Bujumbura, le 22 septembre 2017 (Net Press) . Des informations non encore confirmées par la police indiquent qu’un corps sans vie vient d’être découvert au bord du lac Tanganyika, dans les environs du snack bar appelé communément Kumase.
Et un autre corps sans vie accroché sur une branche d’arbre en décomposition a été retrouvé dans la matinée de ce vendredi dans la localité de Kigutu, commune Vyanda, province de Bururi au sud du pays. La police indique que la victime n’est pas encore identifiée
Dans un autre chapitre, le porte–parole de la police, Pierre Nkurikiye, à travers une conférence de presse animée ce vendredi 22 septembre 2017, indique que des chanvres et des fausses quittances utilisées pour escroquer les gens ont été saisiss dans la zone de Kamenge, en commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale Bujumbura.
Burundi - Santé Publique
L’hôpital militaire de Kamenge marque des points...
Bujumbura, le 22 septembre 2017 (Net Press) . C’est hier que l’hôpital militaire de Kamenge a inauguré un bâtiment qui accueillera 150 patients, spécialement des femmes et des enfants, une activité rehaussée par la présence du président de la République Pierre Nkurunziza. Le directeur de cet hôpital, Dr. Colonel Marc Nimburanira, se dit satisfait d’autant plus que ce service était à l’étroit.
Il informe que jusque dernièrement, l’hôpital avait seulement 25 lits dans le service de pédiatrie et 30 lits dans la maternité, ce qui est un pas de géant à l’actif de ce directeur extrêmement dynamique et clairvoyant. Il a l’intention dans l’avenir de faire de son hôpital un établissement de référence dans la région des grands lacs quitte à soigner même les militaires en mission de la paix qui tombent malades à l’étranger. Ce sera une occasion d’éviter des soins au Kenya ou en Afrique du Sud.
Selon des informations à notre disposition, les prédécesseurs de ce médecin - directeur se contentaient de placer de l’argent dans les comptes bancaires et à son arrivée, Dr. Marc Nimburanira a proposé un investissement en bonne et due forme, ce qui a été accepté. L’hôpital militaire de Kamenge est actuellement celui qui offre de loin les meilleurs services aux patients et ce, dans des délais raisonnables.
Selon plusieurs témoignages des hommes qui s’y font soigner, l’on note dans le traitement des patients une détermination dans le chef du personnel qui est dévolue aux militaires burundais et une mention spéciale est qu’à cet hôpital, même quand il y a arrêt de travail dans d’autres établissements, le service continue à l’hôpital militaire car, contrairement aux civils, les militaires n’ont pas droit à la grève.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Un accueil des rapatriés pour le moins bizarre
Mutendeli, le 22 septembre 2017 (Net Press). Des informations concordantes qui fusent de tous les coins indiquent que les réfugiés burundais qui ont décidé de rentrer volontairement au Burundi sont soumis aux tortures par la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure), comme cela s’est observé dans la zone de Kamenge et 104 parmi eux ont rebroussé chemin ce mercredi 20 septembre vers le pays de John Pombe Magufuli.
Nos sources affirment que ces réfugiés, une fois arrivés sur le sol tanzanien, ont été maltraités par quelques éléments de la police tanzanienne et ont passé la nuit dans la brousse. Ils ont poursuivi leur chemin vers les camps de Mutendeli sur le sol tanzanien et selon les témoignages de ces réfugiés, ils ont été bien accueillis par diverses organisations internationales.
Dans le même volet, certains rescapés de la fusillade de Kamanyola en République démocratique du Congo témoignent qu’avant le carnage, des éléments burundais rodaient dans les environs et lors de la fusillade, ces éléments ont intimé l’ordre aux forces de l’armée de la république démocratique du Congo de tirer sur eux. Des sources policières du pays de Kabila indiquent que des enquêtes sont en cours pour confirmer cette version.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, les Etats Unis d’Amérique demandent la lumière sur le carnage de Kamanyola en République démocratique du Congo où 39 réfugiés burundais ont été tués et 114 blessés. Les Etats unies demandent au pays de Joseph Kabila de clarifier s’il y aurait des mains invisibles sur les mobilités de ces tueries et de créer un climat de confiance entre les réfugiés burundais et les citoyens congolais, de sécuriser ces réfugiés burundais.
