Ruyigi, le 6 juillet 2017 (Net Press) . Des personnes armées de fusils et de machettes ont attaqué mardi 4 juillet 2017 des gens qui rentraient du marché de Kabuyenge, dans la province de Ruyigi. Deux personnes, un homme et une femme ont été grièvement blessées et elles ont été évacuées à l’hôpital de la commune Gisuru.
La troisième personne a pu échapper mais les malfaiteurs ont pu voler 11 millions de nos francs. Ces derniers n’ont pas encore été identifiés mais des informations sur place indiquent qu’ils auraient pris la direction de la Tanzanie. La police indique qu’elle a déjà commencé des enquêtes pour arrêter ces voleurs.
Dans la plaine de l’Imbo, à Buringa plus précisément, dans la commune de Gihanga de la province Bubanza, des militaires œuvrant dans cette localité étaient en patrouille dans la réserve naturelle de Rukoko dans la soirée d’hier. Subitement, ils ont rencontré un groupe armé et les deux parties se sont affrontées pendant une quinzaine de minutes et de ces échanges de tirs, un militaire de la force de défense nationale a été blessé.
Burundi - Politique
L’opposition intérieure demande au médiateur de débloquer le dialogue inter burundais
Bujumbura, le 6 juillet 2017 (Net Press) . Il s’agit du Fnl Amizero y’Abarundi représenté par Nestor Girukwishaka, secrétaire national aux relations extérieures, du Frodebu représenté par l’honorable Léonce Ngendakumana, vice-président, du Mrc Rurenzangemero piloté par le professeur Juvénal Ngorwanubusa, président a.i et de l’Uprona Amizero y’Abarundi du professeur Evariste Ngayimpenda, président a.i.
En date du 3 juillet 2017, Ils ont saisi, au moyen d’une correspondance, le médiateur dans le conflit burundais, Yoweri Museveni, président de l’Ouganda. Ils lui ont fait remarquer que "depuis plus de deux ans, le Burundi traverse une crise multidimensionnelle résultant de la négation de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi et partant, de la constitution qui en est issue".
Ces politiciens, à travers ce document de 4 pages, indiquent qu’ils n’ont jamais cessé de dénoncer le manque de volonté politique de la part du président Pierre Nkurunziza, de son parti Cndd-Fdd et de leurs institutions de facto à s’engager vers une solution durable à la crise. Selon ces politiciens, une attitude de refus et de blocage des institutions du Cndd-Fdd est matérialisée par quatre éléments dont les manœuvres dilatoires du gouvernement durant tout le processus de dialogue, la démarche de révision de la constitution, la préparation de la feuille de route pour les élections de 2020 et le rejet du dialogue inclusif organisé à Arusha.
Compte tenu de tout cela, ces politiciens demandent au médiateur ougandais de "prendre acte du refus du gouvernement de facto de Bujumbura de dialoguer avec l’opposition pour sortir le Burundi de la crise multidimensionnelle et agir en conséquence" Ils lui demandent également d’"exercer toute forme de pressions possibles sur le même gouvernement pour arrêter toute forme de violences en cours et l’amener à accepter de participer au dialogue inclusif sans condition et sans délais" Ils lui demandent enfin de "s’engager résolument et fermement à accélérer le dialogue pour arriver à un compromis dans les meilleurs délais pour redonner de l’espoir au peuple burundais".
A la sous-région et à la communauté internationale, ils "demandent de mesurer à leur juste valeur les conséquences qu’entraînerait l’échec du dialogue inter burundais, non seulement sur la paix dans la sous-région, mais également par rapport à la crédibilité et à la visibilité de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, dont l’un des objectifs est de garantir la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du bon voisinage entre les Etats membres.
"Au-delà de la sous-région, un tel échec reposerait pertinemment la question de la raison d’être des organisations sous-régionales, régionales et internationales et de leurs capacités à préserver la paix et la sécurité dans le monde. En effet, comment comprendre que des résolutions prises par le conseil de sécurité des Nations Unies et l’Union africaine sont banalisées par un gouvernement illégal sans que cela suscite une réaction de la communauté internationale ?"
