Ngozi, le 27octobre 2017 (Net Press) . Sur la colline Kibuye, de la commune Kiremba dans la province septentrionale de Ngozi, une vieille femme du nom de Léocadie Ngenzirabona, âgée de 83 ans, a été décapitée au moyen d’une machette. Le meurtrier a été identifié, il s’agit d’un certain Frédéric Macumi, âgé de 35 ans, qui serait un détraqué mental, selon des sources concordantes.
Suite à ce meurtre macabre, les populations environnantes enragées ont asséné des coups de massue à ce meurtrier qui venait de commettre l’irréparable jusqu’à ce que des blessures s’ensuivent. Pour le moment, il est admis à l’hôpital de Kiremba où reçoit des soins intensifs et ce, gratuitement.
Dans la province de Gitega, un corps sans vie du nommé Therence Niyonzima a été trouvé pendu sur avocatier ce jeudi le 26 octobre 2017 sur la colline Rwingiri, commune Bugendana, dans la province de Gitega. L’administrateur de la commune Bugendana, Beatrice Bukuru, confirme que la victime était un élève du lycée communal Kayanza qui avait était renvoyé de l’établissement pour possession d’un téléphone portable. L’administration privilégie la piste d’un éventuel suicide.
Burundi - Justice
Les présumés auteurs de l’attaque de Mukoni récusent l’officier du ministère public
Ngozi, le 27 octobre 2017 (Net Press) . Les 18 présumés auteurs de l’attaque du camp militaire de Mukoni en province de Muyinga (Nord est du Burundi), lors de leur procès tenu ce jeudi le 26 octobre 2017 à la cour d’appel de Ngozi, ont récusé l’officier du ministère public qui avait commandité leurs tortures dans l’instruction du dossier.
Les prévenus affirment qu’ils ont été torturés par le chef du service national des renseignements de Muyinga, de concert avec le procureur de la République à Muyinga qui, lors de l’audience publique, était l’officier du ministère public et ont plaidé pour l’annulation de tous les procès verbaux tenus à Muyinga après leur arrestation. L’un deux témoigne en montrant le cliché de la radiographie « j’ai été sérieusement tabassé avant d’être torturé aux organes génitaux".
L’officier du ministère public indique que ce sont des manœuvres dilatoires pour distraire le siège, le procès a été reporté au novembre prochain.
Burundi - Génocide
Ac Génocide clôture la semaine d’information et de réflexion sur le génocide
Bujumbura, le 27 octobre 2017 (Net Press) . D’habitude, l’association de lutte contre le génocide Ac Génocide Cirimoso, organise une semaine de réflexion et d’informations sur le génocide des Tutsi qui a eu lieu à partir du 21 octobre 1993 suite à l’assassinat du président Melchior Ndadaye
Cette semaine commence généralement avec la visite et le dépôt des gerbes de fleur sur la fosse commune de Kw’ibubu à Kibimba, dans la province de Gitega, au centre du pays. Pour rappel, juste après l’assassinat du président Ndadaye, quelques 70 élèves du lycée de Kibimba et quelques populations environnantes de l’ethnie tutsi ont été tués sous la bénédiction du directeur, Firmat Niyonkenguruka. Ce dernier sera d’ailleurs condamné à mort et exécuté aux côtés d’autres personnes en date du 31 août 1997.
Pendant cette semaine, des exposés, des débats et des recueillements se font en mémoire des victimes de ce génocide. Cette année, cette semaine sera clôturée par une messe commémorative pour rendre hommage aux victimes du génocide tuées en 1993 avec cette exception que l’on aura également une pensée pour ceux qui ont été tués avant et après cette année. La messe sera célébrée ce 28 octobre 2017 à la paroisse Saint Joseph à partir de 11 heures.
Burundi - Sécurité Routière
Faut-il sanctionner ou former les automobilistes ?
Bujumbura, le 27 octobre 2017 (Net Press) . La police pense déjà a faire payer des amendes à des automobilistes qui brûlent les feux routiers et d’après des informations qui ne sont pas encore confirmées, l’amende serait à concurrence de 50.000 francs burundais. L’on apprend que des services de la sécurité routière et de la mairie ont commencé à former des chauffeurs des véhicule de transport en commun, ce qui est une bonne chose.
Mais une opinion de Bujumbura trouve que cela ne suffit pas. Sans toutefois être contre une correction coercitive des usagers des routes de la capitale, elle trouve que parmi les policiers, il y en a qui ne savent pas non plus interpréter ces feux de route. Par ailleurs, poursuit l’opinion, les feux rouges et verts ne sont pas bien ajustés. A titre d’exemple, sur la chaussée du prince Louis Rwagasore, tout près du rond point, quand un chauffeur se rend vers cette route, quand il est au feu vert, le piéton qui traverse à l’ancien hôtel Novotel est lui aussi sur le vert.