Dans le même volet, les réfugiés burundais vivant en Ouganda ont entamé ce jeudi un deuil d’une semaine en mémoire des réfugiés burundais tués vendredi dernier 15 septembre dans la localité de Kamanyola en République démocratique du Congo. Tout comme les Etats-Unis, ces Burundais de l’Ouganda demandent également de la lumière sur ces massacres.
Burundi - Suisse - Sécurité
Serait –il la politique de deux poids deux mesures ?
Genève, le 22 septembre 2017 (Net Press) . Au moment où le gouvernement burundais avait rayé de la liste des associations activistes des droits de l’homme dirigées respectivement par Maitre Armel Niyongere de l’Acat, Pacifique Nininanahazwe du Focode, Vital Nshimirimana de Forsc et Pierre Claver Mbonimpa de l’Aprodh pour s’être écartées de leur mission assignée en s’entremêlant dans la politique, une opinion est indignée de la participation du président du Fnl pro-gouvernemental, Jacques Bigirimana, sous l’étiquette du Cirid (centre indépendant de recherche et d’initiatives pour le Dialogue) dans les assises de Genève et se demande si réellement Bujumbura peut permettre le jeux de double casquette et en cachette, de la politique et l’activisme aux droits de l’homme .
Des interrogations mêlées d’indignation planent sur cette opinion et ne comprend pas comment le Cirid, organe consultatif de l’organisation des Nations Unies ayant pour devise le dialogue l’arme des grands hommes, dirigé de surcroît par Déo Hakizimana, puisse être manipulé par un homme lui-même soupçonné d’être manipulée à l’exponentiel comme Jacques Bigirimana.
L’on se souviendra que le gouvernement qu’il sert est tiraillé dans les concert des Nations. Pire encore, estime cette opinion, il semblerai que le président sénégalais Macky Sall qui a reçu des mains de cette organisation un prix le 13 décembre 2016 pour son implication pour le dialogue en Afrique s’interroge sur le gabarit de Jacques Bigirimana pour manipuler cette Ong internationale .
Quand le Cirid est sur le point de se rayer aux Nations unies.
Cette opinion ne tarit pas de s’interroger sur l’avenir de cette organisation consultative des Nations Unies qui clame haut et fort que le Burundi va mal et qui mène une bataille farouche sur cette version de la part du Cirid. La rédaction a essayé d’entrer en contact avec son représentant légal, le Burundais Déo Hakizimana mais en vain car son téléphone portable était éteint. Affaire à suivre !
Burundi –Kenya –Politique
Kenyatta aux prises avec la cour suprême et repousse les élections
Nairobi, le 22 septembre 2017 (Net Press) . Le président kenyan, Uhuru Kenyatta, accuse la cour suprême Kenyane de « coup d’état » en invalidant son élection et dans la même foulée, la commission électorale indépendante, tiraillée par l’opposition et la communauté internationale, repousse les élections initialement prévues au 17 octobre 2017.
Dans ses déclarations de ce jeudi 21 septembre, le président kenyan n’a pas mâché ses mots en déclarant que la cour suprême de son pays a sapé la démocratie et ajoute que « le jugement de quelques personnes a réduit à néant les progrès réalisés au fils des ans.
La nouvelle élection reportée au 26 octobre
Les attaques du camp présidentiel contre la cour suprême ne faiblissent pas. Après l’annonce de la décision d’invalider sa réélection (54,27% des voix), Uhuru Kenyatta avait qualifié les juges d’« escrocs » et promis de « régler » les problèmes existant selon lui dans le système judiciaire.
David Maraga, le président de la cour suprême a dénoncé mardi les menaces formulées par des responsables politiques et leurs partisans à l’encontre de son institution. Il s’est également offusqué des manifestations » qui ont clairement pour but d’intimider les juges ». Une centaine de partisans d’Uhuru Kenyatta s’étaient rassemblés mardi devant la cour pour réclamer que leur favori puisse prêter serment pour un second mandat.
Alors que de nombreux doutes subsistaient sur la tenue des nouvelles élections présidentielles le 17 octobre, la commission électorale a annoncé jeudi qu’elle était finalement reportée au 26 octobre. L’institution a donné les raisons du report dans un communiqué : « Nous souhaitons informer le public (…) que la nouvelle élection présidentielle aura désormais lieu le jeudi 26 octobre afin que la commission soit pleinement préparée à l’organisation d’une élection répondant aux standards définis par la cour suprême. ».
