Cibitoke, le 19 juin 2017 (Net Press) . Le bistrot situé sur colline de Rwiri, de la commune de Murwi dans la province de Cibitoke au nord-ouest du pays, a été la cible d’une attaque à la grenade pendant la soirée de ce dimanche, faisant un blessé. Deux personnes ont été interpellées pour l’enquête.
Dans le même chapitre, Lamek Kashindi, membre influent du Fnl non reconnu par Bujumbura, a été arrêté ce lundi matin le 19 juin 2017 au chef-lieu de la commune de Gisuru, dans la province de Ruyigi par l’administrateur de cette commune et conduit manu militari au cachot de la commune.
Selon des informations sur place, Kashindi aurait eu des différents avec cet administratif et le député de cette formation politique élu dans la province de Ruyigi dit que ce sont des manœuvres pour faire taire les opposants politiques car il deviens le 6ème membre de ce parti à avoir été arrêté à moins d’un mois.
Par ailleurs, un enseignant membre influent du parti Uprona non reconnu par le pouvoir a été accusé de lancer des propos diffamatoires à l’endroit de chef de zone Kibago. Il a été arrêté à minuit ce 12 juin 2017 sur la colline Jimbi, commune Kibago dans la province de Makamba, conduit au cachot de cette commune où il est resté détenu depuis 5 jours.
Dans la même logique, le représentant de parole et action pour le réveil de conscience et de changement de mentalité (Parcem) en commune Mbuye, province de Muramvya, Aimé Gatore, accusé de stigmatiser les jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure en les excluant dans l’identification des jeunes qui devraient participer dans un atelier de formation, a été arrêté mardi dernier, conduit manu militari au cachot provincial de la police de Muramvya. Au moment où nous mettons sous presse, il est transféré au cachot du service national des renseignements.
D’autre part, le commissaire provincial de la police de Muramvya, Isidore Ryakiye, a été inquiété par le titre de cet atelier de formation qui devrait être organisé par la Parcem « lanceur d’alarme" avant de lui coller l’infraction d’atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat.
Burundi - Société
Un ultimatum qui inquiète les musulmans
Bujumbura, le 19 juin 2017 (Net Press) . Au moment où le président Pierre Nkurunziza a donné un ultimatum jusqu’au 30 décembre 2017 aux polygames de congédier les femmes non enregistrées à l’état civil afin de garder une seule femme légale, le monde musulman s’inquiète de cet ultimatum qui va à l’encontre des écritures saintes du coran qui autorise aux fidèles du prophète Mahomet de se marier aux plusieurs femmes et que nulle injonction, puissante soit-elle , ne peut pas aller à l’encontre des écritures saintes de l’islam
Terence Ntahiraja, le porte-parole du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, dit que le ministère va procéder au recensement général des polygames, une activité qui prendra fin le 30 juin 2017. Ntahiraja estime que les personnes qui se sont mariées avec plusieurs femmes doivent les congédier pour rester avec qu’une seule femme qui va être mariée légalement. Ntahirahija affirme que les enfants issues de cette union illégale vont être protégés par la loi.
Parallèlement, 4 femmes accusées d’avoir plusieurs maris, originaires des provinces Karusi, Gitega et Cankuzo ont été expulsées ce jeudi de la commune de Kayogoro, en province de Makamba .
Selon des sources sur place, cette expulsion a été commanditée par le représentant des démobilisés dans cette commune Pablo Ndayiragije ainsi que les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure )
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport n° 79
Bujumbura, le 19 juin 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 10 au 17 juin 2017 sur les violations des droits de l’homme au Burundi. La situation carcérale est de nouveau en hausse car le nombre est passé de 8.611 à 9.195 prisonniers et ce, après la libération de prssonniers suite à une grâce présidentielle de janvier 2017.
Pour ce rapport, ceci confirme les allégations des arrestations et des détentions arbitraires puisque les prévenus constituent le double de ceux qui ont été condamnés. Sinon, 4 personnes ont été assassinées au cours de cette période, un homme porté disparu depuis le 8 juin à Ruyigi après son arrestation par les miliciens Imbonerakure qui l’ont d’abord torturé.
Le rapport fait aussi mention enfin de 7 arrestations arbitraires dont certaines ont été menées par des miliciens Imbonerakure en complicité avec des agents de la police.
Burundi - Rwanda - Politique
Un journaliste, parmi les prochains rendez-vous présidentiel Rwandais
Kigali, le 19 juin 2017 (Net Press) . Le président sortant rwandais, Paul Kagame, a été officiellement désigné candidat à sa propre succession à la présidentielle rwandaise ce samedi le 17 juin 2017 par son parti le front patriotique rwandais. Il est en lice avec l’ex-journaliste Philippe Mpayimana, qui rentre de l’exil dans le pays d’Emmanuel Macron et les candidats indépendants, en l’occurrence Diane Rwigara, la fille de l’homme d’affaires Assinapol Rwigara, l’ancien financier du parti aux affaires dont la mort à suscité beaucoup d’encre et de salive. .
Selon les informations sur place, l’unique parti de l’opposition (le parti vert démocratique) dirigé par le Dr Frank Habineza, a annoncé dernièrement qu’il va participer à ce prochain rendez vous.
La victoire de l’homme fort du Rwanda ne fait déjà l’ombre d’un doute
L’homme qui a mis fin au régime de Juvénal Habyalimana, qui gouvernait sans partage et qui a organisé et commandité le génocide Tutsi en 1994, reste le plus favori du scrutin, son parti dispose de moyens considérables gravitant autour de 500 millions de dollars américains et plusieurs millions des membres .
Dans une interview accordée à Jeunes Afrique, Paul Kagame avait affirmé que son prochain mandat serait « sans doute » le dernier. En théorie, il peut rester au pouvoir jusqu’en 2034 « nous devons faire les choses différemment et faire plus d’efforts pour que les sept années qui viennent nous donnent une forme de transition « a t-il déclaré dans son discours , ce 17 juin 2017
Pour les analystes politiques, cette affirmation est discutable pour au moins deux raisons. Tout d’abord, la constitution lui permet de régner jusqu’en 2034 et ensuite, tous les présidents africains, au soir de leurs mandats, se maintiennent au pouvoir et ceci, au nom de leurs peuples, des fois si pas souvent contre leur volonté
Selon des informations en provenance du Rwanda, la candidature de Paul Kagame était unique et les congressistes avaient à confirmer ou infirmer ce candidat. Ils votaient par écrit sur un bout de papier qu’ils déposaient ensuite dans un panier. La liste provisoire de ceux qui vont concourir dans cette course électorale sera disponible ce 27 juin 2017 tandis que la liste définitive sera prête le 7 juillet 2017.