est livré à un réquisitoire sévère du régime Castro avant d’annoncer qu’il annulait les accords signés par Barack Obama qui, selon lui, n’aident pas les Cubains et ne profitent qu’au gouvernement.
Il frappe Cuba au portefeuille en limitant la possibilité pour les Américains de se rendre sur l’île dont le tourisme est la principale ressource : 300 000 se sont rendus à Cuba depuis le début de l’année. Donald Trump ne veut pas que leurs dollars aillent dans les poches des militaires qui possèdent la quasi-totalité de l’infrastructure touristique : hôtel, marinas, agences de location, etc.
Le président américain maintient aussi l’embargo commercial imposé il y a 50 ans et dont la majorité des pays membres de l’Onu demande la levée. Donald Trump toutefois ne ferme pas l’ambassade, laissant la porte ouverte à une possible amélioration des relations dans l’avenir.
Burundi - Burkina - Faso - Justice
Procès du gouvernement Compaoré au Burkina : la Haute cour sursoit à statuer
Ouagadougou, le 17 juin 2017 (Net Press) . La Haute cour de justice du Burkina Faso, qui juge 34 ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, a décidé de "surseoir à statuer" en attendant la correction de ses textes.
Ce procès, qui s’est ouvert fin avril, implique également l’ex-président Blaise Compaoré, poursuivi en tant que ministre de la défense, poste qu’il occupait cumulativement avec ses fonctions de chef d’Etat avant d’être renversé par la rue. A la suite d’une requête en inconstitutionnalité déposée par des avocats de la défense, ce procès avait été suspendu.
Dans une décision en date du 9 juin, le conseil constitutionnel burkinabé avait jugé « contraire à la constitution » l’absence de recours possible sur les décisions de la haute cour de justice.
« Cette décision s’impose donc à la haute cour de justice qui doit surseoir à statuer en attendant le toilettage des textes incriminés », a indiqué le procureur général près la haute cour de justice, Armand Ouédraogo, dans un communiqué lu à la télévision publique.
« La reprise du procès des ex-membres du gouvernement Luc Adolphe Tiao (dernier premier ministre de Compaoré) ne pourra intervenir qu’après correction des textes et fera l’objet de nouvelles citations tant des accusés que des témoins », a-t-il précisé.
Créée en 1995 sous le régime de Blaise Compaoré, dont elle s’apprête à juger le dernier gouvernement, la haute cour de justice, restée inactive jusque-là, se réunissait pour la première fois de son histoire depuis sa réactivation en avril 2015. Elle est la seule juridiction habilitée à juger le chef de l’Etat et des ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Les 34 ministres du dernier gouvernement Compaoré sont poursuivis pour « complicité d’homicide volontaire et blessures volontaires » pour avoir participé « au conseil extraordinaire des ministres du 29 octobre 2014 au cours duquel ils ont décidé de (faire appel à) l’armée pour réprimer les manifestants » contre la modification de la constitution qui devait permettre à Compaoré de briguer un nouveau mandat.