Nduta, le 19 juillet 2017 (Net Press) . Les réfugiés burundais vivant dans le camps de réfugiés de Nduta en Tanzanie lancent un cri d’alarme suite à la crise alimentaire aigue qui secoue le camps.
Des sources sur place indiquent que depuis le début du mois de juillet, le haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr), a diminué de presque la moitié la ration qu’il fournissait.pour une période de 28 jours. Un refugié reçoit 7 ,5 kg de farine de maïs alors qu’avant, il recevait 5 kg qui couvraient 14 jours Pour le petit poids et la farine de la bouillie, un réfugié reçoit respectivement 3kg et 1,5 kg pour 28 560 g de l’huile de coton et 70 g de sel de cuisine pour la même période”, déplore une mère de deux enfants.
"Ce régime alimentaire ne peut même pas couvrir deux semaines", déplore-t-elle. "Il faut que les agences humanitaires nous viennent en aide pour que nos conditions de vie soient améliorées", ajoutent ces réfugiés.
Le haut commissariat des réfugiés (Hcr) n’a pas encore fourni les motifs de ce changement à ces réfugiés. Cette question a été soumise aux délégations du bureau du facilitateur et de l’Union Africaine qui leur ont rendu visite au début de cette semaine. Ces délégations leur ont répondu que la situation est pareille au monde entier, car les réfugiés sont devenus nombreux, citant la Syrie, la Somalie et le Soudan du Sud. Ce camp des réfugiés de Nduta héberge plus de 126.000 réfugiés burundais depuis plus de deux ans.
Burundi - Sécurité
Les violences basées sur le genre restent très élevées dans la province de Cibitoke
Cibitoke, le 19 juillet 2017 (Net Press) . Selon le site de la radio Bonesha Fm, le centre de développement familial, Cdf, de la province de Cibitoke, Ouest du pays, a confectionné un rapport sur les violences basées sur le genre où il a recensé un total de 729 cas pour le premier semestre de l’année 2017.
D’après ce rapport, 151 cas sont des viols au moment où 78 cas sont faits de violences physiques. Un effectif de 235 concerne des cas de violences socio-économiques, 263 sont des violences psychologiques au moment où un cas est une personne qui a été tuée.
Le Cdf Cibitoke précise par ailleurs que parmi ces violences, 24 concernent les hommes et 705 les femmes. Il signale qu’en 2016, le même centre avait enregistré 1414 cas de violences basées sur le genre dans toute la province. Il demande que les auteurs de ces violences soient dénoncés et traduits devant la justice
Burundi - Education
L’école fondamentale de Murira I n’a pas encore proclamé les résultats de fin d’année
Bubanza, le 19 juillet 2017 (Net Press) . Des informations en provenance de la commune Gihanga indiquent que les élèves de l’école fondamentale de Murira I n’ont pas encore vu leurs résultats de fin d’année. L’explication de ce retard est que les enseignants vacataires n’ont pas encore été payés et ils ont gardé les notes des élèves en guise de réaction.
Les parents d’élèves qui fréquentent cet établissement sont en colère d’autant plus qu’ils payent 1500 Fbu par enfant à chaque début de l’année scolaire pour les enseignants vacataires mais ces fonds ne leur parviennent pas. Cela a été soulevé lors de la réunion de sécurité dirigée par le gouverneur de la province de Bubanza.
Burundi - Société
Musulmans Vs Gouvernement
Bujumbura, le 19 juillet 2017 (Net Press) . Au moment où le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, à travers une conférence de presse tenue ce mardi 18 juillet 2017, annonce le début de campagne contre la polygamie et que les hommes qui ont plusieurs femmes ont l’ultimatum d’enregistrer une seule femme et cela jusqu’au 31 décembre 2017, cette mesure a été mal accueillie par les musulmans du pays.
Les musulmans considèrent que cette mesure risque de perturber l’ordre public, d’autant plus que la sécurité publique commence par celle du ménage. Or, avancent les musulmans « comment le gouvernement qui est le seul garant de la sécurité publique puisse prendre le devant pour perturber la sécurité de ses citoyens ? » Avant d’ajouter « comment un Etat laïc ne puisse pas garantir la liberté religieuse , car c’est écrit noir sur blanc que le coran autorise la mariage de plusieurs femmes à une seule condition que le mari puisse prendre en charge ces femmes et les traiter de la même manière et que les milieux des femmes musulmanes ne se plaignent pas.
D’autre part, les femmes qui seront congédiés deviendront automatiquement un danger public, pour leur survie car elles se verront dans l’obligation de plonger dans la prostitution ou se vendre dans les monarchies pétrodollars. Les musulmans souhaitent que le gouvernement puisse revoir cette mesure pour éviter le pire chez les polygames
Burundi - Usa - Politique
Donald Trump en colère !
Washington, le 19 juillet 2017 (Net Press). Selon le site de Rfi, cela faisait sept ans que les républicains réclamaient à cor et à cri l’abrogation et le remplacement de la loi sur la couverture médicale adoptée sous Obama en 2010. Donald Trump avait, pendant sa campagne, promis, s’il était élu, de réaliser leur souhait dès les premiers mois de sa présidence. Cette semaine, tout espoir d’honorer cette promesse s’est écroulé.