Parallèlement, chez son voisin du sud, les étudiants de l’université de Makelele sont descendus dans les rues de Kampala ce jeudi 21 septembre 2017 pour protester contre la non- limitation de l’âge à la course présidentielle, ce qui va permettre au président Yoweli Kaguta Museveni, actuellement âgé de 73 ans , de briguer le rendez –vous 2021.
Selon les sources de Kampala, la police ougandaise à violement réprimé la manifestation à la burundaise et une dizaine des manifestants ont été arrêtés.
Burundi - Usa - Corée du Nord -Sécurité
Kim Jong-un vs Donald Trump, qui sera mis K.O ?
Pyongyang, le 22 septembre 2017 (Net Press) . Se dirige-t-on vers un combat de coq entre Trump et Jong-un ? La tension ne cesse de monter entre les deux hommes que tout oppose, - la taille, l’âge, l’origine (l’un est américain et l’autre asiatique), - à l’exception probablement du niveau intellectuel dangereusement bas des deux côtés.
Soumis à une forte pression à l’Onu, avec de nouvelles sanctions en vue, Kim Jong-un continue de défier le monde et a promis de faire "payer cher" à Donald Trump ses menaces de "destruction totale" de la Corée du Nord. À l’Onu, la Russie et la Chine ont tenté d’endiguer la montée des tensions.
Il a encore suffi d’une courte déclaration au média d’État nord-coréen Kcna pour éclipser des heures de longs discours devant l’assemblée générale de l’Onu à New York. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le leader nord-coréen Kim Jong-un est sorti de son silence alors que le monde entier réuni aux Nations unies ne parle que de ses essais nucléaires depuis une semaine. "Je ferai payer cher à l’homme à la tête du commandement suprême aux États-Unis [Donald Trump donc] son discours appelant à la destruction totale" de la Corée du Nord, a-t-il affirmé dans une déclaration diffusée par l’agence Kcna. Une référence au discours prononcé mardi par le président américain à la tribune de l’Onu.
Washington augmente la pression
Cette menace est intervenue à peine deux heures après la fin de la réunion du conseil de sécurité de l’Onu sur le cas nord-coréen. Dans ce cadre, les puissances mondiales se sont écharpées sur la démarche à suivre. D’un côté, les États-Unis se sont montrés inflexibles. "Les menaces répétées contre les États-Unis, et maintenant toute la communauté internationale" vont "renforcer notre détermination" contre les ambitions nucléaires nord-coréennes, a ainsi indiqué le secrétaire d’État américain Rex Tillerson.
"L’hystérie militaire [...] mène non seulement à l’impasse, mais aussi à la catastrophe"
Donald Trump a donné son feu vert à d’éventuelles sanctions contre des "personnes et sociétés qui financent et facilitent les échanges avec la Corée du Nord" dans plusieurs domaines, dont la construction, l’énergie ou le textile. "Les institutions financières étrangères sont maintenant averties qu’elles doivent choisir entre faire des affaires avec les États-Unis ou avec la Corée du Nord", a explicité le secrétaire américain au Trésor Steve Mnuchin.
Pékin et Moscou à la manœuvre
De l’autre côté, la Russie et la Chine ont tenté d’imposer leur solution. Tout en condamnant les agissements de Pyongyang, Moscou et Pékin ont mis en garde les États-Unis contre toute tentation militaire, lors d’allocutions devant l’assemblée générale de l’Onu. Brandir "l’hystérie militaire" dans la crise nucléaire nord-coréenne "mène non seulement à l’impasse, mais aussi à la catastrophe", a ainsi déclaré jeudi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. "La négociation est la seule solution" pour résoudre la crise, a martelé son homologue chinois Wang Yi.
La Chine a toutefois accepté d’appliquer une mesure réclamée par les États-Unis : selon Donald Trump, qui a dévoilé l’information avant Pékin, la banque centrale chinoise a ordonné à ses banques de juguler leurs échanges avec Pyongyang. Le président américain va-t-il accepter en retour la solution portée par la Chine et la Russie ? Ces dernières proposent depuis quelques jours l’instauration d’un double moratoire : arrêt des expérimentations nord-coréennes et des exercices militaires américano-sud-coréens. La Maison-Blanche a jusqu’ici rejeté cette idée.