Gitega, le 28 septembre 2017 (Net Press) . Un corps non encore identifié a été trouvé ce mardi 26 septembre sur la colline Masasu, dans la commune Giheta de la province de Gitega. Selon le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye, la victime avait été poignardée à l’aide d’un couteau. L’administration, en collaboration avec la police, a procédé à son enterrement en bonne et due forme.
Le domicile du substitut du procureur près la cour d’appel dans la province de Gitega, Thérèse Niyongabo, a été attaqué par deux hommes armés de pistolets ce 27 septembre 2017 et ils ont pillé plusieurs objets de la famille. Ce domicile situé dans le quartier Nyabututsi a été violé au moment où cette dernière était en mission de travail à Bujumbura.
Les assaillants qui n’ont pas été identifiés ont d’abord enfermé les enfants qui étaient seuls et ils ont volé un ordinateur portable, une somme de 400.000 Fbu, deux téléphones portables ainsi que des documents de service.
Dans la commune de Ryansoro, toujours dans la province de Gitega au Centre du pays, un homme de 75 ans a été retrouvé mort hier dans sa maison qu’il occupait seul sur la colline Kampezi, commune Ryansoro. Des informations policières indiquent que cet homme s’est suicidé au moyen d’une corde.
Il semble qu’il ne s’entendait pas avec ses enfants qui étaient opposés à ce qu’il se remarie alors qu’il était veuf depuis quelques années. Les mêmes informations précisent que son enterrement est prévu pour aujourd’hui.
Du côté de la sorcellerie, l’affaire est là aussi compliquée. Un sexagénaire du nom de Célestin Nzobarabantumye accusé de sorcellerie a été tué dans la province de Cibitoke, en commune de Rugombo. D’ après les habitants de cette localité, la victime était un grand sorcier chevronné, il a été tué alors qu’il était accusé d’être impliqué dans la mort d’un jeune homme.
Pour rappel, il y’a une semaine, un autre homme du troisième âge accusé de sorcellerie a été assassiné sur la colline de Rusenda en commune de Bukinanyana, toujours dans la province de Cibitoke. Dans la même foulée, 3 personnes accusées de sorcellerie ont été arrêtées par la police de Muyinga ce mardi le 26 septembre 2017.
Les interpellés avaient refusé à un patient de se faire soigner à l’hôpital de Kiremba en province de Ngozi, en assurant qu’ils vont le guérir et, ironie du sort, le patient a rendu l’âme quelques heures après.
Burundi - Droits de l’Homme
Le Focode déplore la disparition forcée de Jasper Arakaza
Bujumbura, le 28 septembre 2017 (Net Press) . Le forum pour la conscience et le développement vient de faire part d’une disparition forcée d’un jeune homme de 30 ans du nom de Jasper Arakaza, introuvable depuis qu’il a répondu à un rendez-vous d’un ancien administrateur de la commune urbaine de Cibitoke, Emmanuel Niyongabo, en date du 26 décembre 2015.
On dit que l’histoire est un perpétuel recommencement mis à part les époques et les acteurs qui changent. En effet, cette situation est tellement tragique car son grand-père avait disparu dans des conditions similaires en 1972, 43 ans auparavant, une blessure difficile à panser pour le reste de la famille, d’après ce forum.
Pire encore, estime le Focode, sa famille a battu le record du rançonnement car elle a dû débloquer 7.700.000 de nos francs à des agents de la police et du service national des renseignements qui promettaient sa libération mais en vain. Selon toujours le Focode, Jasper Arakaza avait séjourné à l’étranger pendant une bonne dizaine d’années et quand il est rentré au Burundi, il a été sollicité pour devenir membre du parti présidentiel, une proposition qu’il avait déclinée.
Il ne faisait pas de la politique et entendait gagner sa vie par un petit commerce mais il n’a pas su qu’être originaire de Mutakura était devenu comme une infraction par le fait que cette contrée était perçue comme un foyer de contestation du 3ème mandat de Pierre Nkurunziza. Or, Jasper Arakaza était rentré au pays peu avant le début des manifestations.
Cependant, cet ancien administrateur de la commune urbaine de Cibitoke était devenu son meilleur ami et ils partageaient souvent un verre dans une buvette appartenant à Emmanuel Niyongabo. Avec les manifestations, ce fut aussi la période des suspicions entre les deux hommes jusqu’au jour où une grenade a explosé dans cette buvette déménagée vers la commune de Kamenge moins bruyante alors que Jasper Arakaza en venait.
Il fut suspecté et une fois au téléphone, ils se sont donné rendez-vous pour éclaircir la situation. Arakaza s’est rendu de nouveau dans cette buvette contre le gré de sa famille qui trouvait dangereux les contacts de ce jeune homme. Il fut fixé au 26 décembre 2015 et depuis, il n’a plus fait signe de vie.
Cette association profite de sa déclaration pour demander encore une fois le renouvellement du mandat de la commission d’enquête sur le Burundi et appelle la cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur les crimes contre l’humanité en cours au Burundi depuis avril 2015.
