Bujumbura, le 21 septembre 2017 (Net Press) . Depuis quelques jours, avec le début de la saison des pluies du mois de septembre, des pluies diluviennes s’abattent sur Bujumbura et l’intérieur du pays, causant parfois des dégâts énormes. Les habitants de la capitale évoquent tous la pluie de ce 19 septembre qui était mélangée à de la grêle, un phénomène très rare dans la capitale Bujumbura qui a d’habitude une température qui varie entre 25 et 34° Celsius.
Dans la province de Rumonge, l’on déplore la mort d’un jeune enfant de 5 ans au centre urbain de cette province suite là aussi aux pluies diluviennes de ce 19 septembre qui ont détruit une maison où cet enfant dormait. Sur toute l’étendue de cette province, l’on a dénombré plus de 250 maisons détruites dans de telles circonstances.
Dans la province voisine de Bururi, plus exactement dans la commune de Songa, plusieurs champs de cultures de maïs, de pommes de terres, de bananeraies et de patates douces ont été également endommagées dans les mêmes conditions.
Burundi - Politique
Le parti Uprona : Vers une nouvelle dislocation ?
Bujumbura, le 21 septembre 2017 (Net Press) . Le parti Uprona, aurait-il des difficultés de cohésion encore une fois ? C’est du moins ce que l’on comprend au regard des informations ou des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux qui font état d’une situation de précarité au sein de cette formation politique pilotée aujourd’hui par Abel Gashatsi.
En effet, selon toujours ce message qui n’est signé par personne, le premier vice-président de la République afficherait un comportement qui n’est pas digne de son statut, ce qui fait qu’il y a des rivalités entre les conseillers de la première vice-présidence et des conseillers principaux qui ont failli en venir aux mains le 18 septembre, lors de la fête de ce parti.
La rédaction a contacté à ce sujet le secrétaire général et porte-parole du parti, Olivier Nkurunziza, à ce sujet. Il a indiqué avoir vu lui aussi le message mais qu’il n’a pas voulu réagir d’autant plus que personne n’assume ce texte. Sinon, il ne voit pas de problème actuellement au parti Uprona, mais estime plutôt qu’il est plus soudé aujourd’hui que par le passé.
Olivier Nkurunziza, jetant le regard dans la première vice-présidence, n’y voit pas non plus de problème car il n’a jamais vu les Upronistes jurer de se battre comme c’est écrit dans le message. L’on a parlé du limogeage du porte-parole dans ce texte, le secrétaire général trouve qu’il est normal qu’un parti change son équipe. Par ailleurs, celui qui a été remplacé ne s’est pas plaint, a-t-il poursuivi, raison pour laquelle cet argument ne tient pas debout. En plus, Olivier Nkurunziza est le mieux indiqué pour occuper ce poste car il est en contact permanent avec la direction et avec les membres.
La rédaction a voulu savoir si la réunification de ce parti se poursuit, le secrétaire général a répondu par l’affirmative et a révélé qu’il est en contact avec ceux de l’Uprona Umwizero, dont Tatien Sibomana et Evariste Ngayimpenda, mais qu’il n’a pas de contact avec Charles Nditije. Il a ensuite donné l’historique des divisions au sein de l’Uprona depuis 2009 avant de conclure que dans l’immédiat, il n’y a pas de problème au sein de cette formation politique.
La rédaction a contacté également Maître Pontien Ndayishimiye, ancien porte-parole de l’Uprona reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique. Il a déclaré qu’en 2015, il a été désigné président de la commission communication et porte-parole. Interrogé sur les gens qui doivent participer au dialogue externe, il a soutenu que ceux qui sont poursuivis par la justice burundaise devraient prendre part à ces séances car la paix n’a pas de prix. De par le passé, avait-il renchéri, il y a des gens qui ont négocié alors qu’ils étaient poursuivis par la justice, une expérience dont on peut se servir pour que la crise au pays prenne fin.
Cette prise de position a gêné car les autorités de l’Uprona l’ont grondé, disant que les partenaires (le parti au pouvoir Cndd-Fdd, Ndlr) étaient fâchés. Une autre fois, s’expliquant sur la constitution, il a insisté sur les équilibres ethniques dans les forces de défense et de sécurité, au sénat et à l’assemblée nationale, que la constitution change ou pas. Il avait encore une fois fâché les partenaires et une lettre le destituant a été rédigée.
En gros, selon lui, le grand problème est que les Upronistes ne voient pas les difficultés du parti de la même manière. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas contents car la direction de l’Uprona est très proche du Cndd-Fdd. L’Uprona est toujours là à cause des accords d’Arusha, les autorités font tout pour les effacer, ne sachant pas que leur "décès" entraînera automatiquement "la mort politique" de l’Uprona, a-t-il conclu.
Burundi - France - Politique
Florian Philippot quitte le Front national
Paris, le 21 septembre 2017 (Net Press) . Florian Philippot, rétrogradé mercredi soir au rang de vice-président sans attribution du front national pour avoir refusé de quitter la présidence de son association Les Patriotes, a annoncé jeudi sur la télévision publique France 2 qu’il « quittait le FN ».
Florian Philippot quitte le Front national. C’est une annonce peu surprenante, tellement la tension, ces derniers jours entre le désormais ex-numéro 2 du FN et sa patronne de parti, Marine le Pen, n’avait cessé de monter. « On m’a dit que j’étais vice-président à rien. (…) Je n’ai pas le goût du ridicule, je n’ai jamais eu le goût de rien faire, donc bien sûr je quitte le Front national », a ainsi annoncé celui qui a longtemps été considéré comme le bras droit de Marine Le Pen. J’ai vu des choses ces dernières semaines évoluer négativement, peut-être dans ce nouveau projet (ndlr : la refondation souhaitée par Marine Le Pen) je n’avais pas ma place, alors il fallait trouver des prétextes », a-t-il dit en référence aux critiques formulées en interne contre la création de son association « Les Patriotes », lancée mi-mai.
Il ne part pas seul
Marine Le Pen avait donc décidé mercredi soir de trancher dans le vif, et c’est par voie de communiqué que la présidente du Front national a annoncé sa décision de retirer, à celui qui fut longtemps son bras droit, sa délégation à la stratégie et à la communication. La patronne du FN avait auparavant intimé, en privé puis en public, à son camarade de parti de quitter la tête de son association, évoquant un « conflit d’intérêt ».
Florian Phillipot quitte donc le Front national, mais assure que son « engagement politique reste intact ». « J’’ai mes mandats, je continuerai à me battre. Je suis gaulliste, je n’ai jamais renoncé à mes convictions, y compris en arrivant au FN, je me battrai donc. Sous quelle forme, on verra bien, ce n’est pas le moment d’en parler », a-t-il annoncé.
Phillipot part avec sa principale lieutenante, l’eurodéputée Sophie Montel, qui a également annoncé sur twitter sa démission du Front national, ainsi que son directeur de cabinet, Joffrey Bollée, conseiller régional francilien.