Bururi, le 3 juillet 2017 (Net Press) . Trois personnes, dont un directeur du lycée communal de Ruhinga, dans la commune de Mugamba, ont été mises aux arrêts dans l’après-midi de ce dimanche 2 juillet 2017 par des militaires basés dans cette commune. Selon des informations en provenance de cette contrée, ces hommes auraient été arrêtés pour enquête car il y a un fusil kalachnikov et 4 chargeurs qui ont été trouvés tout près de la rivière Ruzibazi.
Il semblerait que les trois hommes seraient incarcérés séparément, l’un d’eux étant à Mugamba et deux autres à Mukike. Les mêmes informations précisent qu’une semaine avant, une femme avait été assassinée dans la commune de Mugamba et l’on soupçonne que le fusil retrouvé aurait été utilisé dans ce crime.
Plus loin que Mugamba en provenance de Bujumbura, à Matana, toujours dans la province de Bururi, un corps sans vie a été retrouvé dans la soirée d’hier et cette personne n’a pas été identifié. L’administration locale, en collaboration avec la Croix Rouge, seraient en train de préparer l’inhumation car il commençait à se décomposer.
Burundi - Eac - Politique
"Clôturez rapidement le dialogue externe, M. le facilitateur !", dixit la société civile
Bujumbura, le 3 juillet 2017 (Net Press) . Quatre organisations de la société civile à savoir l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, la campagne contre la vie chère (Ccvb), l’organisation pour la transparence et la gouvernance, Otrag ainsi que le mouvement citoyen pour l’avenir du Burundi, Mca - Burundi), s’inquiétaient, en date du 26 juin 2017, que la période projetée pour les pourparlers inter burundais n’allait pas être respectée.
Ces organisations demandent au facilitateur de donner une autre date de clôture du dialogue, mais qui ne dépasserait pas un mois. Rappelons que Benjamin William Mkapa avait annoncé que le dialogue inter burundais externe devait avoir pris fin au plus tard au mois de juin 2017 et qu’il allait proposer la suite des activités devant sortir le Burundi de la crise politique dans laquelle il est plongé depuis 2015..
Selon toujours les quatre organisations, le Burundi a ratifié des textes qu’il doit respecter, entre autres autres la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la déclaration universelle des droits de l’homme, l’accord de paix et de réconciliation signé à Arusha en l’an 2000, etc.. Elles évoquent la somme colossale que les Etats partenaires ont déboursé pour cet accord, les efforts déployés, des aides financières d’ordre de 10 milliards de dollars américains depuis 2005, l’allègement de la dette, etc. pour le bien-être de la population burundaise.
Elles craignent dont les conséquences néfastes qui pourraient surgir suite à la non maîtrise du taux de démographie exponentiel, du taux de chômage, l’exigüité des terres, le retrait des partenaires techniques et financiers dans l’octroi des aides au Burundi et un recul continu de la situation socio-économique. Elles demandent en conséquence au facilitateur de clôturer rapidement le dialogue externe afin de sauver des milliers de Burundais en situation de détresse.
Burundi - Sécurité - Administration
Le chef d’Etat nomme certains cadres de la force de défense nationale
Bujumbura, le 3 juillet 2017(Net Press) . Le président de la République a signé un décret n° 100/135 du 1er juillet 2017 portant nomination de certains cadres de la force de défense nationale. Selon ce décret, est nommé commandant de la force terrestre à la force de défense nationale le général de brigade Jean Paul Habimana, SS0372 de la matricule.
Le commandant adjoint de la force terrestre à la force de défense nationale est le général de brigade Marius Ngendabanka, SS 0244 de la matricule, le commandant de la force aérienne de la force de défense nationale est le colonel Hermalas Ndabashinze, SS 0434 de la matricule. Le commandant de la force de la marine à la force de défense nationale est le colonel Vincent Bibonimana, SS0184 de la matricule et son adjoint est le colonel Onésime Karikera, SS 0401 de la matricule
Burundi - Confessions Religieuses
L’Eglise catholique se souvient des martyrs de l’Ouganda
Bujumbura, le 3 juillet 2017 (Net Press) . Hier, l’église catholique romaine commémorait la bravoure d’une vingtaine de jeunes ougandais, de 13 à 24 ans qui, en 1886, ont préféré mourir plutôt que de suivre les instructions du roi qui voulait leur imposer le paganisme. C’était donc le thème central de la messe d’hier et les différents prélats ont émis le souhait de voir des chrétiens prendre ces martyrs de l’Ouganda pour exemples.
A la paroisse Regina Pacis de Kinindo, le célébrant de la messe a même indiqué qu’il était convaincu qu’il y a des martyrs au Burundi que l’on ne connaît pas peut être. Il était entouré d’un autre prêtre de la paroisse de Bukwavu dans Bujumbura rural et d’un diacre, un tout jeune homme qui, semble-t-il, avait fait son stage à Kinindo il y a quelques temps.
