Nairobi, le 16 septembre 2017 (Net Press). Dans son édition du 13 septembre 2017, la rédaction a fait état de 4 Burundais attrapés au Kenya, tentant d’intégrer le mouvement terroriste somalien Al Shabaab. Nous apprenons qu’ils sont pour le moment gardés dans la prison de Nairobi pour des raisons d’enquêtes.
Selon des informations officielles en provenance de Nairobi, ces Burundais sont originaires de Kinama (une personne), de Buyenzi (deux personnes), dans la mairie de Bujumbura et de Gitega (une personne), au centre du pays. Il semble qu’ils confirment tous qu’ils allaient intégrer le mouvement terroriste comme la rédaction l’avait déjà informé.
Pour le moment, la police kenyane voudrait avoir plus d’informations sur les complicités de cette intégration, les soutiens et des éventuelles intégrations dans le mouvement Al Shabaab. Pour rappel, ces Burundais ont été arrêtés à Isiolo au Kenya dans la petite matinée du 12 septembre alors qu’ils tentaient de se déplacer vers la Somalie. Lors de leur voyage au Kenya, ils se faisaient passer pour des touristes avant que la police locale ne découvre leur réelle intention.
En République démocratique du Congo, plus de 20 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées à Kamanyola, au Sud Kivu par des militaires de la Rdc, les Fardc. Le problème remonte au 13 septembre 2017 quand les forces de l’ordre du pays de Kabila ont arrêté des réfugiés burundais qui ne vivent pas dans les camps et les ont transférés dans un cachot semblable au service national des renseignements.
Quand leurs compatriotes ont voulu savoir pourquoi ils étaient incarcérés, les militaires ont voulu les disperser en tirant des balles en l’air. Les Burundais ne se sont pas laissé faire et ils ont lacé des pierres à l’endroit des militaires qui ont par après tiré des balles réelles dans la foule. C’est ainsi qu’un effectif variant entre 21 et 28 personnes ont trouvé la mort et 117 autres blessées. Pour le moment, les réfugiés burundais qui ne vivent pas dans les camps ont pris fuite au siège de la Monusco.
Burundi - Energie
Il va ramasser 720 milliards de francs burundais à la Régideso pendant 10 ans
Bujumbura, le 16 septembre 2017 (Net Press) . Sans concourir aux compétitions des marchés publics, le pétrolier Talouk Bashir de la société Intepetrol, va ramasser 720 milliards de nos francs à la Regideso, Régie de distribution de l’eau et de l’électricité, pendant dix ans pour fournir 30 mégawatts, afin de palier au manque criant d’électricité dans Bujumbura.
Le Directeur général de la Regideso, Jeroboam Nzikobanyanka, le natif de la commune Tangara, province de Ngozi, dit que les 30 mégawatts qui seront fournis par l’Interpetrol vont appuyer la Regideso pour éclairer suffisamment la ville de Bujumbura. Il a informé que cette société va utiliser entre 150.000 et 160.000 litres de mazout par jour afin d’éclairer Bujumbura 18 heures par jour, c’est-à-dire de 6 hoo du matin à minuit.
Sur la question de savoir si la pénurie du carburant qui s’observe ces derniers jours ne pourra pas refaire surface pour paralyser le contrat entre la Regideso et l’Interpetrol, Nzikobanyanka espère que le carburant ne va pas manquer et à défaut, le contractant payera de l’amende. Les medias sont restés sur leur soif de savoir si la hausse des prix de l’électricité ne pourra pas obliger les consommateurs à ne pas l’acheter et que les services de l’Etat pointés du doigt comme les grands consommateurs qui ne paient pas convenablement.
Nzobanyanka estime qu’autant les hauts gradés de la République rechargent les unités dans les téléphones pour pouvoir téléphoner, autant ils rechargeront leurs unités pour avoir de l’électricité, sinon ce serait une politique de deux poids deux mesures dans le payement de la facture de la Regideso et ce, à partir du 30 septembre 2017.
Burundi - Politique
Le Cndd-Fdd appelle à une manifestation grandiose sur Bujumbura
Bujumbura, le 16 septembre 2017 (Net Press) . Depuis quelques jours, le parti au pouvoir mobilise ses militants pour participer à une grande manifestation dans la capitale Bujumbura pour dénoncer le récent rapport des experts de l’Onu. Les manifestants en tenue de leur parti devaient venir de tout le pays et ils sont arrivés nombreux à bord des camions de type FUSO. Ils devaient se rencontrer à la place de l’indépendance et ensuite marcher jusqu’au cercle hippique où ils devaient écouter les différents discours de circonstance.