Si publiquement Donald Trump se dit déçu, en privé, il ne cache pas sa colère. Lundi encore, il annonçait qu’un accord entre républicains modérés et conservateurs était proche. Même avec deux sénateurs votant contre le projet de réforme, celui-ci pouvait encore être adopté. Mais lorsque deux autres ont fait défection, c’était le coup de grâce porté à la loi et une humiliation pour le président. Celui-ci blâme les démocrates dont les 48 sénateurs ont refusé de soutenir la réforme. Résigné, il veut laisser l’Obamacare mourir sous son propre poids. « Laissons Obamacare échouer, et les démocrates viendront vers nous et nous dirons comment pouvons-nous l’améliorer ou comment pouvons-nous avoir un nouveau plan. Obamacare est un gros échec et il doit être changé », a déclaré Donald Trump.
Pour avoir une nouvelle loi, les républicains ne semblent plus avoir d’autre choix que de devoir coopérer avec les démocrates. Dans l’intervalle, le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, voudrait faire voter l’abrogation de l’Obamacare. Mais même cela ne semble pas possible, trois sénatrices modérées s’y opposent car sans un remplacement, les électeurs des zones rurales qu’elles représentent seraient trop sévèrement affectés.
Burundi - France - Rwanda - Génocide
Hubert Védrine dément les accusations de la revue « XXI »
Paris, le 19 juillet 2017 (Net Press). L’ancien secrétaire général de l’Elysée et ministre des affaires étrangères, Hubert Védrine, réagit aux accusations de réarmement des génocidaires des Tutsi par la France.
C’est un très lourd soupçon qui pèse sur lui d’avoir ordonné le réarmement des génocidaires au Rwanda en 1994. Trois semaines après la parution dans la revue XXI d’un article le présentant comme l’auteur d’une note incitant à la livraison d’armes aux Hutu qui venaient de commettre les massacres, Hubert Védrine « dément en bloc les allégations et les accusations fondées sur des spéculations ».
« Ces accusations répétées contre l’action de la France au Rwanda (…) ont été maintes fois démenties avec précision par les autorités gouvernementales, parlementaires et militaires françaises. La France a été le seul pays à mesurer, dès 1990, les risques de guerre civile et de massacres au Rwanda ; le seul à s’engager pour trouver un compromis politique par les accords d’Arusha en 1993 ; le seul à avoir agi pour porter secours aux populations pendant le génocide par l’opération “Turquoise”, du 22 juin au 22 juillet 1994 qui a permis de sauver des dizaines de milliers de Tutsi », affirme dans un communiqué l’ancien secrétaire général de l’Elysée et ministre des affaires étrangères.
Selon Hubert Védrine, « cette énième campagne d’accusation contre des responsables français » intervient alors qu’il est « de notoriété publique que les dirigeants du Rwanda ne décolèrent pas contre les autorités judiciaires françaises dont elles attendent un non-lieu, qui ne semble pas à l’ordre du jour, et qui dégagerait leur responsabilité dans l’instruction menée pour déterminer les responsables de l’attentat du 6 avril 1994 qui a coûté la vie aux présidents du Rwanda et du Burundi, et déclenché le génocide. »
« Du sang jusqu’au cou »
S’il dénonce des accusations « relancées sans preuve » – l’auteur de l’article, Patrick de Saint-Exupéry, ayant recueilli les confidences d’un haut fonctionnaire chargé d’examiner les archives de l’Elysée de 1990 à 1994 mais n’a pas pu obtenir le document cité –, l’actuel président de l’Institut François-Mitterrand avait pourtant reconnu en avril 2014 que des armes avaient été livrées pendant le génocide des Tutsi. « C’est la suite de l’engagement d’avant », avait dit Hubert Védrine devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée.
La BNP visée par une plainte pour complicité de génocide au Rwanda
Un ancien officier de l’armée déployé au Rwanda dans le cadre de l’opération « Turquoise », Guillaume Ancel, assure avoir assisté à « la réalisation d’une de ces livraisons dans la deuxième quinzaine de juillet. » « Le commandant adjoint de “Turquoise” sur la base de Cyangugu m’a demandé de retenir l’attention des journalistes pour laisser passer un convoi d’armes vers le Zaïre », l’actuelle République démocratique du Congo (Rdc), où s’étaient réfugiés des génocidaires hutu, raconte l’ancien soldat. « Il y avait une dizaine de camions chargés de containers. Le soir, lors du débriefing, on m’a expliqué que nous livrions des armes pour que les génocidaires ne se retournent pas contre nous. J’étais effaré que nous fassions cela alors que nous les avions en partie désarmés et que nous savions la mort de plus de 800 000 Tutsis et opposants hutu. qu’ils avaient du sang jusqu’au cou. »
Les relations entre la France et le Rwanda demeurent empoisonnées par la mémoire du génocide. Kigali accusant Paris de refuser de reconnaître ses fautes après avoir soutenu un régime « ami » qui porte la responsabilité