L’on saura enfin que l’archidiocèse de Bujumbura s’apprête à consacrer d’autres prêtres ce 8 juillet 2017, dans la paroisse de Kiganda, commune de Kiganda dans la province de Muramvya. Parmi, les heureux élus, il y a bien sûr le diacre qui achevait son stage d’initiation hier ainsi qu’un autre jeune, originaire de Kibenga, donc un propre fils de la paroisse Regina Pacis de Kinindo, une joie pour les "Kinindois".
Burundi - Droits de l’homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport n° 81
Bujumbura, le 3 juillet 2017 (Net Press) . Le rapport couvre la période du 24 juin au 1er juillet 2017 et concerne la violation des droits de l’homme dans notre pays. Au moins 7 personnes ont été assassinées au cours de la période, dont une qui était en garde à vue à Karusi, sorti de sa cellule pour être torturé à mort.
Par ailleurs, constate le rapport, il y a une hausse des cas d’assassinats dans la province de Cibitoke que la police ne sait ni prévenir ni expliquer de manière convaincante. Le rapport évoque aussi 6 cas d’arrestations arbitraires dont deux du parti Msd, qui ont été par la suite conduits au service national des renseignements.
Burundi - Union Africaine - Sommet
Le 29ème sommet de l’Union africaine tenu en Ethiopie
Addis Abeba, le 3 juillet 2017 (Net Press) . Le 29ème sommet des chefs d’Etat africains se tient à partir de ce 3 juillet au siège de l’Union africaine, à Addis Abeba en Ethiopie. Parmi les points à l’ordre du jour, figure un point qui divise les Africains à savoir l’autofinancement de l’Union. Selon des informations tirées sur place, au moins 50% des financements des activités de l’Ua viennent de l’étranger.
Il y a une année, l’on avait confié au président rwandais, Paul Kagame, de proposer des réformes pour faire face à cette situation. Il avait proposé une taxe de 0.2 % sur tout produit importé et non africain. C’est ce que doit expliquer le président rwandais à ses pairs africains, mais il y a de forts risques qu’il ne convainque pas tout le monde. Cependant, en Afrique de l’Ouest, cela est déjà une réalité, le problème se pose dans d’autres parties de l’Afrique.
Il semble également que les participants à ce sommet vont parler brièvement des situations de guerre armée en Afrique mais l’on n’attend pas beaucoup de résultats de ce côté, tant et si bien que les présidents africains se comportent comme des syndicalistes qui manifestent une solidarité négative.
L’on notera tout de même l’absence remarquée et remarquable à ce sommet du président sud-africain, Jacob Zuma, embourbé dans ses scandales juridico-financières et dont la nouvelle motion de défiance est prévue pour le 8 août 2017. Saura-t-il échapper de nouveau ?
Burundi - Usa - Médias
Donald Trump, intéressant pour la presse, non ?
Washington, le 3 juillet 2017 (Net Press) . De tous les présidents des Etats-Unis, Donald Trump est le plus intéressant pour la presse car il a engagé une guerre sans merci contre les médias de ce pays et curieusement, il ne constate jamais qu’il laisse les plumes dans ce combat qu’il perd toujours d’avance.
Selon la correspondante de Rfi à Washington, Anne-Marie Capomaccio, Trump se met en scène dans une bagarre avec CNN. Selon toujours Rfi, la guerre entre le président des Etats-Unis et les médias a pris un tour d’une violence inattendue dimanche 2 juillet. Le président des Etats-Unis se met en scène, terrassant un adversaire, et diffuse cette vidéo sur Twitter.
En arrière-plan, un combat de catch. Le milliardaire, au pied du ring, agresse et met K.O. un des membres de l’organisation. Mais lorsque le poing de Donald Trump atteint, à plusieurs reprises, le visage de la victime, c’est le sigle de la chaîne CNN qui encaisse le coup. Il ne s’agit pas d’une erreur, c’est bien la communication présidentielle, mûrement réfléchie.
Marc Short, l’un des membres du cabinet de Donald Trump, l’expliquait lors d’un entretien sur la chaîne FOX, favorable au président : « Pendant la campagne, les élus ont critiqué les tweets du président, et pourtant il a gagné ! Le président sait qu’il doit contourner la presse traditionnelle Pour faire sa publicité. Il faut ce qu’il faut. Le président est concentré sur l’emploi pour le peuple américain. »
Le communiqué officiel de la chaîne CNN estime que ce tweet est « un appel à la violence contre la presse, indigne de la Maison Blanche ». Le président des Etats-Unis n’en a cure et affirme qu’il maîtrise « la communication moderne ».Si une partie du public semble goûter ces méthodes, l’émission de télévision qui bat des records d’audience en ce moment aux Etats-Unis est celle d’une journaliste de la chaîne MSNBC, qui chaque soir décortique et critique sans ménagement la politique du président Trump.