Bujumbura, le 4 juillet 2017 (Net Press) . C’est hier qu’un médecin de nationalité italienne, Dr. Franco de Simoné, chirurgien cardiovasculaire et œuvrant à l’hôpital Kira Hospital, 65 ans, a été tué et son corps sans vie retrouvé chez lui à Kiriri, dans la zone de Rohero, commune Mukaza de la mairie de Bujumbura. Des informations recueillies ont indiqué qu’il a été poignardé au niveau du cœur.
Une Suédoise d’origine burundaise, Diane Ciza, une compagne du défunt, ne vivait pas en harmonie avec lui comme l’affirme la police qui l’a appréhendée pour des raisons d’enquête. Cette femme a été mise aux arrêts en même temps que les domestiques de la maison et la police poursuit que depuis quelques jours, le médecin était intimidé par sa compagne et il l’avait déjà informé à ses proches.
Burundi - Politique
Le Cnared saisit les présidents africains en sommet de l’Union africaine
Bruxelles, le 4 juillet 2017 (Net Press) . Le président du Cnared Giriteka, Charles Nditije, a envoyé une lettre aux chefs d’Etats réunis à Addis Abeba pour le 29ème sommet de l’Union africaine qui prend fin aujourd’hui. D’emblée, le président du Cnared indique que l’objectif est d’attirer leur bienveillante attention sur la grave crise multidimensionnelle que connaît le Burundi.
A travers cette correspondance, le président Nditije commence par rappeler l’évolution politique depuis l’accord d’Arusha de 2000, le retour massif des centaines de milliers de réfugiés, l’intégration des forces de défense et de sécurité, le retour des politiciens, sans oublier l’organisation des élections de 2005 et de la stabilité qui a suivi.
Mais aujourd’hui, le Professeur Nditije note qu’ils sont témoins oculaires de la descente aux enfers depuis la date du 25 avril 2015, le jour où Pierre Nkurunziza a décidé de briguer un mandat de trop que lui interdisaient l’accord d’Arusha et la constitution. La violation de cet accord et de la constitution a déclenché une crise sécuritaire, politique, économique, humanitaire et sociale sans précédent pour le Burundi, ce qui a entraîné un départ massif de réfugiés, des milliers de morts, des milliers de prisonniers politiques, ce qui déstabilise la paix et la sécurité des pays voisins.
Pour le président du Cnared, les rapports les plus fiables craignent ce que l’on appelle atrocités de masse ou un génocide à compte-gouttes qui est déjà en cours d’exécution. Après avoir présenté la situation du pays, le président du Cnared a demandé à ces chefs d’Etat de prendre des mesures qui s’imposent pour protéger le peuple burundais qui se fait massacrer par le pouvoir en place.
Il les exhorte d’exiger de Pierre Nkurunziza le respect de l’accord d’Arusha, en lui interdisant formellement la révision en cours de la constitution, ce qui mettrait un coup d’arrêt au dialogue inclusif dirigé par la communauté de l’Afrique de l’Est.
Burundi - Droits de l’Homme
La Fidh dénonce
Paris, le 4 juillet 2017 (Net Press) . La fédération internationale des droits de l’homme, Fidh, s’inquiète sur le fait que les Imbonerakure, tristement célèbres dans les intimidations, voire tortures et exécutions de ceux qui n’ont pas la même vision que le Cndd-Fdd, peuvent être intégrés dans les forces de défense et de sécurité, dans un rapport rendu public ce 4 juillet 2017.
Cette fédération des droits de l’homme fait un bilan macabre des exactions depuis le déclenchement de la crise. Dans ce rapport, la Fidh s’inquiète du projet de loi récemment étudié en assemblée nationale de former les démobilisés qui le souhaitent pour qu’ils constituent des militaires de réserve le moment venu.
La Fidh demande à son tour à la cour pénale internationale d’entamer des enquêtes sur les atrocités commises au Burundi depuis avril 2015 pour que les auteurs soient traduits devant la justice. Elle demande à la communauté internationale de prendre des sanctions à l’endroit des personnes qui sont impliquées dans les violations de droits humains au Burundi ainsi qu’à celles qui entravent le dialogue inclusif.
Au cabinet du président de la République, l’on dit que partout ailleurs, des militaires de réserve existent et que la Fidh n’a pas de preuves que les Imbonerakure seront intégrés dans les forces de défense et de sécurité. Il rejette ses propos arguant que le Cndd-Fdd veut installer un monopartisme de fait
Burundi - Usa - Indépendance
Les Américains commémorent le 241ème anniversaire de leur indépendance
Washington, le 4 juillet 2017 (Net Press) . La révolution américaine est une période de changements politiques importants qui ont abouti à la naissance des Etats-Unis à la fin du 18ème siècle. L’on saura que le peuple américain était colonisé par la Grande Bretagne et au bout de la guerre de sept ans (1756 - 1763), la métropole a imposé des taxes à ses 13 colonies de l’Amérique du Nord sans les consulter. Les colons américains protestèrent auprès du roi George III et du parlement britannique.
La grande Bretagne envoya les troupes pour mater la révolte mais dans l’entre-temps, les représentants des colonies réunis à Philadelphie, ou Phily comme les Américains appellent affectueusement cette ville, adoptèrent la Déclaration d’indépendance le 4 juillet 1776. Après une série de revers de l’armée continentale commandée par George Washington, la guerre contre la Grande Bretagne tourna à l’avantage des Américains. Les insurgés reçurent d’ailleurs l’aide des volontaires français, puis de la France de Louis 16, de l’Espagne et des Provinces Unies. Londres dut reconnaître l’indépendance des Etats Unis en 1783 et le nouveau pays se dota d’une constitution en 1787 qui s’inspirait largement de la philosophie des Lumières (France). George Washington fut élu président en 1789 mais les premières années de la république américaine furent marquées par des oppositions et des tensions sociales.
D’habitude, dans des pays où la première puissance mondiale a des ambassade, elle organise des réceptions à l’occasion de cette fête nationale des Américains, un événement qui n’est plus pratiqué, probablement pour des raisons de sécurité.
Mais dans l’entre temps, le Rwanda, dans sa lutte contre le génocide des Tutsi, le hasard a fait que le front patriotique rwandais, Fpr, a pris Kigali le 4 juillet 1994, raison pour laquelle ce pays ne fête plus son indépendance le 1er juillet comme le Burundi, - les deux pays ont eu l’indépendance le 1er juillet 1962 -, mais le 4, date de la victoire militaire de Paul Kagame sur Juvénal Habyalimana.
C’est également dans ce contexte que pour ne pas gêner la commémoration de ces deux fêtes qui avaient lieu le même jour, et dont pratiquement les invités étaient les mêmes, les Américains, civilisés qu’ils sont, avaient décidé de décaler la date de réception de leur fête nationale, préférant la ramener au 3 juillet de chaque année.