Bujumbura, le 18 septembre 2017 (Net Press) . Un homme connu sous le nom d’Emmanuel Kubwimana a tué ses propres enfants au nombre de deux, un garçon et une fille, tous âgés de moins de cinq ans. Des informations en provenance de Rubirizi, commune Mutimbuzi, précisent que ces enfants ont été brûlés vifs alors qu’ils se trouvaient dans la maison familiale, autour de 22 heures ce samedi 16 septembre 2017.
Les mêmes sources d’informations ne donnent pas cependant le motif de ces assassinats ignobles mais poursuivent que l’homme en question est entre les mains de la police à partir de ce dimanche 17 septembre 2017. Il devrait subir un procès en flagrance.
En République démocratique du Congo, les corps des réfugiés burundais récemment tués par les éléments de l’armée congolaise ont été inhumés ce dimanche sans la présence du gouvernement burundais. L’administrateur de la commune Walungu, en République démocratique du Congo, Dominique Bofondo, dans son mot de circonstance, conseille aux Congolais et aux Burundais de vivre en parfaite harmonie car les pays de la région des grands lacs constituent un seul peuple profondément indivisible.
De son coté, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, indique que les personnes tuées faisaient partie d’un groupe rebelle non encore connu, une information qui fait mal au dos des réfugiés burundais éparpillés sur le sol congolais.
Au moment où il s’observe un mouvement de retour des refugiés burundais qui quittent la Tanzanie, nous apprenons que 180 réfugiés récemment rapatriés au Burundi ont fait un mouvement de retour sur le camps de réfugiés de Nduta en Tanzanie mais n’ont pas été accueillis par le Hcr car dès leur retour au Burundi, ces derniers avaient signé avec le Hcr un mémorandum d’entente de ne plus fuir pendant une période de trois ans.
Burundi - Sécurité
Le Focode dénombre 42 cas de disparition forcée
Bujumbura, le 18 septembre 2017 (Net Press ). Selon le site du journal "Jeune Afrique", le forum pour la conscience et le développement (Focode), une association de la société civile radiée par Bujumbura, dénombre 42 cas de disparition forcées.
Le secrétaire exécutif de cette association, Gordien Niyungeko, dans une interview accordée au journal "Jeune Afrique", pointe du doigt la police présidentielle d’être derrière ces crimes. Il donne des expériences illustrant cette affirmation, le cas d’enlèvement du trésorier du parti Upd, Léopold Habarugira, le journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, la trésorière de la ligue burundaise des droits de l’homme (Ligue Iteka ), Claudette Kwizera, etc .
Gordien Niyungeko affirme que trois catégories de personnes ont été la cible de cet enlèvement. Il s’agit des anciens manifestants anti-troisième mandat du président Nkurunziza, les militaires et policiers en retraire qui ont appartenu à l’ancienne armée burundaise à majorité d’ethnie tutsi, les militants des partis de l’opposition, en l’occurrence le mouvement pour la solidarité et le développement d’Alexis Sinduhije et le parti pour la libération nationale d’Agathon Rwasa.
Selon le Focode, la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure) fait partie aussi des principaux auteurs présumés de ces crimes et selon l’enquête de cette organisation de la société civile, il y’aurait des cachots secrets dans la cave de la permanence nationale du parti aux affaires (Cndd-Fdd) et dans certaines des permanences provinciales.
Burundi - Confessions Religieuses
L’Archevêque de Bujumbura procède au lancement de la semaine de la paix
Bujumbura, le 18 septembre 2017 (Net Press) . C’est hier 17 septembre 2017 que l’Archevêque de l’archidiocèse de Bujumbura, Mgr. Evariste Ngoyagoye, a lancé la semaine de la paix au sein de l’Eglise catholique, une semaine qui sera observée par toute l’église du Burundi. Pour lancer cette semaine, Mgr. Evariste Ngoyagoye a préféré se joindre aux chrétiens de la zone Kinindo, de la paroisse Regina Pacis, ou la Reine de la paix.