Burundi - Conférence
La réunion de l’organisation "Initiative et Changement" annulée
Bujumbura, le 6 juillet 2017 (Net Press) . Selon des informations qui nous parviennent au moment où nous mettons sous presse, il était prévu une réunion ce matin de l’Initiative et changement, qui devait se tenir au siège de l’organisation. Mais selon des informations reçues, une telle activité aurait été interdite par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique.
L’on ne connaît pas encore les motifs de cette annulation ni les points qui étaient à l’ordre du jour. La rédaction a tenté de contacter les organisateurs, tout comme les invités à la réunion, mais en vain.
Burundi - Droits de l’Homme
La Cnidh entre le marteau et l’enclume
Bujumbura, le 6 juillet 2017 (Net Press) . La commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, a présenté son rapport 2016 à l’assemblée nationale. Son président, Jean Baptiste Baribonekeza, a fait savoir que l’année dernière, 340 personnes ont été tuées, évoquant également des disparitions forcées et des tortures. Il a également évoqué les mauvaises relations qui existent entre le Burundi et ses bailleurs traditionnels, dont l’Union européenne, après que cette dernière eût pris des sanctions à l’endroit de Burundi.
Malgré cela, cette commission mentionne tout de même qu’une amélioration en matière de respect des droits de l’homme est visible par rapport à l’année 2015, début de la crise politico-sécuritaire au Burundi. Mais il a souligné les contraintes qui empêchent cette commission de fonctionner comme il faut, dont notamment le manque de moyens nécessaires et l’incompréhension de la part des autorités de la mission même de la commission des droits de l’homme.
Comme mentionné ci-haut, cette commission est entre le marteau et l’enclume car d’une part, son rapport a été sérieusement critiqué par les représentants du peuple, surtout ceux du Cndd-Fdd. Elle est également incomprise par les autres organisations de défense des droits de l’homme qui accusent la commission d’être trop complaisante avec le pouvoir en place, ce qui fut d’ailleurs à l’origine de sa dégradation.
Burundi - Corée du Nord - Usa - Sécurité
Les Etats-Unis, vont-ils mettre à exécution leurs menaces contre la Corée du Nord ?
Washington, le 6 juillet 2017 (Net Press) . Le bras de fer entre les deux pays semble s’amplifier et apparemment, aucune des capitales ne veut céder. Selon l’Afp, Washington n’exclut pas d’utiliser la force militaire contre la Corée du Nord Les États-Unis vont proposer de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord à la suite du lancement d’un missile intercontinental par Pyongyang et n’écartent pas l’option militaire.
Le Conseil de sécurité des États-Unis était réuni mercredi 5 juillet en urgence à la suite du premier tir de missile balistique intercontinental par la Corée du Nord. Washington a fait savoir par la voix de son ambassadrice aux Nations unies, Nikki Haley, que "l’une de [ses] options" résidait dans la force militaire américaine.
"Nous l’utiliserons si cela est nécessaire, mais nous préférerions ne pas nous engager dans cette voie", a déclaré la diplomate, précisant que Washington allait proposer de nouvelles sanctions contre Pyongyang "dans les prochains jours". Washington pourrait notamment décider de rompre les relations commerciales avec tout pays faisant du commerce avec la Corée du Nord en violation des précédentes sanctions votées par l’Onu.
Le président sud-coréen, Moon Jae-in, a lui aussi appelé au durcissement des sanctions contre le régime de Pyongyang, mais a souligné qu’il ne pourrait y avoir de réponse autre que diplomatique aux provocations du Nord. La Russie a également exclu le recours à la force contre la Corée du Nord, et demandé que cesse le déploiement du système américain de défense antimissile en Corée du Sud. "Nous exprimons notre soutien à l’idée d’un dialogue et de consultations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud", a déclaré l’ambassadeur russe aux Nations unies.