En d’autres termes, si le chauffeur tourne à gauche, il doit absolument bousculer le piéton qui a pourtant le droit de traverser sans inquiétude. La même situation se présente tout près de la banque Inter Bank située à la place de l’indépendance ainsi que tout près du palais des arts au centre ville.
Dans d’autres pays, il est des moments où un feu affiche le vert et que dans son coin droite ou gauche, il affiche le rouge pour que les piétons et les véhicules ne se bousculent pas. Il faudrait dont que l’on corrige cette erreur d’ajustement des feux avant que l’on ne pense à taxer les coupables
Burundi - Kenya - Politique
Uhuru Kenyatta élu provisoirement à 93 %, selon la commission électorale
Nairobi, le 27 octobre 2017 (Net Press) . A la veille de la journée de vote marquée par une faible absence des électeurs, la commission nationale indépendante kenyane annonce ce vendredi le 27 octobre 2017 qu’après le dépouillement d’un tiers des bureaux de vote, Uhuru Kenyatta, président sortant, a une large victoire.
L’opposant historique kenyan Railla Odinga avait appelé ses partisans à boycotter ces élections en restant chez eux, ayant qualifié le scrutin d’ émaillé d’irrégularités. Selon le site en ligne "Jeune Afrique", la journée d’hier a été caractérisée par des violents affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre et de sécurité kenyans dans des nombreuses bastions d’Uhuru Kenyatta qui ont occasionné la mort de 4 personnes et une vingtaine de blessés.
Selon non sources, 44 personnes ont été tuées depuis le 8 août dernier lors des affrontements entre les fideles de l’opposant Railla Odinga et la police. Dans 4 des 41 provinces du Kenya (Homa Bay, Kisumu, Migori et Siava) majoritairement peuplées de l’ethnie Luo, les élections ont été reportées pour ce samedi pour cause de trouble sécuritaire.
Burundi - Guinée Equatoriale - France - Justice
Condamnation du vice-président équato-guinéen et fils du président
Malabo, le 27 octobre 2017 (Net Press) . Au pays de Teodoros Obiang Nguema, son fils Teodorin Obiang, également vice président de la Guinée Equatoriale, a été condamné ce vendredi par la justice française à trois ans de prison et 30 millions d’euros d’amende avec sursis, dans le procès dit « biens mal acquis"
Absent lors du procès, le vice président équato-guinéen a été accusé de « blanchiment d’abus des biens sociaux « de « détournement des fonds publics » d’ « abus de confiance" et de « corruption". La défense du vice–président équato–guinéen le qualifie d’« un procès politique » et essayé de mettre en avant l’immunité diplomatique de son client.
La diplomatie équato-guinéenne avait même récemment tenté de jouer de son influence auprès de l’Élysée, auprès de Franck Paris, conseiller Afrique d’Emmanuel Macron. Cela n’aura donc pas suffi pour ce procès qui ne pourrait toutefois être qu’un premier round.
Burundi - Usa - Politique
Assassinat de Kennedy : la publication de certains documents « sensibles » reportée
Washington, le 27 octobre 2017 (Net Press) . La totalité des archives de l’assassinat du président américain John F. Kennedy en 1963 devait être rendue publique jeudi 26 octobre, mais finalement une partie, jugée trop « sensible », restera secrète. La décision a été annoncée par la Maison Blanche en fin de journée. Le président américain a posé une nouvelle date limite pour la publication de ces documents.
C’est un rebondissement de dernière minute et du pain béni pour les théoriciens du complot. La Maison Blanche a fait savoir jeudi en fin d’après-midi que seuls 2 800 documents des archives de l’assassinat du président John F. Kennedy seraient finalement rendus publics, à la demande du Fbi et de la Cia.
Le président américain, qui avait annoncé dans la matinée que toutes les archives seraient mises à la disposition des Américains dans la journée, a dû manger son chapeau et a été contraint de fixer une nouvelle date butoir. Donald Trump demande aux agences de faire tout leur possible pour que tous les documents soient accessibles d’ici le 26 avril prochain. « Le peuple sera informé sur tous les aspects de cet événement crucial. J’ordonne que le voile soit finalement levé », peut-on lire dans une note qu’il a rédigée. Et Donald Trump concède : « En raison des préoccupations exprimées pour la sécurité nationale, je n’ai pas d’autre choix aujourd’hui que d’accepter que certains documents soient expurgés. »
De quoi alimenter tous les fantasmes des partisans des thèses les plus diverses autour de l’assassinat du président Kennedy. Les historiens eux ont six mois pour se pencher sur les 2 800 documents dévoilés ce jeudi.