Expliquant davantage l’origine de cette semaine décrétée par Saint Jean Paul II en 2002, Mgr. Evariste Ngoyagoye a expliqué que les Nations Unies ont fixé la date du 21 septembre de chaque année comme étant une journée internationale de la paix. Et l’Eglise, pour harmoniser avec l’Onu, a pensé à une semaine de la paix au sein de l’Eglise catholique où la date du 21 septembre est comprise..
L’on pourra indiquer que dans les différents enseignements de ce dimanche 17 septembre, l’on revenait surtout sur le pardon, une notion sur laquelle l’archevêque de Bujumbura et les chansons de la chorale ont beaucoup insisté. Il faudra également dire que les chrétiens de Kinindo étaient satisfaits de la prestation de cet illustre prélat car il a résumé la messe, une expérience qu’il a depuis qu’il est curé de la paroisse Cathédrale Regina Mundi, dans les années 1980. Signalons que cette notion de résumé est inconnue dans la plupart des prêtres de
la paroisse Regina Pacis de Kinindo.
Burundi - Droits de l’Homme
L’action des chrétiens pour l’abolition de la torture fait un rapport du mois d’août
Bujumbura, le 18 septembre 2017 (Net Press) . Dans ce rapport, cette association sans but lucratif évoque des cas de violations des droits de l’homme qui se sont accrus et qui sont devenues monnaie courante. Selon toujours cette association, elles sont principalement commises par des agents de l’Etat, surtout des policiers, des membres du Service National de Renseignement (SNR), les miliciens Imbonerakure affiliés du parti au pouvoir le Cndd-Fdd et cela en toute impunité.
Depuis le début de la crise sociopolitique du Burundi en avril 2015, poursuit le rapport, aucun responsable de l’Etat, aucune institution chargée de la sécurité n’a eu le courage de condamner ces crimes et d’arrêter des stratégies pour y mettre fin en enclenchant notamment des poursuites à l’encontre des présumés auteurs. Les plaintes déposées au parquet n’ont pas eu de suite jusqu’aujourd’hui.
L’Acat Burundi a été préoccupée, au cours du mois d’août 2017, par la recrudescence des violences et en particulier le phénomène de jets de grenades et de cadavres jetés dans des rivières. Les réseaux sociaux, les médias, les organisations de défense des droits de l’homme tant nationales qu’internationales, la presse nationale et étrangère rapportent de tels cas régulièrement.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, 22 cas d’assassinats et de disparitions forcées, 58 cas d’atteinte à l’intégrité physique, 1cas de viol, 108 cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales ont pu être répertoriés. Dans ce rapport, les derniers développements sur la détention arbitraire de l’ancien membre de l’Acat Germain Rukuki sont évoqués ainsi que la description détaillée d’autres de violations des droits de l’homme recensés au cours du mois d’aout 2017.
Burundi - Droits de l’Homme
Sos-Torture sort son rapport n°92
Bujumbura, le 18 septembre 2017 (Net Press) . Le rapport couvre la période du 9 au 16 septembre 2017 concernant les violations des droits de l’homme au Burundi. Au moins sept personnes ont été assassinées au cours de la période. Parmi les victimes, figure un homme dont le corps a été découvert dans une tombe rudimentaire, enterré à la hâte dans la province de Ruyigi. Il n’a pas été identifié comme vivant dans la localité de la découverte macabre.
Quatre autres personnes ont été assassinées lors d’une attaque armée à Kinama. Ce même rapport évoque aussi sept cas d’arrestations arbitraires, des cas de tortures et au moins la disparition forcée d’un opposant politique du parti Upd Zigamibanga nommé Léopold Habarugira. Cet opposant politique a été arrêté en plein jour par des agents en civil et d’autres en tenue de police, mais la police nie avoir procédé à son arrestation ; ce qui laisse craindre une nouvelle disparition forcée et probablement la crainte d’une exécution.
