Rumonge, le 6 octobre 2017 (Net Press) . Des sources policières indiquent qu’hier, une fouille-perquisition a été opérée dans la prison centrale de la province de Rumonge. Ainsi, des articles divers, dont des effets militaires et policiers, ont été saisis. L’on citerait ici les téléphones portables, de la bière prohibée, des bouteilles de bière vides, deux kilos de blé, etc.
En outre, la même source d’information précise qu’un kilo de sucre (interdit d’accès en prison), deux grammes de drogue, 21 couteaux, 5 métaux et des chargeurs de téléphones ont été également saisis lors de la fouille. Quant aux effets militaires et policiers, l’on noterait un béret militaire, une balle et cinq tenues policières.
Dans la province de Kayanza, un homme connu sous le nom de Pascal Nduwimana a été tué hier au moyen d’une machette. Cet homme âgé de 35 ans a été abattu sur la colline Gishumvi, dans la commune Gahombo de la province Kayanza. L’on ne connaît pas encore l’identité du meurtrier ni les mobiles de cet assassinat.
Burundi - Politique
Fusion des partis Fnl ou sommet de la bouffe ?
Bujumbura, le 6 octobre 2017 (Net Press) . Les partis Fnl "Iragi rya Gahutu Rémy" et celui de Jacques Bigirimana viennent d’organiser à l’hôtel Source du Nil une conférence de presse pour déclarer solennellement leur fusion. C’était ce mercredi 4 octobre 2017, comme le rapportent plusieurs médias.
Les deux hommes ont décidé de porter à la tête de cette nouvelle fusion Jacques Bigirimana et parmi les recommandation de son désormais allié, Methusellah Nikobamye alias Pasteur Habimana, le nouveau président ne doit pas combattre le pouvoir en place. En outre, il doit combattre Agathon Rwasa que les deux ont servi pendant un bon bout de temps, mais surtout, Jacques Bigirimana doit comprendre qu’il ne devra pas manger seul, s’il a quelque chose à mettre sous la dent, il devra prioritairement penser à l’autre. Enfin, les deux devront préparer ensemble les élections de 2020.
Burundi - Rwanda - Justice
Le procès Rwigara reporté au début de la semaine prochaine
Kigali, le 6 octobre 2017 (Net Press) . Diane Rwigara, la jeune femme de 35 ans qui avait tenté de se faire élire lors des dernières présidentielles au Rwanda, sa sœur Anne et leur mère Adeline Mukangemanyi, ont comparu ce vendredi au tribunal de grande instance de Nyarugenge situé à Nyamirambo dans la ville de Kigali.
Dès leur arrivée, elles ont déclaré qu’elles ne peuvent pas se présenter à la barre car leur avocat, Me Pierre-Célestin Buhuru, n’était pas disponible car au même moment, il assistait à un autre procès. En outre, cet avocat n’a jamais été informé de ce procès, ont-elles affirmé. A la question de savoir quand elles le mettront au courant, les trois dames ont demandé un peu de temps pour qu’elles discutent avec leur conseil. L’audience a été remise au lundi le 9 octobre 2017.
Rappelons que les trois dames sont poursuivies pour atteintes à la sécurité intérieure du pays au moment où Diane Rwigara est également accusée de publier des tracts tandis que sa mère est également poursuivie pour divisions ethniques.
Burundi - Egypte - Anniversaire
Assassinat d’Anouar el-Sadate, 36 ans déjà
Caire, le 6 octobre 2017 (Net Press) . Anouar el-Sadate, ancien président de l’Egypte, est né le 25 décembre 1918 et a occupé de 1960 à 1968, des fonctions ministérielles dans le gouvernement de son pays, deux fois premier ministre et celles de président de la République jusqu’à son assassinat le 6 octobre 1981. Son régime se caractérise par des pratiques autocratiques, telles que des rafles de centaines d’opposants et des persécutions contre la presse.
Le 28 septembre 1970, après la mort de Gamal Abdel Nasser, en sa qualité de vice-président, il devient président de la République par intérim. Le 5 octobre 1970, il est désigné par l’Union socialiste arabe - parti unique - comme candidat unique à la présidence de la République arabe unie. Sa désignation par le parti surprend les experts qui voyaient comme successeur possible à Nasser le pro-soviétique Ali Sabri, ou le pro-américain Zakaria Mohieddin. Henry Kissinger, un diplomate américain, va jusqu’à déclarer à Golda Meir qu’Anouar el-Sadate est « un imbécile, un clown, un bouffon ».
Le 15 octobre 1970, il est élu président de l’Égypte suite à un referendum où il obtient 90 % des voix. Décidé à réorienter la politique gouvernementale vers le capitalisme, il entre rapidement en conflit avec les ministres du gouvernement de Nasser. Ceux-ci sont arrêtés, ainsi que les chefs de l’armée, sous l’accusation de s’apprêter à mener un coup d’État.
Mais plus le temps avance, plus il est en désaccord avec une majeure partie de sa population et il signe la fin de sa vie "physique et politique" le jour où il a apposé sa signature en 1978 sur les accords de Camp David aux Etats-Unis pour le traité de paix entre Israël et l’Egypte et par extension, le monde arabe. Il sera jugé de traitre et le 6 octobre 1981, alors qu’il y avait un défilé militaire au stade du Caire, un élément de l’armée a tiré sur lui et une seule balle a suffi pour qu’il passe de vie à trépas.
Son homologue libyen, Mouammar et Kadhafi, qui était lui aussi contre ce traité, a déclaré par voix de la presse que la paix entre Israël et les pays arabes meurt comme Sadate. Il ne savait pas qu’il allait subir le sort similaire 30 ans plus tard, en octobre 2011, lui aussi dans son pays, la Lybie.