Bujumbura, le 3 octobre 2017 (Net Press) . Un homme du troisième âge du prénom de Lazare, a été tué dans la zone Mayuyu de la province Bujumbura rural dans la nuit de ce dimanche et son cadavre a été retrouvé le lendemain. Selon des informations en provenance de cette contrée, l’on ne connaît pas encore l’identité des criminels mais les enquêtes ont déjà commencé. Les témoins disent que feu Lazare était un veilleur mais l’on ne connaît pas encore le mobile de ce meurtre d’autant plus que rien n’a été volé.
Au Sud du pays, dans la province de Rumonge, sept personnes ont trouvé la mort dans un accident de roulage survenu dans l’après-midi de ce 2 octobre 2017. Douze personnes ont été blessées dans cet accident qui a eu lieu sur la colline Mudende, de la commune Buyengero dans la province de Rumonge.
Le véhicule de type Isuzu qui quittait Kabumburi (un grand centre de commercialisation des chiens) vers le centre de Rumonge, s’est renversé dans un virage à 2 kilomètres de Kabumburi. Six personnes ont trouvé la mort sur le champ et une septième est morte sur le chemin de l’hôpital. Les sources policières précisent que parmi les victimes, figure le chauffeur de l’engin.
Toujours au Sud du pays, l’on apprend qu’un policier du nom de Jean Luc Bukebuke a été arrêté en République démocratique du Congo. En effet, il est accusé d’avoir tué, il y a quelques semaines, une femme dans la province de Bururi, avant de jeter son cadavre sur la rivière Jiji qui a été retrouvé en date du 20 août 2017.
Des informations dignes de foi indiquent que ce policier, après avoir commis le forfait, s’est enfui dans la République démocratique du Congo au bord du véhicule appartenant à la victime. Pour rappel, cette femme avait été égorgée avant d’être jetée à cet endroit et ses bras étaient ligotés.
Burundi - Politique
Les militants du Msd priés de bien garder les témoignages de ce qui s’est passé
Bujumbura, le 3 octobre 2017 (Net Press) . Le parti d’Alexis Sinduhije fait savoir que le fait que certains Africains ne soutiennent pas la justice de la cour pénale internationale est un signe qu’ils ont peur d’être traduits un jour devant la justice internationale sur les crimes qui sont commis dans leurs pays respectifs.
A travers une correspondance du 2 octobre 2017, cette formation politique indique qu’il y a eu beaucoup de discussions avant que les pays africains ne sortent une résolution qui a été finalement votée. Pour ce parti politique, l’objectif de cette résolution des Africains était d’empêcher la poursuite des enquêtes par la cour pénale internationale telle que demandée par l’Onu.
Mais ce parti trouve que le plus étonnant est que certains pays africains, au lendemain de leur résolution, ont également soutenu le projet de résolution des pays membres de l’Union européenne, toujours à l’Onu à Genève. Le Msd demande à ses membres et sympathisants de s’impliquer chaque fois qu’il y aura nécessité de prouver que les crimes ont été commis au Burundi pour que les auteurs soient poursuivis devant la justice.
Avant que la résolution de l’Union européenne ne soit votée, le ministère ayant en charge les droits de la personne humaine avait indiqué que le gouvernement du Burundi n’acceptera jamais qu’il y ait prolongation du mandat de l’équipe d’experts de l’Onu car tous ses rapports sur le Burundi ne contiennent que des mensonges.
Burundi - Politique
Le président de l’assemblée nationale critique les décisions sur le Burundi
Bujumbura, le 3 octobre 2017 (Net Press) . Alors qu’il procédait à l’ouverture de la session parlementaire relative au budget du mois d’octobre, le président de cette assemblée, Pascal Nyabenda, a indiqué ce 2 octobre 2017 que la communauté internationale prend des mesures contre le Burundi qui sont de nature à freiner son développement.
