Bujumbura, le 1er juillet 2017 (Net Press) . C’est aujourd’hui que le Burundi a célébré ses 55 ans d’indépendance. Les cérémonies se sont déroulées au stade Prince Louis Rwagasore situé non loin de la présidence de la République. Les festivités étaient surtout composées des défilés de plusieurs catégories socioprofessionnelles des habitants de la capitale.
Cette fête nationale arrive au moment où plusieurs acteurs politiques et de la société civile en font une lecture totalement différente. L’on sait que d’habitude, le président de la République s’adresse la veille à la Nation à de telles occasion. Pierre Nkurunziza a évoqué les méfaits de la colonisation de la Belgique sur la vie politique, économique et sociale des Burundais. Pour lui, ce royaume devrait indemniser les Burundais avant de leur demander pardon.
Avant de terminer son discours, le président de la République a rappelé que le Burundi est un pays souverain, gouverné à partir de ce pays et dont les dirigeants sont mis en place par les populations par voie des urnes. C’est pour cela qu’un compte a été ouvert à la banque de la République du Burundi, les personnes physiques ou morales sont invitées à cotiser pour qu’il y ait des élections transparentes en 2020, sans devoir recourir à l’aide de la communauté internationale
Ce discours ressemble étrangement à celui du président de la formation politique au pouvoir, Cndd-Fdd, ce qui semble par ailleurs très normal d’autant plus que les deux hommes ont une même vision politique.
Mais il y a d’autres discours qui invitent les politiciens à renouer des relations avec les partenaires traditionnels en respectant les conditions posées car le 1er juillet 2017 arrive au moment où le Burundi est le dernier de la planète en matière économique suite à la corruption, à la mauvaise gouvernance, etc. Quant aux membres du Cnared Giriteka, le 1er juillet arrive au moment où la médiation traine les pieds, des vues totalement distantes l’une de l’autre et qui font ressortir les différentes sensibilités de nos hommes politiques et acteurs de la société civile.
La panne politique s’observe également chez le grand voisin de l’Ouest, la République démocratique du Congo qui, en ce 30 juin 2017, jour de la fête nationale de l’indépendance, le pays n’a rien prévu, pour des raisons de crise politique là aussi liées au mandat du président sortant mais qui ne veut pas sortir, Joseph Kabila.
Burundi - Education - Sport
Une élève de Cibitoke gagne une moto dans une compétition
Cibitoke, le 1er juillet 2017 (Net Press) . Une jeune fille du nom de Francine Tuyisenge a été classée première sur une distance de 800 mètres, une compétition organisée ce 30 juin 2017 et qui a eu lieu dans la commune de Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays.
Elle a eu une moto octroyée par le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, qui avait rehaussé les cérémonies de sa présence, en compagnie de la ministre de l’éducation, Dr. Janvière Ndirahisha et du ministre chargé des drotis de la personne humaine, Martin Nivyabandi.
Cette élève avait représenté sa commune natale de Bukinanyana dans cette compétition dénommée "Eclair", dans la perspective de trouver des jeunes qui auraient des talents dans le sport d’athlétisme.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son rapport mensuel du mois de juin 2017
Bujumbura, le 1er juillet 2017 (Net Press) . Ce document de 38 pages évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrés car au cours de cette période, 33 personnes ont été tuées, 11 portées disparues, 23 torturées, 191 arrêtées arbitrairement, 9 victimes des viols basés sur le genre et 19 blessés.
Pour ce rapport, au moins 9 cadavres ont été découverts et les jeunes Imbonerakure affiliés au Cndd-Fdd, des agents du service national des renseignements, des policiers et des militaires sont pointés du doigt comme auteurs de la plupart de ces violations. Il relève des cas d’assassinats, d’enlèvements suivis de disparitions forcées, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des présumés opposants au 3ème mandat, y compris les partis d’opposition Fnl et Msd, des associations de la société civile et des militaires ex-Fab.
Il s’insurge contre des entrainements paramilitaires, les actes d’intimidations et des faits commis par des Imbonerakure sans oublier les contributions forcées soutenues par l’administration. Ce rapport émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit de toute personne susceptible d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Politique
Donald Trump fait l’unanimité contre lui après ses derniers tweets
Washington, le 1e juillet 2017 (Net Press) . C’est une information que nous tirons sur le site de Rfi qui informe que le dérapage verbal du président américain sur les réseaux sociaux, Donald Trump s’en est pris ouvertement à une journaliste d’une chaîne télévisée, est condamné par presque toute la presse et la classe politique américaine ce vendredi. L’éditorialiste du Washington Post estime qu’il ne faut, tout simplement, plus compter sur un changement de comportement du président américain.
Ces derniers tweets ne laissent plus place au doute : Donald Trump ne va pas tenter d’agir avec plus de dignité, ni d’avoir plus de respect pour la fonction présidentielle, ni même de respect pour sa personne. Il est désormais urgent que le reste des Américains réfléchissent et trouvent un moyen de sauvegarder une certaine politesse, un certain civisme, ainsi que les valeurs démocratiques d’ici à ce que cette présidence s’achève.
Pour le Washington Post, ces attaques contre deux journalistes de MSNBC ne sont même plus choquantes, tout le monde étant au courant du manque de savoir-vivre du président. Ce qui étonne cette fois le quotidien c’est qu’avec ces attaques, Donald Trump soit parvenu à créer l’unanimité, même dans son camp. Car oui, pour la première fois : toute la classe politique est à l’unisson pour condamner ses dérapages verbaux.
La dernière fois que Donald Trump s’en était pris ouvertement à une journaliste remonte à un moment. C’était en août 2015, en pleine campagne pour les primaires. Le milliardaire s’en était alors pris à Megyn Kelly.Et justement, beaucoup pensaient que depuis que Donald Trump avait investi la Maison Blanche, on n’assisterait plus à ce type d’attaque. C’est par exemple l’opinion de la sénatrice du Maine, la républicaine, Susan Collins qui, dans les pages du New York Times, se dit découragée pour ne pas dire plus et demande à Donald Trump de stopper, précisant qu’il n’est plus en campagne, mais désormais président et que de telles sorties déshonorent la fonction.
Pour le sénateur républicain de l’Oklahoma James Lankford, ce genre de sortie ne favorise en rien la mise en place d’un dialogue national. Et puis, le fait de s’en prendre à une femme, en employant de tels termes, ne va pas favoriser les relations de la Maison Blanche avec les femmes élues, quel que soit leur orientation politique, estime, le New York Times. Même Paul Ryan, chef de file des républicains à la Chambre des représentants, a condamné ces attaques. Seul le porte-parole de la Maison Blanche a cherché à justifier ces attaques, précisant que le président ne faisait que répondre aux attaques sans merci des membres de cette émission de télévision.