La veille, le 15 septembre, le secrétaire général de cette formation politique, Evariste Ndayishimiye, avait sorti une déclaration qui laisse entendre que le pouvoir du Cndd-Fdd n’a jamais eu de répit de la part de l’Onu depuis qu’il est aux affaires en 2005. Il a dénoncé vigoureusement le rapport qui, à ses yeux, ne fait que ternir l’image du Burundi dans le concert des Nations. Il n’a pas oublié de féliciter les Imbonerakure dans leurs activités patriotiques qu’ils font au quotidien.
Après avoir présenté la situation telle que conçue par son parti, il a émis des recommandations notamment à la population, spécialement aux membres du parti, de poursuivre la bonne cohabitation avec leurs voisins et de renforcer le patriotisme. Il leur demande également de faire preuve de retenue face aux actes d’agressions de la part des ennemis du pays - ceux qui ont tenté de renverser les institutions, Ndlr - et de servir toujours d’exemple dans les travaux de développement et de maintenir la sécurité.
Au gouvernement, il est demandé de porter très loin la voix de sa population qui a dénoncé la mise en place de cette équipe d’experts des Nations Unies, surtout que les rapports qu’ils produisent n’engagent pas la population burundaise. Il lui est également demandé de poursuivre le rapatriement des Burundais qui sont tenus pour des prisonniers dans des camps de réfugiés. Enfin, il lui est demandé de lutter contre l’impunité pour rétablir dans leurs droits les citoyens lésés par ces Burundais fautifs.
Quant à l’Onu, le Cndd-Fdd demande d’arrêter de semer la division des Burundais par le fait de traîner dans la boue leurs dirigeants. Il demande également que le conseil de sécurité de l’Onu ne soit plus penché en prenant pour alibi les droits de l’homme afin de déstabiliser les pays en voie de développement. Le Cndd-Fdd demande aussi à l’Onu de ne pas entériner le récent rapport des experts et de soutenir plutôt le régime en place dans son projet de lutter contre les crimes contre l’humanité en poussant l’Union européenne et le Rwanda à collaborer afin d’extrader les criminels qui y séjournent pour qu’ils soient jugés par la justice burundaise.
Le Cndd-Fdd demande à l’Union africaine de protéger les droits des pays africains qui sont menacés par le tribunal pénal international devenu un outil de répression des pays riches. Il lui est également demandé de prendre des mesures suite à la plainte du Burundi sur l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de la paix et de la sécurité dans ce pays.
Il demande enfin à tous les Bagumyabanga et tous ceux qui sont épris de paix de construire un front pour dénoncer l’injustice et le harcèlement dont sont victimes notre pays, le parti Cndd-Fdd et les jeunes Imbonerakure que l’Onu qualifie d’ailleurs de milice.
Burundi - Droits de l’Homme
Pierre Claver Mbonimpa sur la voix d’être décoré
Bruxelles, le 16 septembre 2017 (Net Press) . Pierre Claver Mbonimpa, président de l’association pour la protection et la promotion des droits humains et des prisonniers, Aprodh, a été approuvé par le parlement européen pour faire partie des 6 candidats au prix Sakharov, du nom de ce Russe Andrei Dmitrievitch Sakharov, scientifique et dissident, créé en 1988 par le parlement européen pour honorer les personnes ou les organisations qui ont consacré leur existence à la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Les candidats au prix Sakharov sont nommés par les membres du parlement européen. Ensuite, les nominations sont évaluées lors d’une réunion de la commission des affaires étrangères et de la commission du développement. Au mois d’octobre, après le vote final de la conférence des présidents, le lauréat est annoncé. Le prix Sakharov, doté de 50 000 euros, est remis par le président du parlement européen en session plénière à Strasbourg.
Andreï Dmitrievitch Sakharov, né à Moscou le 21 mai 1921 et mort à Moscou le 14 décembre 1989, est un physicien nucléaire soviétique d’origine russe, militant pour les droits de l’Homme, les libertés civiles et la réforme de l’Union soviétique. Il a laissé des ouvrages comme Memoirs, Progress, Coexistence and freedom.