Burundi - Rdc - Sécurité
Attaque en cours de la ville d’Uvira, au Sud-Kivu
Sud Kivu, le 28 septembre 2017 (Net Press) . Selon le site de la radio mondiale, la population d’Uvira, en République démocratique du Congo, est terrée chez elle. L’électricité est coupée. Des hommes armés, arrivés par bateaux selon un témoin, ont lancé une attaque tôt ce jeudi 28 septembre contre cette ville située au bord du lac Tanganyika. Uvira est la deuxième cité du Sud-Kivu, région située à l’extrême-est de la Rdc.
Déjà, mercredi 27septembre 2017, des hommes armés avaient tenté d’attaquer Uvira par les collines surplombant la ville à l’ouest. Ils avaient été mis en déroute par les forces armées congolaises. Les miliciens maï maï de William Yakutumba avaient promis de marcher sur Uvira après avoir pris le contrôle de Mboko, dimanche 24 septembre.
Selon un témoignage sous couvert d’anonymat, ce jeudi matin, des hommes armés ont lancé l’assaut au lever du jour sur Uvira, en arrivant par bateaux. L’armée a riposté et aurait détruit deux embarcations.
« Ici, la situation est vraiment alarmante. Il y a des tirs un peu partout. Il y a des bateaux marins qui sont venus du côté ennemi. Quatre bateaux sont venus mais deux déjà ont été détruits », confie ce témoin. « Dans le lac Tanganyika, ajoute-t-il, on ne connait pas leur provenance mais quatre bateaux sont venus attaquer Uvira. Heureusement, les Fardc viennent d’en détruire deux et les deux autres ont pris la fuite. »
« Les affrontements sont au niveau de Kabimba, au sud d’Uvira. Ils ont commencé à tirer très tôt le matin, vers 5 h. Heureusement, les militaires congolais Fardc étaient prêts et ils ont attaqué ces bateaux. ». « Nous avons entendu l’arme lourde un peu partout. Nous sommes enfermés dans des maisons, on entend seulement du tonnerre. Les miliciens sont à côté, aux alentours de la ville. Ils ne sont pas encore entrés dans la ville. »
L’on signalera que des congolais de Kavimvira, près de la frontière avec le Burundi, ont fui les affrontements et se sont retrouvés dans la zone de Gatumba, de commune Mutimbuzi dans Bujumbura rural. Selon des informations en provenance cette contrée, le Hcr aurait déjà accueilli les premiers éléments fugitifs.
Burundi - Rdc - Politique
Kabila dans le collimateur de Moise Katumbi
Kinshasa, le 28 septembre 2017 (Net Press) . L’ancien gouverneur de la province de Katanga en République démocratique du Congo, Moise Katumbi, appelle le peuple congolais de descendre dans les rues si jamais Kabila ne quitte pas le pouvoir avant la fin de l’année en cours.
« S’il n’y a pas élection, le président Kabila doit partir le 31 décembre au plus tard. Et nous allons faire appel à la rue parce que la constitution le permet », a déclaré Moïse Katumbi à la chaîne de télévision France 24.
Avant d’ajouter : « Si le président Kabila n’organise pas des élections au 31 décembre, il y aura une transition sans Kabila. Nous allons faire appel officiellement au peuple congolais pour chasser le président Kabila », a-t-il martelé. L’ex-gouverneur du Katanga et richissime homme d’affaires passé à l’opposition en septembre 2015 a argumenté sa menace en citant l’article 64 de la constitution stipulant que « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
« S’il décide de partir, le président Kabila va rester au pays »
« S’il part, je ne suis pas d’accord qu’on puisse poursuivre un ancien président et son entourage », a par ailleurs affirmé Moïse Katumbi. « S’il décide de partir, le président Kabila va rester au pays, il est sénateur à vie, et le président va continuer avec ses affaires », a encore précisé l’opposant.
Moïse Katumbi, qui vit entre la Belgique et la France après avoir été condamné à trois ans de prison dans une affaire immobilière – une affaire qualifiée par les évêques catholiques de « mascarade » dans un rapport confidentiel – a de nouveau annoncé qu’il préparait son retour en Rdc.
Le contexte politique de la Rdc ne cesse de se tendre à mesure qu’approche l’ultimatum de l’opposition, qui réclame le départ de Joseph Kabila d’ici à la fin de cette année et l’organisation de la présidentielle avant le 31 décembre 2017, comme le prévoit un accord politique conclu le 31 décembre 2016.
Burundi - Ouganda - Polittique
Les députés en viennent aux mains
Kampala, le 28 septembre 2017 (Net Press) . Les députés ougandais se sont rentrés dedans ce mardi 26 septembre 2017 alors qu’ils se penchaient sur la question d’amender la constitution pour permettre au président ougandais et médiateur dans le conflit burundais de s’éterniser au pouvoir. Pour rappel, Yoweri Kagouta Museveni est au pouvoir depuis 1986 au terme d’une guerre civile qui l’ a opposé à son prédécesseur, Milton Obote.
Cette question épineuse qui fait des polémiques sur la sol ougandais a permis des milieux d’Ougandais de descendre dans les rues de Kampala pour empêcher le médiateur dans le conflit burundais Yoweri Kaguta Museveni de répondre au rendez –vous de 2021 où il aura soufflé son soixante dix septième bougie alors que la constitution en vigueur stipule que nul ne peut pas briguer la présidence de la république à 75 ans et plus.