Bruxelles, le 8 juillet 2017 (Net Press) . Les eurodéputés ont fait savoir hier 7 juillet 2017 que les sanctions prises à l’endroit du Burundi doivent être maintenues. Il s’agit essentiellement de l’arrêt de l’aide directe au gouvernement, des sanctions contre certaines personnalités comme le refus de voyage dans les pays de l’Union ainsi que le gel de leurs avoirs qui se trouvent en Europe.
Selon cette Union, elle est préoccupée par la dégradation de la situation des droits de l’homme au pays de Mwezi Gisabo, un projet gouvernemental de révision de la constitution burundaise avec comme objectif de supprimer la limitation des mandats présidentiels. Les députés de l’Union européenne demandent qu’il y ait une enquête neutre et objective sur les crimes qui sont commis pour que ceux qui sont reconnus coupables soient présentés devant la justice.
Dans sa résolution, l’Union européenne demande au gouvernement du Burundi de collaborer avec une équipe d’experts des Nations Unies pour enquêter sur les crimes commis depuis le mois d’avril 2015.
A propos de la question des militaires burundais en mission de la paix en Somalie, les eurodéputés font savoir que de connivence avec l’Union africaine, ils vont revoir comment acheminer leurs salaires. Ils demandent à tous les protagonistes de s’asseoir autour d’une table dans un dialogue inclusif et sans conditions, c’est-à-dire le gouvernement, l’opposition proche du gouvernement, celle qui est radicale, les associations de la société civile ainsi que toutes les autres personnes physiques ou morales qui pourraient contribuer à la résolution de la crise au Burundi, conformément aux accords d’Arusha, à la constitution qui en est issue et aux aux autres textes ratifiés par le Burundi.
Le secrétaire général du Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, trouve que le comportement de l’Union européenne ne devrait pas distraire les autorités du Burundi. Il accuse l’Union européenne d’avoir tenté par force de déstabiliser le pays mais en vain et qu’en guise de changement de tactique, elle a pris des sanctions contre ce pays.
Il pense que les Européens estiment que les Burundais ne peuvent pas vivre sans aide, mais par contre, avance-t-il, "Nous pouvons vivre sans eux et vendre à l’étranger ce que nous produisons".
Burundi - Confessions Religieuses - Anniversaire
L’Abbé Egide Nzeyimana souffle ses cinq bougies de sacerdoce
Bujumbura, le 8 juillet 2017 (Net Press) . C’était hier un peu après 15h30 que l’Abbé Egide Nzeyimana a entamé une messe de grâce à Dieu à l’occasion de son 5ème anniversaire de sacerdoce. En effet, il a enterré définitivement son statut de diacre en date du 7 juillet 2012, en compagnie des prêtres Ernest et Eddy qui, normalement devaient être à la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga Sud. Mais pour des raisons de disponibilité, seul Ernest était présent à ces cérémonies.
Le Père Egide Nzeyimana, l’homme le plus heureux hier, était tout sourire et au cours de la messe qu’il a concélébrée avec huit autres prêtres, - deux d’entre eux prestent en Zambie et en Afrique du Sud, mais étaient là pour la circonstance-, n’a cessé de lancer des mots qui faisaient rire ses invités, eux aussi très joyeux de voir "leur" prêtre fêter ses cinq ans de sacerdoce et ses cinq ans à la paroisse Esprit de Sagesse.
Outre ses parents, il y avait également des invités beaucoup plus nombreux de ce quartier péri-universitaire, mais également des amis de la zone Kinindo où il a pratiquement évolué avant de devenir soldat de Dieu sur terre, sans oublier d’autres prêtres qui assurent leur mission dans différentes paroisses de la mairie. L’Eglise qui, apparemment a été réaménagée de façon positivement surprenante, était pleine de fidèles tous satisfaits de l’organisation de la fête.
Dans tout ce décor savamment orchestré, l’on ne peut pas ne pas mentionner une chorale de jeunes garçons et filles qui, hier, étaient plus qu’à la hauteur de leur mission. Avant de clôturer la messe, l’Abbé Egide Nzeyimana l’a lui-même reconnu et a demandé à l’assistance d’applaudir ces enfants pour avoir très bien harmonisé voix et instruments dans cette action de grâce.