Burundi - Politique - Anniversaire
L’Uprona fête ses 56 ans après sa victoire
Bujumbura, le 18 septembre 2017 (Net Press) . Faut-il parler encore de l’Uprona à la période actuelle ? Peut-on définir aujourd’hui son idéologie sans risque de se tromper ? Autant de questions que chacun peut se poser au regard de la dislocation de cette ancienne formation politique unique et qui a conduit le pays vers son indépendance après sa victoire écrasante aux législatives du 18 septembre 1961, il y a juste 56 ans.
A l’époque, le peuple burundais qui aspirait à l’indépendance immédiate s’est rangé comme un seul homme derrière leur leader charismatique, le prince Louis Rwagasore, qui n’aura pas la chance de survivre à la victoire de ce parti. Il avait cependant montré une certaine vision dans la conduite des affaires de l’Etat, mais également caractérisé par une mauvaise gestion de sa coopération comme des historiens, dont une Française Christine Deslaurier, le confirment souvent.
A sa mort, le parti vivra tant bien que mal mais des fissures ont commencé à apparaître sur base des idéologies car certains se voulaient Casablanca et d’autres Monrovia, deux groupes, un progressiste et un autre qui défendait le statu quo. L’ethnisme s’invita dans la gestion de cette formation politique entre Paul Mirerekano et André Muhirwa mais atteindra son paroxysme avec la mort du premier ministre Pierre Ngendandumwe en 1965.
Malgré tout, l’Uprona s’est maintenu comme parti unique jusqu’en 1991, après adoption d’une constitution qui consacre le multipartisme. Après la victoire du Frodebu en 1993, c’était pratiquement la mort signée de l’Uprona car quelques années plus tard, l’ancien président Pierre Buyoya a commencé à y opérer des putschs comme à l’image du pays et ce n’est pas Charles Mukasi qui dira le contraire car il s’est vu destituer le 7 octobre 1998 pour laisser la place au professeur Luc Rukingama.
Pour le moment, la tête de cette formation politique est réclamée par plusieurs tendances tellement que l’on ne peut plus situer politiquement sa position. Mais là où bon nombre d’analystes convergent, c’est que ce parti politique a une grande responsabilité dans l’évolution politique récente de ce pays.
Burundi - Usa - Corée du Nord - Sécurité
Donald Trump envoie des bombardiers et des chasseurs en Corée du Nord
Washington, le 18 septembre 2017 (Net Press) . Selon des informations du site www.challenges.fr, le président américain a autorisé l’envoi des bombardiers B-1B et des chasseurs F-35 américains ont effectué lundi des exercices de bombardement au-dessus de la péninsule coréenne, a fait savoir le ministère sud-coréen de la défense.
Des bombardiers B-1B et des chasseurs F-35 américains ont effectué lundi des exercices de bombardement au-dessus de la péninsule coréenne, a fait savoir le ministère sud-coréen de la défense. Les bombardiers avaient décollé de l’île américaine de Guam dans le Pacifique et les chasseurs venaient du Japon. Ont pris part aussi à ces exercices six chasseurs sud-coréens, a précisé un fonctionnaire du ministère de la défense à Séoul.
Dimanche, l’administration de Donald Trump a martelé qu’elle profiterait de l’assemblée générale des Nations unies pour exiger la pleine application des sanctions internationales votées contre la Corée du Nord, menaçant celle-ci de « destruction » si elle continuait de provoquer Washington et ses alliés. « L’enjeu crucial va être de faire appliquer les sanctions par tous les pays afin qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour résoudre ce problème, sans aller jusqu’au conflit militaire », a déclaré dimanche matin le général H. R. McMaster, conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, sur la chaîne ABC.
Par « tous les pays », les Américains désignent principalement la Chine et la Russie, deux pays liés économiquement à l’État reclus et avec qui ils partagent une frontière. « Toutes les options sont sur la table », a aussi prévenu le général, une formule diplomatique utilisée pour qualifier l’action militaire.