Bujumbura, le 22 juin 2017 (Net Press) . Une personne du nom de Juma Ntakobakibigira, une soixantaine d’années, de la colline Muyange dans la commune de Mugina, a été tuée à son domicile dans la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Selon des informations en provenance de cette localité ; les criminels ont défoncé la porte de sa maison et l’ont battu avec un outil contondant dans la tête. Ils n’ont pas encore été identifiés mais d’après la police, les enquêtes sont déjà encours pour les retrouver.
C’est également le 11ème mois jour pour jour, le 22 juillet 2016, que le journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, est porté disparu. Il a répondu à un rendez-vous à Bugarama, dans la commune et province de Muramvya, au centre du pays. Depuis, ses confrères du journal Iwacu ont tout tenté pour le retrouver, vivant ou mort, mais en vain. Comme résignation, ils ont porté plainte contre X.
La police a toujours nié son implication dans l’enlèvement du journaliste alors que des populations de la localité où il a été porté disparu témoignaient qu’il répondaiit à un appel d’un agent du service national des renseignements dans cette province. Ce dernier, semble-t-il aurait lui aussi porté disparu, ce qui complique d’avantage le dossier. L’on saura que même la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, a tenté de travailler sur ce dossier mais il a tout simplement échoué.
Burundi - Sécurité - Diplomatie
Le gouvernement sur la défensive : il n’a pas fouillé les diplomates
Bujumbura, le 22 juillet 2017 (Net Press) . Bujumbura a démenti ce 21 juin 2017 avoir opéré une fouille-perquisition aux domiciles des diplomates accrédités au Burundi ce 19 juin 2017. Mais au niveau du ministère des relations extérieures, l’on explique que la police a organisé des fouilles de routine dans le quartier de Kiriri comme elle le fait ailleurs dans d’autres localités.
Il convient de préciser cependant que le gros si pas tous les diplomates basés à Bujumbura vivent dans le quartier huppé de Kiriri et l’assistant du ministre a fait cette précision qu’aucune résidence d’un diplomate n’a été fouillée.
Cependant, l’information avait vite circulé via les réseaux sociaux et les gens se posaient la question de savoir quelle mouche qui a piqué Bujumbura au regard de a convention de Viennes signée en 1961. D’habitude, le gouvernement ne donnait pas de crédit à de telles informations et cette fois-ci, étant en conflit diplomatique avec tout le monde, il a jugé bon de ne pas garder le silence.
Burundi - Politique
L’Ombudsman organise une retraite des leaders politiques à Kayanza
Kayanza, le 22 juin 2017 (Net Press) . Les leaders des partis politiques, de la mouvance comme de l’opposition, se sont retrouvés dans la province de Kayanza dans une retraite organisée par le médiateur burundais, Edouard Nduwimana. Selon des politiciens que nous avons contactés et qui sont sur place, des partis politiques et leurs "nyakuri" à l’instar de l’Uprona, du Frodebu et du Fnl, ont été tous invités dans ces assises.
Selon toujours des informations recueillies par la rédaction, plusieurs thèmes seront abordés, y compris la révision de la constitution, un point très cher au parti au pouvoir, mais l’opposition ne veut pas en entendre parler. Y aura-t-il consensus ? Pour certains, tout est possible aussi longtemps qu’il est orchestré par l’Ombudsman, Edouard Nduwimana, le véritable "démolisseur" des partis politiques quand il était encore ministre de l’intérieur.
Burundi - France - Politique
Test décisif pour Emmanuel Macron lors de son premier conseil européen
Bruxelles, le 22 juin 2017 (Net Press) . Selon le site de Rfi, le président Macron veut imprimer sa marque pour son premier conseil européen. A Bruxelles, un nouveau conseil européen va se dérouler ces jeudi et vendredi, avec au menu des Vingt-Huit, des thèmes comme l’immigration, la sécurité et l’Europe de la défense. Trois jours après le début des négociations officielles sur le Brexit, le divorce entre Londres et l’Union européenne sera bien sûr abordé. Ce sommet constituera aussi un premier rendez-vous européen pour le nouveau président Macron.
Ce jeudi, il y a ceux qui l’accueilleront comme le messie et ceux qui se méfient du « gamin » surdoué qui va bousculer leurs habitudes. Et dans les faits, il a déjà rencontré bon nombre d’entre eux, y compris avant son élection. Tous lui reconnaissent le mérite d’avoir remis le projet européen au cœur de leur débat et d’avoir démontré qu’on pouvait être élu triomphalement sur un programme europhile. En somme d’avoir réussi là où ils ont échoué.
Macron à la recherche du consensus
Emmanuel Macron, de son côté, entend propulser ses homologues sur tous les terrains où l’on peut pressentir un consensus sur des thèmes aussi variés que la défense européenne ou le régime de sécurité sociale et de rémunération des travailleurs détachés.
Mais il sait que son arrivée sur le devant de la scène n’est pas du goût des gouvernements actuels, des pays d’Europe centrale et orientale, notamment le groupe dit de Visegrad : très forts, dès lors qu’il s’agit d’encaisser les subventions européennes, très faibles sur la solidarité pratique et politique qui en est l’indispensable contrepartie. Emmanuel Macron a donc prévu une séance de recadrage avec les dirigeants de quatre de ces pays.
May en position de faiblesse
Autre particularité de ce sommet : l’arrivée en situation peu confortable de Theresa May, après avoir perdu la majorité absolue à Westminster avant même le début des négociation sur le Brexit. D’ailleurs, jamais de mémoire d’eurocrate, un chef de gouvernement britannique ne s’était présenté dans une telle position de faiblesse devant ses pairs.
A défaut de l’autoriser à tenter une espèce de négociation politique-bis sur le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne qui, lui a-t-on expliqué, aura pour seule enceinte les pourparlers techniques dirigés par Michel Barnier et son équipe, le président du conseil européen, Donald Tusk, lui a concédé une courte intervention ce soir sur le sort des ressortissants de l’Union européenne établis au Royaume-Uni, rien de plus.