Après la messe, le Père Egide Nzeyimana a invité ses fidèles à joindre l’utile à l’agréable dans la salle de la paroisse Esprit de Sagesse, Bwenge Nyabwo, située juste derrière l’Eglise. Nul doute que les cérémonies se sont bien poursuivies mais pour des raisons de service, l’envoyé spécial de Net Press n’a pas pu prendre part à cette réception.
Burundi - Sécurité
L’assemblée nationale accuse la Fidh de troubler l’ordre public
Bujumbura, le 8 juillet 2017 (Net Press) . L’assemblée nationale accuse certains pays européens d’être de mèche avec la Fidh afin d’orienter la politique des droits de l’homme vers la déstabilisation des institutions mises en place par les élections de 2015. D’après un communiqué lu par le porte-parole de l’assemblée, Alexis Badian Ndayihimbaze, le récent rapport de la Fidh va au-delà des limites.
L’assemblée nationale fait savoir que le rapport donne des chiffres qui sont archifaux, comparativement aux données avancées par la Cnidh, la ministre de la justice, celui chargé des droits de la personne humaine, des relations internationales et du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique.
De son côté, cette assemblée nationale apprécie le pas déjà franchi par le gouvernement en matière de respect des droits de l’homme, de justice, de sécurité intérieure et des relations avec d’autres pays.
Rappelons que la Fidh avait donné un bilan effroyable de plus ou moins 1200 morts au moment où la commission nationale indépendante des droits de l’homme évoquait seulement 430 morts, un effectif qui avait été néanmoins désavoué par la même assemblée nationale. Cette organisation internationale des droits de l’homme avait également montré ses inquiétudes sur la formation paramilitaire des démobilisés pour qu’ils deviennent des réservistes.
La présidence de la République, via son porte-parole, Jean Claude Karerwa, avait balayé d’une revers de main cette inquiétude, indiquant que même dans les autres pays, il y a des réservistes et que la Fidh n’a pas de preuves que ce sont des Imbonerakure du Cndd-Fdd qui seront alignés dans cette formation.
Burundi - Usa - Santé
Impossible de trouver un compromis chez les républicains sur la santé
Washington, le 8 juillet 2017 (Net Press) . Chez les républicains, les sénateurs américains reprennent le travail ce lundi 10 juillet, après une semaine de vacances parlementaires à l’occasion de la fête nationale. Le dossier urgent qui les attend reste l’élaboration de la nouvelle loi sur la santé qui doit remplacer Obamacare. Ce fut l’une des promesses emblématiques de la campagne de Donald Trump. Mais les républicains, malgré leur majorité dans les deux chambres, sont incapables de trouver un compromis.
Ils se sont séparés dans le désordre voilà une semaine, incapables de s’entendre sur une réforme d’Obamacare. Entre l’extrême droite qui souhaite tout simplement supprimer la loi sur la couverture sociale et les modérés craignant que les plus démunis ne soient plus en mesure de se soigner.
Donald Trump a beau insister, cajoler, menacer les élus réticents, il se retrouve dans une situation d’impuissance qu’il n’avait pas imaginée. Le sénateur républicain John McCain estimait sur CBS que la bataille parlementaire est déjà perdue pour les conservateurs : « Mon avis, c’est que cette loi est certainement morte. Que pouvons-nous faire ? Réécrire un texte et le montrer aux démocrates. Cela ne veut pas dire qu’ils sont en charge, mais qu’ils peuvent l’amender ! Car même s’ils ont perdu, ils accompagnent le processus. C’est ça, en principe, la démocratie ! »
Si les républicains étaient loin de parvenir à un compromis entre eux et avec les démocrates avant cette semaine de vacances, la situation semble encore plus compliquée à leur retour. Les traditionnelles réunions avec les électeurs dans les Etats d’origine ont souvent tourné au vinaigre pour ceux qui défendent la réforme. Les Américains ont vu les estimations. L’idée que 22 millions d’entre eux perdent toute couverture sociale les pousse à se manifester, parfois sans ménagement, auprès de leurs élus.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté, ce numéro est sorti avec retard, soit ce 10 juillet 2017. La rédaction demande l’indulgence de son lectorat.