Le président Nyabenda faisait allusion aux deux résolutions qui ont été votées à Genève les 28 et 29 septembre 2017 relatives aux enquêtes sur l’évolution des droits de l’homme dans ce pays. Pour lui, de telles mesures sont prises sur base des informations erronées.
L’on notera également que même le sénat, par le biais de son président Révérien Ndikuriyo, ouvrait en même temps sa session d’octobre. Comme son collègue de l’assemblée nationale, il a fait savoir que les rapports et les résolutions sur le Burundi sont produits par certains Burundais qui parcourent le monde entier en diffusant de fausses informations.
Selon des informations des proches de ces deux institutions, au cours de cette session de trois mois, les députés vont étudier 16 projets de lois, dont le fonctionnement du conseil national de la communication et la révision du code de procédure pénal. De son côté, le sénat se penchera sur 19 projets de loi tels qu’envoyés par la présidence de la République.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue des droits de l’Homme Iteka sort deux rapports en même temps
Bujumbura, le 3 octobre 2017 (Net Press) . Le premier est le bulletin hebdomadaire de cette ligue des droits de l’homme la plus ancienne du Burundi. Ce bulletin n° 78 couvre la période du 25 septembre au 1er octobre 2017. Il évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées.
Pour ce bulletin, au moins 8 personnes ont été tuées dont 4 cadavres, 1 torturée et 40 arrêtées arbitrairement. Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’est diligenté, ce qui est très inquiétant. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers, des militaires ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Ce bulletin relève des cas d’assassinat, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza. Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd. Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du Gouvernement du Burundi pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Au même moment, la même ligue des droits de l’homme a sorti mensuel du mois de septembre 2017. Comme pour le bulletin hebdomadaire, il évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées, avec des chiffres plus gonflés que pour l’hebdomadaire.
Selon ce rapport, au moins 49 personnes ont été tuées dont 20 cadavres, 5 portées disparues, 15 torturées, 92 arrêtées arbitrairement, 2 victimes de violences basées sur le genre et 11 personnes blessées. Quant aux autres observations de cette ligue, elles sont les mêmes que pour le bulletin du fait qu’il s’agit du même plan de présentation.
Burundi - Usa - Sécurité
Le Nevada se mobilise pour venir en aide aux victimes de la fusillade
Las Vegas, le 3 octobre 2017 (Net Press) . Massacre, carnage, bain de sang. Les mots manquent encore pour qualifier l’attaque qui a fait 59 morts et plus de 500 blessés ce dimanche soir 1er octobre. Une fusillade perpétrée par un homme, un retraité de 64 ans perché au 32e étage de l’hôtel-casino Mandalay Bay, qui a tiré sur une foule rassemblée au contrebas, pour un concert.
Beaucoup d’émotion et un élan de solidarité très fort, bien visible ce dimanche soir et toute la journée, sous les fenêtres du principal hôpital de Las Vegas, là où plus d’une centaine de victimes sont actuellement soignées.
Les files d’attente se sont allongées toute la journée. Elles continuaient ce dimanche soir. Les habitants ont répondu à l’appel des autorités qui craignaient une pénurie de sang en raison du trop grand nombre de blessés.
Beaucoup viennent aussi déposer de l’eau, de la nourriture offerte par des particuliers ou même des casinos, car les grands groupes se mobilisent également. Une compagnie aérienne locale a ainsi décidé d’offrir les billets aux familles des victimes. Pour faciliter l’aide à ces victimes, tous les transports en Uber sont gratuits aujourd’hui à Las Vegas.
Le « Strip » en partie fermé
Un peu partout également, des gens se réunissent avec des bougies pour prier, parler non pas de haine, de vengeance, mais d’amour et d’unité, dire que Las Vegas, ville de la fête par excellence et des casinos, restera Las Vegas. Mais en attendant, Le « Strip », cette célèbre avenue illuminée, celle où la tuerie a eu lieu, est encore en partie fermée par la police ce soir.